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Armand Pierhal (Autre)
EAN : 9782070375721
160 pages
Gallimard (15/06/1984)
3.64/5   14 notes
Résumé :

Pourquoi la Terre est-elle bombardée, en permanence, par les rayons cosmiques ? Joseph Davis avance une hypothèse : ce phénomène ne serait pas purement mécanique. Il pourrait alors s'agir d'une action délibérée pour transformer la matière vivante.Quand on mesure le chemin parcouru depuis la naissance du globe, les mutations génétiques soulignent que l'évolution privilégie l'intelligence. C'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Si on m'avait dit qu'un jour, je ne mettrais que 2 étoiles à un roman du célèbre Wells, H. G Wells, un romancier dont j'ai toujours plus ou moins vénéré le nom, idolâtré, choyé au souvenir de la lecture des plaisants la machine à explorer le temps, l'ile du docteur Moreau ou la guerre des mondes, je ne l'aurais jamais cru.
Pourtant c'est un fait. Quoique j'hésite même avec une seule étoile.

Pourtant cela avait bien commencé
Le style irréprochable de Wells, le thème de la bonne vieille science-fiction (que j'adore), le sujet qui parait prometteur. Et puis le troisième chapitre finit, le 4ème prend le relais. Et toujours pas de réel commencement. Alors on finit le 6ème puis le 7ème. ET là, on perd patience et le style agace. C'est long, laborieux, on s'ennuie.

Ca parle de généralités, de réflexions sommaires sur la société, ça discute de théorie martienne pour le plaisir de bons messieurs et cela reste entre eux, le lecteur ne se sent pas concerné. Puis avec effort, on finit le 9ème, le 10ème chapitre. On tient bon, faut pas lâcher prise. On s'encourage, allez allez !! on va réussir. Et là, ça n'a toujours pas commencé que PLOUF, le livre est fini. Hein ? Quoi ? Allons donc…
Et pourtant, j'ai fait l'effort de me mettre dans les bonnes conditions, je fais abstraction du progrès scientifique et technique, j'oublie qu'on a envoyé des robots sur Mars, j'oublie de savoir qu'il n'y a pas de vie là bas, à part d'éventuels ou d'hypothétiques restes de bactéries ou de cellules tout à fait primaires. Je me place en 1937. La science –fiction est à son prélude. Wells est un précurseur. Je fais attraction de tout cela, je me replace à l'époque, et je lis… et je m'ennuie. L'histoire est creuse, il n'y a aucune action, je trouve les discussions stériles…
« La créature ne devient presque jamais adulte. Très peu d'entre nous atteignent à la parfaite maturité. Nous craignons et esquivons, en particulier toute responsabilité totale et personnelle ; or c'est cela qu'être adulte signifie : savoir assumer une responsabilité. L'homme est un enfant qui ne veut pas grandir… » Un exemple pris tout à fait au hasard, vous voyez, on s'ennuie. Étonnant non ? (pour un Wells)
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C'est plus fort que lui, Joseph Davis ne peut échapper à une obsession - il est persuadé qu'une entité ou qu'une race d'aliens du cosmos tente influer sur le cours de l'évolution de l'intelligence humaine.
Et c'est dans ce but que la terre est bombardée de rayons cosmiques.
Là est le point de départ de ce petit roman ou H.G. Wells semble hésiter entre humour et science-fiction. Même si ce roman est loin d'être un de ses meilleurs il reste un bon moment de lecture.
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Peu connu mais très original, à découvrir. de la vraie SF !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne sais pas si ce genre de choses m'amuse encore beaucoup. (dit la fille)
Ce genre de choses, c'était les roses, les ivresses, le clair de lune, les rossignols : toute l'éternelle poésie de l'amour. Ce genre de choses !
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Les plaintes des maris mécontents, la littérature comique, la tradition populaire nous ont amplement renseignés sur les inconvénients d'une femme bavarde. Mais ces inconvénients ne sont rien, comparés à la terreur que peut inspirer une femme silencieuse, une femme silencieuse et qui réfléchit. Une femme qui fait une scène peut dire des absurdités sans fin, qui font mouche ou tombent à côté; une femme silencieuse exprime tout.
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Une notion est quelque chose que vous pouvez manier à votre guise. Mais une idée, une idée générale surtout, a une façon de vous dominer, de vouloir vous subjuguer, qu'aucun esprit libre ne peut supporter.
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Nous n'avons aucun contrôle sur les événements. Nous ne pouvons y échapper. Ils arrivent et nous les subissons.
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Dans quelle mesure jouissons-nous encore de la liberté de penser, dès lors qu'une prudence naturelle nous conseille de ne pas l'exercer ? Est-ce que nous autres, intellectuels, avons, ici ou ailleurs, la moindre influence, la moindre action modératrice sur cette débandade de foules éperdues que nous appelons le cours de l'histoire ?
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Videos de H.G. Wells (67) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de H.G. Wells
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