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Henry D. Davray (Traducteur)Norman Spinrad (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070308552
320 pages
Gallimard (09/06/2005)
  Existe en édition audio
3.85/5   3393 notes
Résumé :
Je voyais maintenant que c'étaient les créatures les moins terrestres qu'il soit possible de concevoir. Ils étaient formés d'un grand corps rond, ou plutôt d'une grande tête ronde d'environ quatre pieds de diamètre et pourvue d'une figure. Cette face n'avait pas de narines - à vrai dire les Martiens ne semblent pas avoir été doués d'odorat - mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec cartilagineux.
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Critiques, Analyses et Avis (214) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 3393 notes
Le texte de Wells est un texte bien écrit et la science-fiction comme genre sollicité ( pour ne pas dire crée ) par l'auteur est ici à sa pleine maturité .

C'est un texte assez court ( hors préface) , trépident , spectaculaire , une course-fuite pour la survie de personnages systématiquement ballotés par l'infortune , la perte de repère , la perte brutale de dignité , dans un monde ravagé intégralement . Devenus de véritables « riens « et brutalement projetés dans la terreur véritable et dans un environnement radicalement imprévisible . Un cadre qui est le théâtre d'une errance hallucinée.

En pratiquement un rien de temps , brutal , la civilisation s'effondre et naufrage .
Les êtres humains sont réduits à la solitude , à la poursuite de la survie au quotidien , une fuite éperdue pour échapper à des prédateurs impitoyables , avec des solutions qui s'effondrent comme des piles de dominos . Une humanité réduite au statut de lombrics pris dans les fourches caudines du jardinier envahisseur .
Une errance en compagnie aussi d'un personnage perdu dans une solitude individuelle , existentielle , palpable , intense et dense.

La langue a vieillie certes , mais elle est de qualité ( classique) et elle emporte le lecteur sans difficulté dans ce monde défiguré .

Il y a deux grands classiques de SF que vous devez découvrir en lecture , hormis Orwell .
Ces deux textes de qualités , dont la guerre des mondes qui fonde la science-fiction populaire édifiante à thèse , alors que le second , La planète des singes l'illustre brillamment :
- La planète des singes traite de la ségrégation et de racisme à une époque brulante .
- La guerre des mondes est un réquisitoire contre la colonisation violente ( Las Casas n'est pas très loin sur le fond du texte ) et aussi ce réquisitoire , est également un véritable Imago des grands conflits ravageurs , qu'un auteur lucide de la fin du XIXe siècle , à parfaitement sentis venir.

La fin du roman, La guerre des mondes , est délicieuse pour deux raisons .

D'abord , elle est délicieusement science-fictionnelle au titre du merveilleux scientifique à la sauce rationnelle .
Ensuite , elle montre le désarrois intérieur de l'auteur , car ce n'est pas la force ou la volonté qui sauve le monde ( au contraire des personnages ) . Mais c'est une sorte d'entropie arbitraire , fataliste et systémique qui le sauve , et c'est la raison pour laquelle la perte et la douleur résonnent si fort dans ce texte visionnaire , comme il raisonne dans la somme des âmes des êtres réduits à néant par leur semblables ( pas si semblables ) dans la longue histoire de l'humanité , pas très humaine .
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Ce mois-ci, il me fallait lire un livre qui a été adapté à l'écran. J'avais tellement le choix que je n'arrivais pas à me décider. C'est donc mon fils qui l'a fait pour moi et en est ressorti "La guerre des mondes" de H.G. Wells, qu'il a fallu sortir d'un coma profond puisque ça doit bien faire au moins cinq ans qu'il roupille sur l'une de mes étagères... Faut dire aussi que j'ai vu le film peu de temps après l'avoir acquis, que je n'ai pas du tout aimé et que ça m'a bien refroidi. Si j'avais su que le film n'avait en fait strictement rien à voir avec le roman, je l'aurais certainement lu bien plus tôt. Mais bon, voilà qui est fait et je n'ai aucun regret. Il n'a peut-être pas bien vieilli sur tous les plans, notamment du point de vue scientifique, mais c'est tout de même une chouette lecture qu'il faut savoir remettre dans son contexte puisqu'il a été publié en 1898.

Dans ce récit, si sont bien nommés tous les lieux avec précision (villes, quartiers, rues) dans lesquels se déroule l'action (dans le Surrey et à Londres essentiellement), peu de personnages le sont, pas même le narrateur. Ce n'est en rien dérangeant, d'ailleurs je ne m'en suis aperçu alors que ma lecture était déjà bien entamée.

Nous sommes à la fin du XIXe siècle, six ans se sont écoulés depuis l'invasion des Martiens. le narrateur, que je devine être écrivain (ou quelque chose qui s'en rapproche) décide de mettre sur papier comment il a vécu les événements. le voilà donc qu'il débute son récit à la veille de l'arrivée des Martiens, un vendredi soir comme les autres, si ce n'est que la planète Mars est en opposition avec la Terre, c'est-à-dire que c'est le moment où elles sont le plus proche l'une de l'autre. Pour ceux qui auraient eu l'occasion de l'observer au télescope cette nuit-là, ils y auraient vu des phénomènes étranges, sans pour autant pouvoir les expliquer. En fait, il s'avère que les Martiens y projetaient leurs premiers colons...

De là, s'ensuit tout un récit riche en événements et en émotions. le narrateur ayant fait le choix de parler à la première personne, nous (re)vivons cette invasion comme si nous y étions. Rien est oublié et chaque étape est scrupuleusement dépeinte : l'arrivée du premier des dix cylindres qui transportent les Martiens, la curiosité des gens, la foule tout autour du cratère, puis les premiers affrontements, la panique, la confusion et le désordre, la fuite, les destructions et la progression des Martiens, etc. de temps à autre, le narrateur nous rapporte ce que son frère a vécu de son côté (il faisait partie des personnes qui ont quitté Londres précipitamment) pendant que lui-même est coincé dans le Surrey, aux premières loges, nous permettant de suivre les événements sur deux perspectives.

H.G. Wells met un point d'honneur à tout bien nous décrire tout en gardant un style très entraînant, même très moderne pour un livre qui a plus de cent ans. On peut tout facilement imaginer : les Martiens, les tripodes, leurs attaques, l'environnement dévasté, les incendies, la panique, la peur, etc. On ne nous laisse pas le temps de s'ennuyer, il s'en passe de tous les côtés.

D'autant que parallèlement, H.G. Wells met les humains à l'état de fourmis et qu'il donne clairement à réfléchir sur la façon dont on traite les êtres considérés comme "inférieurs" (animaux, indiens/autochtones). Ici, les Martiens sont les êtres supérieurs, parce qu'intellectuellement bien plus avancés que les humains, leur donnant le droit de les traiter comme des animaux. Subtilement, il nous invite à ouvrir les yeux sur nos propres comportements :

« Avant de les juger trop sévèrement, il faut nous remettre en mémoire quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race, non seulement sur des espèces animales, comme le bison et le dodo, mais sur les races humaines inférieures. Les Tasmaniens, en dépit de leur conformation humaine, furent en l'espace de cinquante ans entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens. Sommes-nous de tels apôtres de miséricorde que nous puissions nous plaindre de ce que les Martiens aient fait la guerre dans ce même esprit ? »

Je ne me souviens plus du tout de la fin du film (l'ai-je seulement vue ?), pourtant j'ai compris celle de H.G. Wells bien avant les derniers chapitres. Mais ce n'est pas grave, j'ai tout de même passé un bon moment et je suis contente de l'avoir enfin lu.
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Ma lecture de la guerre des mondes remonte à plus de trente années.
C'est mon père qui m'avait passé le roman, sous une forme brochée et splendidement illustrée d'images en noir et gris.
Et c'est ainsi que je me remémore cette belle découverte de l'oeuvre-mère de la science fiction, d'une anticipation dont le thème (L'invasion extra-terrestre) n'a jamais cessé d'alimenter la littérature de l'imaginaire et lui faire prendre des routes toujours plus lointaines avec des messages et paraboles renouvelées.
Ce récit fondateur, toujours réédité et adapté au cinéma et en bande dessiné, n' a pas su, à mes yeux, prendre une ride. L'excellente adaptation
cinématographique de Spielberg n'a fait qu'en moderniser le décor.
En 1946, le numéro 1 du nouvel hebdomadaire Tintin, débutait la publication en feuilleton,de La Guerre des mondes illustrée par Edgar-Pierre Jacobs, le père de Blake et Mortimer. Ces dernier démaraient leur première aventure en dernière page du même numéro 1 de Tintin!
Un livre mythique, donc, que cette histoire de la guerre des mondes... et qui doit beaucoup, aussi, à ces artistes qui l'illustrèrent et en augmentèrent ainsi l'agrément de la lecture.
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C'est à l'occasion de la sortie de deux (oui, deux) séries intitulées « La guerre des mondes » que je me suis enfin décidée à me plonger dans la lecture de cet auteur dont pour l'instant je n'avais lu que « la machine à explorer le temps ».
Il faut dire question imagination, H.G Wells n'est pas le dernier de la classe, puisqu'il est considéré par beaucoup comme le père de la science-fiction moderne.
Au cours de cette lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux lecteurs de l'époque de H.G Wells : certains devaient considérer ce livre plus comme un livre d'horreur que de science-fiction. En effet, l'auteur met en scène avec beaucoup de brio la panique qui s'empare des anglais lorsque les tripodes commencent à attaquer et se diriger vers Londres. Et je ne parle même pas de la description fort détaillée des martiens qui sont aux commandes de ces machines (ou devrais-je dire robots ?), car H.G Wells nous en dresse un portrait bien plus affreux que celui classique des petits hommes verts et il faut bien rajouter qu'ils n'ont rien pour plaire, ces aliens…
L'impact sur la population de l'époque n'était certes pas le même que maintenant, plus d'un siècle plus tard…. J'avoue que je me suis plus à m'imaginer les réactions des lecteurs à l'époque de la sortie du livre…
Le message que H.G. Wells passe aussi à l'époque est clair : ce livre est aussi une fervente critique du colonialisme et de l'impérialisme anglais…
J'ai regardé la mini-série que la BBC en a tiré et je dois reconnaitre qu'ils sont restés plus que fidèles à l'esprit du livre. Avec un petit clin d'oeil à l'auteur, puisque le héros de la série est quant à lui accompagné de sa future épouse et ancienne étudiante : Amy ( Wells a épousé en secondes noces une de ses étudiantes du même prénom )


Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Solidaire 2020
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J'ai voulu lire un grand classique de la science-fiction et j'ai eu ainsi l'occasion de découvrir ce que signifiait « un livre qui avait mal vieilli » !

C'est avec ce genre de lecture qu'on se rend parfaitement compte du temps qui passe et de quelle manière a évolué l'écriture au fil des années. Ce roman est vraiment lourd à lire, l'écriture y est vraiment dépassée et hors de notre temps. C'est un peu Sherlock Holmes au pays des extra-terrestres. L'histoire n'est pas très intéressante car finalement il ne se passe à peu près rien tout au long des 400 pages. En tout cas vous n'en saurez pas plus sur ces étranges extra-terrestres qui envahissent la terre.

Le meilleur résumé du livre se trouve écrit par l'auteur lui-même dans l'épilogue : « En terminant mon récit, je regrette de n'avoir pu contribuer qu'en une si faible mesure à jeter quelque clarté sur maintes questions controversées et qu'on discute encore. Sous un certain rapport, j'encourrai certainement des critiques, mais mon domaine particulier est la philosophie spéculative. »

Tout est là, dans ce petit paragraphe, une écriture d'un temps passé et une histoire philosophique spéculative sans grand intérêt.

Pas de héros, pas de solutions, pas de réponses, pas de guerre ni de grande confrontation, enfin bref, les extra-terrestres sont juste un prétexte à raconter une tranche de vie d'un homme sans grand intérêt.
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critiques presse (1)
LeFigaro
04 mars 2021
Pionnier de la science-fiction, l'auteur de La Guerre des mondes signa aussi des romances qui firent scandale en Angleterre parce qu'elles exaltaient l'amour libre et l'émancipation des femmes.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
Dépourvus d'entrailles, ils ne mangeaient pas et digéraient encore moins. Au lieu de cela, ils prenaient le sang frais d'autres créatures vivantes et se l'injectaient dans leurs propres veines. [...]
Sans aucun doute, nous éprouvons à la simple idée de cette opération une répulsion horrifiée, mais, en même temps, réfléchissons combien nos habitudes carnivores sembleraient répugnantes à un lapin doué d'intelligence.
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Quelques instants plus tôt il n'y avait eu pour moi que trois choses réelles : l'immensité de la nuit, de l'espace et de la nature ; ma propre faiblesse et mon angoisse ; et l'approche certaine de la mort. Maintenant, c'était comme si quelque chose s'était retourné, et le point de vue s'était changé brusquement. Il n'y avait, d'un état d'esprit à l'autre, aucune transition sensible. J'étais immédiatement redevenu le moi de chaque jour, l'ordinaire et convenable citoyen. La lande silencieuse, le motif de ma fuite, les flammes qui s'élevaient étaient comme un rêve. Je me demandais si toutes ces choses étaient vraiment arrivées. Je n'y pouvais croire .
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Personne n'aurait cru, dans les dernières années du XIXè siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s'absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d'aussi près peut-être qu'un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d'eau. Avec une suffisance infinie, les hommes allaient de-ci de-là par le monde, vaquant à leurs petites affaires, dans la sereine sécurité de leur empire sur la matière. Il est possible que, sous le microscope, les infusoires fassent de même. Personne ne donnait une pensée aux mondes plus anciens de l'espace comme sources de danger pour l'existence terrestre, ni ne songeait seulement à eux pour écarter l'idée de vie à leur surface comme impossible ou improbable. Il est curieux de se rappeler maintenant les habitudes mentales de ces jours lointains. Tout au plus les habitants de la Terre s'imaginaient-ils qu'il pouvait y avoir sur la planète Mars des êtres probablement inférieurs à eux, et disposés à faire bon accueil à une expédition missionnaire. Cependant, par-delà le gouffre de l'espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette Terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde. Et dans les premières années du XXè siècle vint la grande désillusion.
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Quel spectacle ! Comment le décrire ? Un monstrueux tripode, plus haut que plusieurs maisons, enjambait les jeunes sapins et les écrasait dans sa course ; un engin mobile, de métal étincelant, s'avançait à travers les bruyères ; des câbles d'acier, articulés, pendaient aux côtés, l'assourdissant tumulte de sa marche se mêlait au vacarme du tonnerre. Un éclair le dessina vivement, en équilibre sur un de ces appendices, les deux autres en l'air, disparaissant et réapparaissant presque instantanément, semblait-il, avec l'éclair suivant, cent mètres plus près. Figurez-vous un tabouret à trois pieds tournant sur lui-même et d'un pied sur l'autre pour avancer par bonds violents ! Ce fut l'impression que j'en eus à la lueur des éclairs incessants. Mais au lieu d'un simple tabouret, imaginez un grand corps mécanique supporté par trois pieds.
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C’est comme les hommes avec les fourmis. À un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu’au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C’est ce qui se produit maintenant – nous ne sommes que des fourmis.
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