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sur 3394 notes
"La guerre des mondes" du très anglais Herbert George Wells n'est pas le chef-d'oeuvre attendu mais c'est un roman qui m'a beaucoup plus intéressée que son adaptation américaine de 1953 assez ratée.
Il est vrai que le roman a parfois un petit côté désuet mais cela fait partie du charme de ce classique.
On est à la fin du 19ème siècle et je suis quand même impressionnée par cette idée qu'a eu l'auteur : des êtres technologiquement supérieurs vivant sur la planète Mars dont l'environnement n'est plus viable deviennent des envahisseurs et détruisent un peuple pour occuper son espace. Je trouve cette fiction avant-gardiste dont le thème principal, l'attaque des martiens, a été repris de nombreuses fois par la suite. Il y a aussi plusieurs lectures possibles mais la mienne est restée sur son genre le plus simple, l'anticipation.
Si les scènes d'attaques sont redondantes et parfois un peu trop longues certains passages sont impressionnants si l'on considère l'état de la science de l'époque.
J'ai trouvé que les extraterrestres ressemblait un peu à E.T. ce qui ne les rend pas vraiment terrifiants sans leurs machines. Pour moi, le passage le plus réussi est celui de la recherche de nourriture racontée par le narrateur épuisé, dans les débris laissés par les martiens qui ont tout anéanti avec leurs rayons ardents. Cela m'a fait penser à "La route" de Cormac McCarthy, certes avec une intensité moindre mais quand même (c'était plus d'un siècle avant).
Ce qui est bien vu par Wells c'est la vision des terriens sans que l'on ne sache rien des envahisseurs. Cela lui permet des réflexions sur la condition humaine plus ou moins réussies. Et puis, il y a la fin qui est surprenante car elle semble plausible, surtout par les temps qui courent.


Challenge Multi-défis 2022
Challenge XIXème siècle 2022
Challenge XXème siècle illimité
Challenge ABC 2021-2022
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A l'époque victorienne, des météorites atterrissent au Royaume-Uni, de grosses sphères qui contiennent des martiens. Ils veulent conquérir la Terre avec leur rayon ardent, leurs plantes rouges et se nourrirent des humains.

Il n'est jamais trop tard pour lire un classique. J'ai beaucoup aimé cette histoire écrite il y a plus d'un siècle. H.G. Wells avait une imagination débordante appuyée par des faits scientifiques. Par contre, j'ai eu du mal avec les descriptions des martiens. Les descriptions étaient trop détaillées pour me permettre de les visualiser. Même si le final semble trop évident, il est, à mon sens, d'une logique implacable.
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Publié en 1898, @la guerre des mondes est un roman d'une très grande modernité ; page turner d'une très grande efficacité et intelligence ; combinant considérations scientifiques aussi bien que philosophiques.

Bon le pitch tout le monde connaît, des martiens arrivent sur terre et tirent sur tout ce qui bouge, un peu comme dans Mars Attack mais ici ce n'est pas la chanson de la grand-mère qui aura raison des envahisseurs mais quelque chose que malheureusement nous ne connaissons que trop bien, à savoir des bactéries contre lesquelles nos Martiens ne sont pas préparés physiologiquement.

H.G.Wells nous immerge dans la lutte d'un homme pour sa survie dans cette apocalypse, nous le suivons dans sa fuite ou caché dans une maison, telle une bête traquée, d'où il observe les Martiens pompant le sang des humains pour se nourrir.
Les descriptions sont criantes de vérité lorsqu'il raconte les scènes de panique de la population.Les gens se bousculent, poussent, renversent les plus faibles les piétinant s'ils ne se relèvent pas assez vite, quelques actes de courage viennent heureusement apporter un peu d'humanité.
Dans le roman, l'Homme n'est plus le prédateur mais une simple proie et Wells pose la question de notre comportement vis à vis des animaux.

Ce roman fut une très bonne surprise car là où je m'attendais à une lecture surannée, ce ne fut pas du tout le cas et j'ai passé une très bon moment de lecture.

Challenge solidaire
Challenge Xxème siècle
Challenge multi-défis
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Précurseur de la science-fiction comme genre noble, c'est sans doute également une des premières invasions de la Terre par des extraterrestres. Ils sont terribles, destructeurs, meurtriers, mais par chance, pas indestructibles. En fait, un petit rien suffit. Pas une arme à feu, pas l'armée, non un virus, un microbe et les voila cloué au sol par un rhume.
Un roman dont il me reste quelques bribes, pas beaucoup. Assez pour pouvoir dire que c'est un roman sérieux, bien construit, cohérent et qu'il mérite sa place parmi les grands romans du 20è siècle. C'est de la SF préhistorique, mais n'est-ce pas sur de bonnes bases que l'on bâtit les grands genres ?

Challenge 20è siècle
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Angleterre, 1894. Un mystérieux cylindre s'écrase dans un champ. L'invasion martienne vient de commencer.

Ce classique de la SF est l'un des premiers romans (le premier?) à raconter une invasion alien et c'est ce qui le rend si intéressant. L'auteur nous décrit essentiellement la réaction des gens, à travers le récit d'un narrateur sans nom qui est le témoin des évènements. L'inconvénient étant que ce témoin ne sait pas grand chose de ce qui se passe et est surtout occupé à fuir ou se cacher tout au long de l'histoire.

Ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est la description des Martiens et de leur technologie. On en sait peu à ce sujet, mais ce qui en est montré est très différent de ce à quoi la SF contemporaine nous a habitués à mon avis. D'autre part, la conclusion de l'histoire est originale et perspicace. La façon qu'a Wells D aborder son sujet est vraiment intéressante.

Ce qui a pêché, pour moi, c'est à peu près tout le reste. J'avais l'impression qu'on tournait en rond, que les chapitres se ressemblaient tous et qu'on n'apprenait pas grand chose sur le déroulé des évènements. D'autre part, la plume de l'auteur, si elle est assez agréable, est un peu vieillotte et contribue à donner un rythme un peu fastidieux au récit.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé l'exercice intellectuel auquel se livre l'auteur très intéressant, mais dans les faits, j'ai trouvé le temps long malgré la brièveté du roman et je ressors avec l'impression qu'une nouvelle aurait largement suffi pour développer cette histoire.

Une lecture assez mitigée pour moi, à lire si vous êtes curieux de découvrir un classique de la SF.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Eloignons-nous un peu de la rentrée littéraire 2017 pour découvrir un classique britannique, un joyau de science-fiction : La Guerre des mondes de H.G. Wells, publié en 1898.

En 1894, des astronomes sont témoins d'une activité étrange sur la planète Mars, qui ressemble à l'éruption d'un volcan ou à une explosion de gaz. La Terre est suspendue à son télescope pour visionner ces étonnants phénomènes qui se produisent à la même heure pendant dix jours. Puis plus rien. Ah oui, sauf ces drôles de météores qui s'écrasent sur la planète Terre. Des météores ? Non ! Plutôt des cylindres en matériau inconnu, habités par des créatures extra-terrestres. Qui ne sont pas venues en paix.

Quel livre, quelle épopée. C'est un roman magistral. Par son imagination. Par son réalisme. Par sa clairvoyance. Il y a plus d'un siècle, avant que les hommes ne volent, avant que l'on n'aille dans l'espace, avant les guerres et la bombe atomique, H.G. Wells avait déjà presque tout imaginé. Tout est né, sans aucune influence extérieure, dans l'esprit de cet écrivain de génie. (à moins qu'avec sa machine à explorer le temps, il ait vu le futur… mais ça, c'est une autre histoire !)

Ce qui fait la force de ce livre, c'est sa simplicité. Les faits sont annoncés sobrement, les explications scientifiques sont limpides, plausibles. Ce n'est pas tiré par les cheveux, rien d'abracadabrant, de fantaisiste. Tout semble si réel que le lecteur y croit à 200 %.
Ici, les personnages sont secondaires, seuls l'intrigue, les événements comptent. le lecteur est captivé, accroché dès les premières lignes. Pas de temps perdu, pas de digression. On ne sait rien du narrateur, sauf qu'il est marié et a un frère. Je ne sais même plus si le lecteur apprend son prénom tellement c'est secondaire. Les autres personnages sont l'Artilleur ou le Vicaire. On n'entre pas dans les détails. Car l'important n'est pas là, l'important, ce sont ces envahisseurs.

C'est une lecture qui fait froid dans le dos car la vision de l'humanité de H.G. Wells en 1898 ne s'éloigne pas beaucoup de ce qu'elle est devenue. Et sa vision n'était pas optimiste, l'humanité s'est enfoncée dans ce qu'il dénonçait.
Cela sonne comme un avertissement car n'oublions pas que les Martiens attaquent la Terre car ils ont épuisé les ressources de leur planète (ça vous rappelle rien ?) et *attention spoiler* ce ne sont pas les hommes qui ont vaincu les Martiens – ils étaient anéantis, finis, détruits – mais les bactéries de la Terre qui ont eu raison de ces corps étrangers. Un happy end de justesse, quoi !

Merci à l'opération Masse Critique de Babelio et aux éditions Omnibus de me faire découvrir ce roman dans une superbe réédition des illustrations d'époque d'Alvim Corrêa, artiste contemporain de l'auteur, qui avait si bien compris la profondeur, la démesure du roman, et partage sa vision angoissante et si fidèle de l'apocalypse. Un magnifique ouvrage.

Une lecture incontournable. Un classique à mettre entre toutes les mains !
Lien : http://brontedivine.com/2017..
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La guerre des mondes est considéré comme un classique de la science-fiction populaire, réédité, puis adapté au cinéma et en bande-dessiné, il est encore aujourd'hui largement plébiscité et lu dans le monde entier.

H. G. Wells narre la descente des extraterrestres sur Terre et leur invasion progressive de l'Angleterre. Ces Martiens, décrits comme des immenses robots dotés d'un oeil supersonique qui projette des rayons lasers capables de tout détruire, font la curiosité des habitants. Mais sitôt admis leur état primitif et surtout leur danger pour l'être humain et la planète, les habitants prennent la fuite, en espérant échapper aux martiens. Les descriptions sont concrètes, on ressent la peur tenace face à l'inconnu, puis on se prend à fuir, terrorisés, aux côtés de la population.


Je dois reconnaître l'imagination débordante de l'auteur, qui, à la fin du XIXème siècle, a su bâtir un univers dystopique, noir et fracturé, avant même d'avoir traversé la terrible première guerre mondiale.

A travers ce récit, l'auteur, sans doute un peu visionnaire, nous enjoint à réfléchir sur la guerre, son déclenchement, ses effets, ses conséquences. Il nous dépeint une armée anglaise vieillissante, dénuée d'artillerie lourde, incapable de défendre convenablement son pays contre de potentiels envahisseurs. L'armée semble déstabilisée, craintive, pas organisée puis clairement inutile face à un type d'ennemi à qui personne n'avait jamais songé. Un parallèle que l'on peut aisément faire suite à la crise sanitaire qui a frappé le monde entier en 2019, une crise conséquente, que personne, ou presque, n'aurait pu imaginer et envisager. On peut également se questionner sur la place de l'homme dans l'humanité, sur sa raison d'être et plus globalement, sur le futur de la planète. Des réflexions philosophiques aussi intéressantes que terrifiantes.

Côté narratif, malgré tout l'estime que j'ai pour l'auteur, sa créativité et son oeuvre, je n'ai pas franchement adhéré à l'histoire. Je l'ai trouvé, somme toute, assez vieillissante, dotée de plusieurs longueurs pénibles à la lecture, puis plate, sans rebondissement notable, avec un protagoniste peu attachant. Sans doute est-ce un défaut dû à la brièveté du récit, 300 pages seulement, alors que celui-ci aurait mérité d'être plus longuement développé, afin de s'y plonger plus profondément.

Un classique de la science-fiction qui traverse les ans, avec quelques rides et lourdeurs. H. G. Wells raconte l'invasion d'extraterrestres sur Londres et nous amène à réfléchir sur la guerre, ses risques et ses conséquences, mais aussi sur la place de l'homme dans l'humanité.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Dans une Angleterre de fin de XIXème siècle ou l'on pense tout maitriser, la chute de cylindres métalliques abritant des martiens qui vont mettre le pays a feu et a sang va changer la donne.

Grand classique de la SF que l'on se doit de connaitre si l'on apprécie un tant soit peu le genre, je constate comme beaucoup que ce texte a malheureusement mal vieilli. J'avais pourtant pris beaucoup de plaisir a lire "L'ile du docteur Moreau" et j'avais bien aimé "L'homme invisible" mais la j'ai beaucoup moins accroché. Je signale également que je l'ai écouté en version audio et que cela a pu changer un peu ma vision des choses.
Cette invasion et la fuite qui en découle m'ont donné l'impression de regarder un film de série Z, pas déplaisant, mais trop exagéré pour que ça me passionne. Aux scènes d'action dans lesquelles les martiens-poulpes (mais d'ou vient cette obsession du poulpe en littérature) tirent sur tout en semant la dévastation sur leur passage ou réparent leur machine succèdent des scènes avec des personnages sans profondeur dont le sort nous importe peu.
Malgré tout des réflexions intéressantes parsèment le texte, sur la place de l'homme ou plutôt ce qu'il croit être sa place entre autres, et j'imagine très bien qu'au moment de sa publication en 1898 cette description d'une invasion extraterrestre devait être incroyable. C'est dommage que je n'ai pas du tout réussi a le lire avec les yeux d'une autre époque mais il en reste un bon roman a découvrir pour ce qu'il est , un classique aujourd'hui qui a certainement révolutionné la SF a l'époque et une lecture ma foi sympathique.
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J'avais adoré le film de Steven Spielberg, alors je me suis dit "pourquoi pas lire le livre ?" Et bien j'ai drôlement bien fait !
On retrouve bien évidemment la même trame, à savoir l'invasion de notre planète par des martiens pas super gentils, mais cette fois-ci dans son contexte initial, à savoir l'Angleterre victorienne. Les événements sont vus par un jeune écrivain, habitant à côté de l'impact du premier vaisseau, qui nous fait vivre toutes les étapes de cette guerre bien inégale. Car malgré leur sentiment de supériorité sur ces êtres qu'ils estiment répugnants, les hommes sont en fait sans défense...
C'est incroyable de voir qu'un roman écrit il y a plus de 120 ans peut être aussi moderne. Il faut dire que H. G. Wells est vu comme le Jules Verne britannique, et le livre est plein d'inventivité, la principale étant qu'il a été le premier à imaginer l'arrivée sur Terre des martiens. Quand on pense à tout ce qui en a suivi, c'était hyper novateur !
Bref, J'ai adoré.
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« La guerre des mondes » est un roman passionnant, effrayant, foisonnant d'idées d'une force peu commune.
Wells, homme de gauche aurait voulu écrire une dénonciation du colonialisme ou des hommes (souvent blancs) asservissaient des populations entières de gens qu'ils considéraient comme des animaux.
Il y a aussi une captivante interrogation sur la prétendue supériorité de l'homme sur l'espèce animale.
Mais plus que ces grands thèmes de fond, j'ai apprécié les réflexions au vitriol contre les hommes attachés à leurs biens personnels, contre la religion, avec la présence d'un vicaire complètement dépassé par les évènements qui ne voit que dans l'invasion que l'accomplissement d'un châtiment divin et qui basculant dans la folie contraint le héros à un assassinat.
Il y a aussi une charge inouïe contre la bureaucratie, ces employés à la vie minable qui accepteront très vite la nouvelle loi du plus fort et de devenir du bétail pour Martiens avant d'être placidement saignés.
Encore plus intéressant est le personnage du soldat survivant, rêvant de fonder une nouvelle société souterraine, alors qu'on pourrait penser le héros (et donc Wells ?) séduit par ses idées, ce dernier se détourne en le qualifiant d'utopiste, de rêveur.
On serait donc tenté d'y voir une forme de condamnation de la révolution …
Au résumé si j'avais trouvé le film intéressant, le livre est comme souvent encore plus passionnant et constitue un des meilleurs livres de science fiction que j'ai lus de ma vie.
On pourra donc reprocher au film de Spielberg d'avoir changé le lieu de l'action, délaissant la Grande Bretagne pour les Etats-Unis et d'avoir quelque peu gommé le discours de gauche Wellsien.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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