Nous qui vivons encore avec ces imagesTribunal de Francfort. Des procès-verbaux.
Un oratorio en onze chants :
Le Chant de la rampe
Le Chant du camp
Le Chant de la balançoire
Le Chant de la possibilité de survivre
Le Chant de la mort de Lili Tofler
Le Chant du sergent Stark
Le Chant du Mur noir
Le Chant du phénol
Le Chant du Bunker
Le Chant du Zyklon B
Le Chant des fours crématoires
La force du texte. Les « simples » faits rapportés. L'anonymat des témoins qui ne « font que rapporter ce que des centaines ont exprimé ». Les accusés portant figure précise, portant des noms.
Les mots de l'ordre, de l'obéissance, des trains devant arriver à l'heure, de la discipline…
« Avec des tampons à aiguilles on nous imprimait
les chiffres dans la peau »
Des accusés qui rient, « Je ne suis pas au courant », les accusés qui approuvent et qui rient, des accusés qui manifestent leur indignation…
« Nous attendions une attaque aérienne
sur les chambres à gaz
ou des bombardements des voies d'accès »
Contre les mensonges et les demandes de prescription.
Et ce texte en dit aussi long sur les regards sur Auschwitz dans les années soixante.
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