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3,84

sur 3388 notes
J'ai beaucoup aimé L'île du Docteur Moreau et j'avais envie de continuer à découvrir l'oeuvre d'H.G. Wells. J'ai choisi La guerre des mondes car j'aime beaucoup les adaptations de Byron Haskin et de Steven Spielberg.

Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai adoré le roman. Il est très bien écrit, le style est riche. Certes certains dialogues sont surannés mais j'ai trouvé cela charmant.

J'ai aimé que l'auteur nous place près des victimes plutôt que du côté des envahisseurs. C'est bien plus intéressant et touchant. Par contre, il est dommage que les personnages restent tous à l'état de silhouettes. C'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas mis cinq étoiles car je suis restée sur ma faim, principalement avec le narrateur dont on ne sait rien mis à part qu'il est marié, qu'il écrit et qu'il a un frère (dont on ne connaît pas non plus le devenir à la fin du roman). À cause de cela, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, c'est un peu frustrant.

Ce n'est qu'un bémol de rien du tout car le récit est passionnant de bout en bout et d'une étonnante modernité. Wells était un visionnaire et son roman n'a pas pris une ride.


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Je n'avais encore jamais lu la guerre des mondes. C'est chose faite.
Alors c'est vrai qu'aujourd'hui ce livre semble avoir mal vieilli, l'histoire parait désuète. Mais je ne peux m'empêcher d'être admirative quand je pense à l'époque où cette histoire a été écrite (1898). J'imagine la réaction des lecteurs face à cet ovni.
Et oui. L'Angleterre est envahie par les Martiens. Et pas par de gentils petits bonhommes verts ou l 'extraterrestre de la soupe aux choux. Les envahisseurs détruisent tout sur leur passage. On assiste à la fuite éperdue des habitants.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. On ne sait en effet pas grand chose du narrateur.









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La Guerre des mondes est une oeuvre d 'anticipation publiée en 1898 par H.G Wells .Dans ce récit ,nous apprenons l 'arrivée sur la Terre d 'étranges créatures , les Martiens . Ces derniers ont pour but de détruire la race humaine et occupé la planète Terre .
Une lecture mitigée .
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Des phénomènes étranges sont observés à la surface de Mars. Quelque temps plus tard, un cylindre arrive sur Terre. À la stupeur des curieux venus voir ce que c'était, des Martiens, tout en tête en en tentacules, en sortent. Ils ne provoquent qu'un peu de curiosité sur l'instant, paraissant maladroits et incapables de se mouvoir correctement sur Terre. Cependant, ils vont rapidement construire des engins sophistiqués et attaquer sans pitié les humains qui traînent dans leur parage. L'humanité va alors passer de l'agacement à l'énervement contre les autorités qui tardent à écraser ces impudents, puis à la panique complète quand elle se rend compte que les inventions humaines ne peuvent pas lutter contre les envahisseurs.

La fin de l'histoire m'a beaucoup plu : l'idée que ces Martiens apparemment invulnérables finissent par être défaits par les bactéries humaines, remet un peu l'humain à sa place.

Je suis partagé par ma lecture : d'un côté, le livre a pas mal vieilli : la planète Mars nous est presque familière maintenant, et pour que des envahisseurs nous fassent encore peur, il faut qu'ils viennent d'une autre galaxie. Les moyens militaires paraissent aussi désuets : charge de cavalerie et tirs de canon. D'un autre côté, il suffirait de changer quelques termes pour en faire un roman parfaitement moderne. On ne peut qu'être admiratif du talent et de l'imagination de l'auteur.
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Allez, c'est parti pour ma première critique sur Babelio!
Alors pour commencer, j'ai d'abord vu le film avec Tom Cruise, film que j'avais d'ailleurs apprécié.
Le livre maintenant.
C'est aussi un bon moment, même si le temps passant, cela a un peu vieilli je trouve.
Néanmoins il faut rendre à César ce qui est à César, et force est d'admettre que H G Wells a ici jeté les base de la SF mondiale, et que des dizaines voire centaines d'auteurs et/ou réalisateurs surfent et surferont encore longtemps sur les concepts établis par cet auteur.
Quoiqu'il en soit, un titre connu qui mérite amplement d'être découvert dans sa version originelle, un roman plus qu'agréable.
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J'avais déjà lu ce livre lorsque j'étais ado (c'était hier, si si) et j'en avais gardé un bon souvenir. Ce qui n'est pas le cas du film avec Tom Cruise. En le regardant, je n'arrêtais pas de dire : "Mais si je me souviens bien, ce n'est pas du tout comme ça dans le livre !" Cette relecture m'a confirmée ce que je pensais : le livre est excellent et le film...
HG Wells est le plus ou moins le fondateur de la SF et il faut bien reconnaitre qu'il est excellent dans le genre. En y alliant un talent indéniable d'écrivain, il nous pond un petit bijou avec des martiens très méchants et des humains complètement dépassés par les évènements. de courses poursuites en tueries, il nous tient en haleine jusqu'à la fin qui est tout de même très satisfaisante.
Bref, mon mari m'a poussée à faire cette relecture et il a eu raison (comme souvent) et je l'en remercie. Un vrai bon moment avec un certain charme suranné.
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J'avais trouvé le film avec Tom Cruise sympa, et le roman l'est tout autant.
J'avoue qu'il est impératif de se remettre dans le contexte, à savoir qu'à l'époque, dire "les martiens" pour parler d'extraterrestres n'était pas du tout péjoratif, puisque l'on croyait que la planète rouge pouvait être habitée, ce qui malgré les connaissances acquises depuis, n'était pas ridicule.
La façon d'arriver des E-T est plutôt originale, et leur impact sur la Terre l'est également ; plusieurs passages sont très prenants, et leur défaite témoigne de la finesse de réflexion de l'auteur.
Je conseille, un classique de la littérature pour moi.
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Dans l'Angleterre victorienne, le narrateur assiste impuissant à l'arrivée d'envahisseurs venus de Mars qui détruisent tout sur leur passage. Il décrit son parcours pour échapper à la mort, ainsi que la terreur ambiante...

A cause de Spielgerg, presque tout le monde a entendu parler de la Guerre des mondes et connaît la silhouette menaçante des tripodes meurtriers. Bien sûr, on sait que ce n'est pas le réalisateur qui a pondu cette histoire. Mais comme on connaît la fin, comme on sait plus ou moins comment la Terre réussit à se débarrasser de ces monstres, on pourrait croire que ça sert presque à rien de lire le livre. En plus il est vieux, quoi !
Oui, bah nan. Argumentaire en 2 temps qui ne devrait même pas être nécessaire :
On lit La Guerre des mondes parce que c'est l'une des clef-de-voûte de la science-fiction, la base même de tous les codes utilisés aujourd'hui dans la sci-fi moderne. Même si le style est un peu guindé et défraîchi, c'est juste fascinant de voir à quel point ce livre aurait pu être publié aujourd'hui mais qu'il l'a été à la toute fin du 19ème siècle. Ce livre, c'est juste le canon de la science-fiction qui se fait de nos jours, le repère ultime, le fondement d'une ère imaginaire, le pivot littéraire d'un genre nouveau. Il faut bien être conscient qu'il était clairement avant-gardiste, et c'est ça qui est d'autant plus hallucinant.
On lit La Guerre des mondes parce qu'H. G. Wells a une capacité extraordinaire à installer un suspense tétanisant (le bruit que font les tripodes, ainsi que l'horreur simple de pomper le sang des humains.... ça glace le sang !!!) et une atmosphère des plus réalistes. Ce livre est d'autant plus moderne que la description de la réaction des foules, entre panique et curiosité dangereuse et irréfléchie, est d'une actualité déroutante. Wells prouve que l'Homme ne change pas et a les mêmes instincts antagonistes dans un contexte de peur et d'épouvante qui le place au rang suprême de l'égoïsme et souvent de l'irrationnel. Wells ramène clairement l'Homme à sa condition animale en inversant sa position dans la chaîne alimentaire dès lors que des créatures supérieures viennent prendre possession du territoire. Il remet tout simplement l'Homme à sa place, et interroge sans détours les Britanniques sur leur empire colonial jugé à l'époque invulnérable et surpuissant. Il rappelle à tout un chacun que nous ne sommes faits que de chair et qu'un rien (ici de simples rayons thermiques ou de la fumée toxique) peut nous envoyer aux oubliettes, qui que nous soyons. C'est surtout son moyen de rappeler que l'envahisseur peut aussi être l'envahi.
Certes ça peut souvent être long, Wells, comme Jules Verne, étant féru de descriptions et de détails hyper précis en ce qui concerne les lieux et les mouvements de toute chose ou personne. Mais c'est un livre magistral que l'on ne peut se permettre d'éviter, surtout si la science-fiction est un genre qui nous tient à coeur. La fin peut paraître facile, mais le narrateur qui s'interroge sur la possibilité qu'un jour cela se reproduise montre une clairvoyance affolante de l'auteur sur l'insouciance effarante du genre humain, trop imbu de sa domination supputée.
A lire, parce que comme Jules Verne, H. G. Wells était un visionnaire, et qu'il avait déjà compris que cent ans plus tard les choses auraient peu changé et que les envahisseurs de la liberté et de la vie c'est pas les aliens, mais nous.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Wells est un mythe vivant, un auteur que j'ai toujours voulu découvrir de par son oeuvre, je connaissais le film de Spielberg et c'est donc avec beaucoup d'envie que je me suis jeté sur La guerre des mondes, un roman écrit au XIXe, dur à imaginer !

En effet, même sans connaitre, dès le départ, le décor est posé : « Personne n'aurait cru, dans les dernières années du XIXè siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles. ». Un roman traitant d'une vie extra-terrestre et même plus précisément Martienne. Cela peut nous faire sourire, mais replaçons nous dans le contexte, imaginez un contemporain écrire que nous pouvons aller sur Mars, développer une nouvelle civilisation tandis que dans 20 ans, lorsque nous y serons, l'équipe envoyée ne trouvera aucune trace d'eau sous le sol et donc une invasion impossible de cette planète morte. C'est la même chose ici, Wells, dans ce contexte scientifique en pleine expansion s'est vu à penser à des créatures peuplant des planètes proches ! Rien d'affolant la dedans et même rien de dépassé !

Oui c'est un livre moderne, j'ai même était frappé par la force de cette modernité, le cadre scientifique jouant un grand rôle dans cet étonnement. D'un côté, l'Angleterre du XIXe et ses omnibus et autres charrettes tirés par de bon vieux chevaux. de l'autre, l'acier, la technologie, la destruction, la force des envahisseurs devant lesquels la toute-puissance humaine est ridicule. Cette puissance humaine qui est d'ailleurs très critiquée durant cet ouvrage et même ridiculisée ! Wells traite de la relation Homme/Animaux dans ce temps où la colonisation est prospère faisant également penser à la domination de l'Homme sur l'Homme encore d'actualité. Il prend également du recul sur cette société et imagine de par ce dialogue de fin avec l'artilleur, particulièrement réussi, les fondements d'une nouvelle société, plus ou moins humaine ou animale.

Bref, une histoire qui nous est conté par un journaliste. Il y raconte son expérience suite à l'arrivée des martiens mais également le vécu de son frère au coeur de Londres lors de la panique générale. Une histoire passionnante bourrée de rebondissement de de voyages, impossible de s'ennuyer ! Les descriptions sont très complètes et permettent de visualiser parfaitement des choses impossible à se mettre en tête comme ces mains mécaniques ou encore ces larves de martiens sans corps, poussant la description jusqu'à l'anatomie comparée ! Comment peut-on rendre plus réelle cette invasion ?

Et puis le dénouement (attention spoiler!) que je connaissais déjà via le film de 2005, une fin qui ridiculise la toute-puissance des envahisseurs, de simples et minuscules unicellulaire au pouvoir tellement grand, mettent fin à tout cela. On connait trop bien l'effet des bactéries, virus et autres champignons sur notre organisme, menant parfois aux épidémies, comment peut-on imaginer que les martiens, au milieu de tous ces cadavres humains sur une terre inconnue, puissent survivre ? Et bien il fallait y penser et tout cela replace l'Homme dans l'évolution, se croyant supérieur, Darwin encore malmené à cette époque par une majorité de personne, restant figé sur la classification d'Aristote. Non les unicellulaires ne sont pas moins forts et moins évolués que nous pauvres humains, juste moins complexe et pourtant bien plus efficace.

Au final, un livre frappant de modernité, je le répète, qui se finit trop rapidement, faisant passé 200 pages de récits pouvant être résumé avec 5 fois moins de pages mais qui passe tout de même extrêmement vite et sans lourdeur. C'est bien là la force de ce livre. Une impression de livre très complet tandis qu'on en redemande !
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Incroyable roman qu'à écrit H .G. Wells. Avant de se plonger dans son oeuvre, il faut d'abord se mettre dans le contexte, il fut écrit et publié en 1898, sous le nom original de the War of eh Worlds, soit bien avant toutes les inventions qui ont révolutionné et pervertie notre vie. Il est vrai qu'avec le recul, il peut paraître risible lorsque l'on connaît maintenant que Mars est une planète morte, bien que l'on ait découvert de l'eau. Enfin, il faut savoir faire abstraction de ces quelques inepties qui, à l'époque était tout à fait plausible.

Ainsi, j'ai commencé à lire les premières pages et, un constat, c'est vraiment bien écrit, c'est fluide et prenant, même si le style à un peu vieillit. Un récit condensé où il y a très peu de dialogue, un récit qui se veut d'avantage profond. Il est découpé en deux parties. La première est d'avantage axée sur la guerre, les êtres-humains tentent de se battre avec leurs propres armes. En 1898, l'aviation n'était pas créé, le gaz fut employé durant la première guerre mondiale tout comme le tank. Et bien, les martiens ont développé des armes similaires. La deuxième partie est orienté sur la survie.

Ce qui était très intéressant dans ce livre, c'était les thèses scientifiques. Comme la pesanteur sur Mars moins importante, les martiens ne peuvent pas se mettre debout au risque de voir leurs os se fracturer. J'ai bien aimé aussi, la réflexion, que les martiens pouvait-être une évolution de notre espèce. Pour finir, que je trouve farfelus, mais c'est ce qui fait le charme de ce livre, vu que Mars est rouge, les végétaux qui poussent sont de la même couleur, ces mêmes plantes se sont installés et ont colonisé la Terre. Quand on sait que le feuillage d'un végétal ne peut-être toujours rouge, lié aux fréquences lumineuses, hormis dans les fonds marins où là ces autres fréquences ne sont pas présente.

En tout, cas, c'est un chef-d'oeuvre de la littérature science-fiction. Un très vieux roman précurseur où l'auteur aura eu une vision étonnante, voir avant-gardiste du monde qu'il l'aura précédé.
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