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Citations sur La guerre des mondes (163)

C’est comme les hommes avec les fourmis. À un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu’au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C’est ce qui se produit maintenant – nous ne sommes que des fourmis.
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Il me faut avouer que la détresse et les dangers de ces moments ont laissé, dans mon esprit, une constante impression de doute et d’insécurité. J’écris, dans mon bureau, à la clarté de la lampe, et soudain, je revois la vallée, qui s’étend sous mes fenêtres, incendiée et dévastée, je sens la maison autour de moi vide et désolée.
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Depuis lors, mon activité mentale n’avait été qu’une succession précipitée de vagues états émotionnels ou bien une sorte de stupide réceptivité. Mais pendant la nuit, mon cerveau, fortifié sans doute par la nourriture que j’avais prise, redevint clair et je pus réfléchir.
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Réfléchissons combien nos habitudes carnivores sembleraient répugnantes à un lapin doué d’intelligence.
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Personne n'aurait cru, dans les dernières années du XIXè siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s'absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d'aussi près peut-être qu'un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d'eau. Avec une suffisance infinie, les hommes allaient de-ci de-là par le monde, vaquant à leurs petites affaires, dans la sereine sécurité de leur empire sur la matière. Il est possible que, sous le microscope, les infusoires fassent de même. Personne ne donnait une pensée aux mondes plus anciens de l'espace comme sources de danger pour l'existence terrestre, ni ne songeait seulement à eux pour écarter l'idée de vie à leur surface comme impossible ou improbable. Il est curieux de se rappeler maintenant les habitudes mentales de ces jours lointains. Tout au plus les habitants de la Terre s'imaginaient-ils qu'il pouvait y avoir sur la planète Mars des êtres probablement inférieurs à eux, et disposés à faire bon accueil à une expédition missionnaire. Cependant, par-delà le gouffre de l'espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette Terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde. Et dans les premières années du XXè siècle vint la grande désillusion.
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Quel spectacle ! Comment le décrire ? Un monstrueux tripode, plus haut que plusieurs maisons, enjambait les jeunes sapins et les écrasait dans sa course ; un engin mobile, de métal étincelant, s'avançait à travers les bruyères ; des câbles d'acier, articulés, pendaient aux côtés, l'assourdissant tumulte de sa marche se mêlait au vacarme du tonnerre. Un éclair le dessina vivement, en équilibre sur un de ces appendices, les deux autres en l'air, disparaissant et réapparaissant presque instantanément, semblait-il, avec l'éclair suivant, cent mètres plus près. Figurez-vous un tabouret à trois pieds tournant sur lui-même et d'un pied sur l'autre pour avancer par bonds violents ! Ce fut l'impression que j'en eus à la lueur des éclairs incessants. Mais au lieu d'un simple tabouret, imaginez un grand corps mécanique supporté par trois pieds.
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– Quand on a une femme supportable, il n’y a pas de raison pour la rendre veuve, dit-il.
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C'est comme les hommes avec les fourmis. A un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu'au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C'est ce qui se produit maintenant - nous ne sommes que des fourmis. Seulement...
- Eh bien ?
- Eh bien, nous sommes des fourmis comestibles.
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A quoi sert la religion si elle n'est d'aucun secours quand viennent les calamités ?(...) Pourquoi voudriez-vous que Dieu eût épargné Weybridge ?... Il n'est pas agent d'assurances.
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Ceux qui n'ont jamais vu de Martiens vivants peuvent difficilement s'imaginer l'horreur étrange de leur aspect, leur bouche singulière en forme de V et la lèvre supérieure pointue, le manque de front, l'absence de menton au-dessous de la lèvre inférieure en coin, le remuement incessant de cette bouche, le groupe gorgonesque des tentacules, la respiration tumultueuse des poumons dans une atmosphère différente, leurs mouvements lourds et pénibles, à cause de l'énergie plus grande de la pesanteur sur la terre et par-dessus tout l'extraordinaire intensité de leurs yeux énormes – tout cela me produisit un effet qui tenait de la nausée. Il y avait quelque chose de fongueux dans la peau brune huileuse, quelque chose d'inexprimablement terrible dans la maladroite assurance de leurs lents mouvements. Même à cette première rencontre, je fus saisi de dégoût et d'épouvante.
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