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3,85

sur 3394 notes
Le texte de Wells est un texte bien écrit et la science-fiction comme genre sollicité ( pour ne pas dire crée ) par l'auteur est ici à sa pleine maturité .

C'est un texte assez court ( hors préface) , trépident , spectaculaire , une course-fuite pour la survie de personnages systématiquement ballotés par l'infortune , la perte de repère , la perte brutale de dignité , dans un monde ravagé intégralement . Devenus de véritables « riens « et brutalement projetés dans la terreur véritable et dans un environnement radicalement imprévisible . Un cadre qui est le théâtre d'une errance hallucinée.

En pratiquement un rien de temps , brutal , la civilisation s'effondre et naufrage .
Les êtres humains sont réduits à la solitude , à la poursuite de la survie au quotidien , une fuite éperdue pour échapper à des prédateurs impitoyables , avec des solutions qui s'effondrent comme des piles de dominos . Une humanité réduite au statut de lombrics pris dans les fourches caudines du jardinier envahisseur .
Une errance en compagnie aussi d'un personnage perdu dans une solitude individuelle , existentielle , palpable , intense et dense.

La langue a vieillie certes , mais elle est de qualité ( classique) et elle emporte le lecteur sans difficulté dans ce monde défiguré .

Il y a deux grands classiques de SF que vous devez découvrir en lecture , hormis Orwell .
Ces deux textes de qualités , dont la guerre des mondes qui fonde la science-fiction populaire édifiante à thèse , alors que le second , La planète des singes l'illustre brillamment :
- La planète des singes traite de la ségrégation et de racisme à une époque brulante .
- La guerre des mondes est un réquisitoire contre la colonisation violente ( Las Casas n'est pas très loin sur le fond du texte ) et aussi ce réquisitoire , est également un véritable Imago des grands conflits ravageurs , qu'un auteur lucide de la fin du XIXe siècle , à parfaitement sentis venir.

La fin du roman, La guerre des mondes , est délicieuse pour deux raisons .

D'abord , elle est délicieusement science-fictionnelle au titre du merveilleux scientifique à la sauce rationnelle .
Ensuite , elle montre le désarrois intérieur de l'auteur , car ce n'est pas la force ou la volonté qui sauve le monde ( au contraire des personnages ) . Mais c'est une sorte d'entropie arbitraire , fataliste et systémique qui le sauve , et c'est la raison pour laquelle la perte et la douleur résonnent si fort dans ce texte visionnaire , comme il raisonne dans la somme des âmes des êtres réduits à néant par leur semblables ( pas si semblables ) dans la longue histoire de l'humanité , pas très humaine .
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Ce mois-ci, il me fallait lire un livre qui a été adapté à l'écran. J'avais tellement le choix que je n'arrivais pas à me décider. C'est donc mon fils qui l'a fait pour moi et en est ressorti "La guerre des mondes" de H.G. Wells, qu'il a fallu sortir d'un coma profond puisque ça doit bien faire au moins cinq ans qu'il roupille sur l'une de mes étagères... Faut dire aussi que j'ai vu le film peu de temps après l'avoir acquis, que je n'ai pas du tout aimé et que ça m'a bien refroidi. Si j'avais su que le film n'avait en fait strictement rien à voir avec le roman, je l'aurais certainement lu bien plus tôt. Mais bon, voilà qui est fait et je n'ai aucun regret. Il n'a peut-être pas bien vieilli sur tous les plans, notamment du point de vue scientifique, mais c'est tout de même une chouette lecture qu'il faut savoir remettre dans son contexte puisqu'il a été publié en 1898.

Dans ce récit, si sont bien nommés tous les lieux avec précision (villes, quartiers, rues) dans lesquels se déroule l'action (dans le Surrey et à Londres essentiellement), peu de personnages le sont, pas même le narrateur. Ce n'est en rien dérangeant, d'ailleurs je ne m'en suis aperçu alors que ma lecture était déjà bien entamée.

Nous sommes à la fin du XIXe siècle, six ans se sont écoulés depuis l'invasion des Martiens. le narrateur, que je devine être écrivain (ou quelque chose qui s'en rapproche) décide de mettre sur papier comment il a vécu les événements. le voilà donc qu'il débute son récit à la veille de l'arrivée des Martiens, un vendredi soir comme les autres, si ce n'est que la planète Mars est en opposition avec la Terre, c'est-à-dire que c'est le moment où elles sont le plus proche l'une de l'autre. Pour ceux qui auraient eu l'occasion de l'observer au télescope cette nuit-là, ils y auraient vu des phénomènes étranges, sans pour autant pouvoir les expliquer. En fait, il s'avère que les Martiens y projetaient leurs premiers colons...

De là, s'ensuit tout un récit riche en événements et en émotions. le narrateur ayant fait le choix de parler à la première personne, nous (re)vivons cette invasion comme si nous y étions. Rien est oublié et chaque étape est scrupuleusement dépeinte : l'arrivée du premier des dix cylindres qui transportent les Martiens, la curiosité des gens, la foule tout autour du cratère, puis les premiers affrontements, la panique, la confusion et le désordre, la fuite, les destructions et la progression des Martiens, etc. de temps à autre, le narrateur nous rapporte ce que son frère a vécu de son côté (il faisait partie des personnes qui ont quitté Londres précipitamment) pendant que lui-même est coincé dans le Surrey, aux premières loges, nous permettant de suivre les événements sur deux perspectives.

H.G. Wells met un point d'honneur à tout bien nous décrire tout en gardant un style très entraînant, même très moderne pour un livre qui a plus de cent ans. On peut tout facilement imaginer : les Martiens, les tripodes, leurs attaques, l'environnement dévasté, les incendies, la panique, la peur, etc. On ne nous laisse pas le temps de s'ennuyer, il s'en passe de tous les côtés.

D'autant que parallèlement, H.G. Wells met les humains à l'état de fourmis et qu'il donne clairement à réfléchir sur la façon dont on traite les êtres considérés comme "inférieurs" (animaux, indiens/autochtones). Ici, les Martiens sont les êtres supérieurs, parce qu'intellectuellement bien plus avancés que les humains, leur donnant le droit de les traiter comme des animaux. Subtilement, il nous invite à ouvrir les yeux sur nos propres comportements :

« Avant de les juger trop sévèrement, il faut nous remettre en mémoire quelles entières et barbares destructions furent accomplies par notre propre race, non seulement sur des espèces animales, comme le bison et le dodo, mais sur les races humaines inférieures. Les Tasmaniens, en dépit de leur conformation humaine, furent en l'espace de cinquante ans entièrement balayés du monde dans une guerre d'extermination engagée par les immigrants européens. Sommes-nous de tels apôtres de miséricorde que nous puissions nous plaindre de ce que les Martiens aient fait la guerre dans ce même esprit ? »

Je ne me souviens plus du tout de la fin du film (l'ai-je seulement vue ?), pourtant j'ai compris celle de H.G. Wells bien avant les derniers chapitres. Mais ce n'est pas grave, j'ai tout de même passé un bon moment et je suis contente de l'avoir enfin lu.
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Ma lecture de la guerre des mondes remonte à plus de trente années.
C'est mon père qui m'avait passé le roman, sous une forme brochée et splendidement illustrée d'images en noir et gris.
Et c'est ainsi que je me remémore cette belle découverte de l'oeuvre-mère de la science fiction, d'une anticipation dont le thème (L'invasion extra-terrestre) n'a jamais cessé d'alimenter la littérature de l'imaginaire et lui faire prendre des routes toujours plus lointaines avec des messages et paraboles renouvelées.
Ce récit fondateur, toujours réédité et adapté au cinéma et en bande dessiné, n' a pas su, à mes yeux, prendre une ride. L'excellente adaptation
cinématographique de Spielberg n'a fait qu'en moderniser le décor.
En 1946, le numéro 1 du nouvel hebdomadaire Tintin, débutait la publication en feuilleton,de La Guerre des mondes illustrée par Edgar-Pierre Jacobs, le père de Blake et Mortimer. Ces dernier démaraient leur première aventure en dernière page du même numéro 1 de Tintin!
Un livre mythique, donc, que cette histoire de la guerre des mondes... et qui doit beaucoup, aussi, à ces artistes qui l'illustrèrent et en augmentèrent ainsi l'agrément de la lecture.
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C'est à l'occasion de la sortie de deux (oui, deux) séries intitulées « La guerre des mondes » que je me suis enfin décidée à me plonger dans la lecture de cet auteur dont pour l'instant je n'avais lu que « la machine à explorer le temps ».
Il faut dire question imagination, H.G Wells n'est pas le dernier de la classe, puisqu'il est considéré par beaucoup comme le père de la science-fiction moderne.
Au cours de cette lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux lecteurs de l'époque de H.G Wells : certains devaient considérer ce livre plus comme un livre d'horreur que de science-fiction. En effet, l'auteur met en scène avec beaucoup de brio la panique qui s'empare des anglais lorsque les tripodes commencent à attaquer et se diriger vers Londres. Et je ne parle même pas de la description fort détaillée des martiens qui sont aux commandes de ces machines (ou devrais-je dire robots ?), car H.G Wells nous en dresse un portrait bien plus affreux que celui classique des petits hommes verts et il faut bien rajouter qu'ils n'ont rien pour plaire, ces aliens…
L'impact sur la population de l'époque n'était certes pas le même que maintenant, plus d'un siècle plus tard…. J'avoue que je me suis plus à m'imaginer les réactions des lecteurs à l'époque de la sortie du livre…
Le message que H.G. Wells passe aussi à l'époque est clair : ce livre est aussi une fervente critique du colonialisme et de l'impérialisme anglais…
J'ai regardé la mini-série que la BBC en a tiré et je dois reconnaitre qu'ils sont restés plus que fidèles à l'esprit du livre. Avec un petit clin d'oeil à l'auteur, puisque le héros de la série est quant à lui accompagné de sa future épouse et ancienne étudiante : Amy ( Wells a épousé en secondes noces une de ses étudiantes du même prénom )


Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Solidaire 2020
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J'ai voulu lire un grand classique de la science-fiction et j'ai eu ainsi l'occasion de découvrir ce que signifiait « un livre qui avait mal vieilli » !

C'est avec ce genre de lecture qu'on se rend parfaitement compte du temps qui passe et de quelle manière a évolué l'écriture au fil des années. Ce roman est vraiment lourd à lire, l'écriture y est vraiment dépassée et hors de notre temps. C'est un peu Sherlock Holmes au pays des extra-terrestres. L'histoire n'est pas très intéressante car finalement il ne se passe à peu près rien tout au long des 400 pages. En tout cas vous n'en saurez pas plus sur ces étranges extra-terrestres qui envahissent la terre.

Le meilleur résumé du livre se trouve écrit par l'auteur lui-même dans l'épilogue : « En terminant mon récit, je regrette de n'avoir pu contribuer qu'en une si faible mesure à jeter quelque clarté sur maintes questions controversées et qu'on discute encore. Sous un certain rapport, j'encourrai certainement des critiques, mais mon domaine particulier est la philosophie spéculative. »

Tout est là, dans ce petit paragraphe, une écriture d'un temps passé et une histoire philosophique spéculative sans grand intérêt.

Pas de héros, pas de solutions, pas de réponses, pas de guerre ni de grande confrontation, enfin bref, les extra-terrestres sont juste un prétexte à raconter une tranche de vie d'un homme sans grand intérêt.
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Un classique de la science-fiction : des Martiens qui attaquent l'Angleterre en détruisant tout sur leur passage.
Mais d'où venait cette idée de Martiens à la fin du dix-neuvième siècle? C'est que des astronomes avaient découvert des stries à la surface de Mars et l'imagination populaire aussi bien que scientifique s'étaient enflammées : ces « canaux » à la surface de la planète étaient sûrement des constructions d'êtres intelligents. le thème des Martiens faisait son entrée dans la littérature de science-fiction à travers des auteurs comme H.G. Wells.

Il ne s'agit cependant pas ici de petits hommes verts pacifiques, mais des créatures hautement dangereuses pour l'espèce humaine. Non pas qu'elles soient nécessairement belliqueuses, mais elles envahissent la planète pour y vivre et n'ont que faire de la vermine qui y habite.

Le texte n'est pas sans amener quelques réflexions philosophiques : malgré toutes les destructions qu'ils infligent, ces Martiens envahisseurs ne se comportent-ils pas comme nous les humains nous comportons envers les autres êtres vivants auxquels nous n'attribuons pas d'importance?

Une histoire effrayante, heureusement qu' on sait qu'elle finira bien, puisqu'on constate maintenant que les humains ont survécu jusqu'au vingt-et-unième siècle...
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Après la lecture en demi-teintes de "La machine à explorer le temps", j'ai voulu réitérer l'expérience Wells avec l'un de ses autres grands romans, "La guerre des mondes". Bien m'en a pris, j'ai été plus immergée dans le récit que précédemment.

Le narrateur, que l'on devine écrivain et philosophe, très attentif aux sciences au sens large et aux technologies émergentes, se trouve être le témoin d'un événement pour le moins sensationnel : l'invasion de l'Angleterre par... les Martiens ! Il nous entraîne à sa suite dans la découverte de l'OVNI échoué à quelques encablures de Londres, et tout comme lui, on se demande si ce qui va s'extraire de la "soucoupe volante" est humain, inhumain, bienveillant ou malveillant.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'instantanéité de la narration. Ici, le lecteur n'anticipe pas ce qui va arriver (sauf dans le cas d'une relecture) et c'est avec les yeux du narrateur qu'il va de découverte en découverte, à son rythme, et c'est avec ses sentiments qu'il ressent les situations et l'action. de là, une tension et un suspense bienvenus pour stimuler mon intérêt pour un roman de science-fiction qui commence pourtant à dater.

Et voici la seconde chose que j'ai particulièrement appréciée (à me demander pourquoi je ne l'ai pas plus goûtée avec "La machine à explorer le temps", logique quand tu nous tiens...), l'aspect clairement précurseur de ce type de roman. Pendant toute ma lecture, j'ai fait l'effort de me transporter en imagination en 1898, année de parution de "La guerre des mondes", essayant de lire le roman avec les yeux d'un lecteur de cette période charnière que constituent les années 1880-1920 pour tout ce qui touche au progrès technologique, à la connaissance astronomique et aux découvertes scientifiques. J'imagine sans peine l'étonnement et/ou l'effroi d'un tel lecteur devant le spectacle d'une des premières dystopies de la littérature.

Malgré ces points positifs, mon ressenti reste assez loin de l'emballement passionné et là, je crois bien savoir pourquoi. Je ne parviens jamais en effet à m'attacher à un personnage dont j'ignore le nom et sur lequel l'auteur donne très peu d'informations personnelles. Dans ces cas-là, comme ici, je me sens toujours un peu "en dehors" du récit, je n'arrive pas à complètement m'en imprégner. C'est ce point qui me freinera sans doute à lire "L'homme invisible", le troisième célèbre roman de l'auteur.


Challenge Petit Bac 2017 - 2018
Challenge XXème siècle
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Classique parmi les classiques, premier du genre, La guerre des mondes résiste au temps en dépit de son caractère désuet. Même si l'envahisseur est un Martien envoyé sur la Terre dans une sorte de boule de canon, même si en le découvrant et avant que tout ne s'effondre on prend le temps d'aller siroter, une tasse de thé, même si ce ne sont pas les voitures qui manquent d'essence pour fuir mais les chevaux des fiacres qui s'écroulent sur les routes, la construction du récit en épisodes est très moderne et surtout l'évocation de la psychologie des foules face au danger suprême est parfaitement juste et intemporelle.
Je pensais m'ennuyer un peu, j'ai été happée.
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"la Guerre des Mondes" est une des oeuvres qui fondèrent le genre science-fiction. Écrite par l'anglais Herbert Georges Wells, elle est aussi devenue un classique de l'auteur.

C'est sans doute le premier récit de l'Histoire à mettre en scène la confrontation entre l'humanité et une civilisation extraterrestre, à savoir les martiens. C'est à partir de ce roman que commencera à s'élaborer la figure littéraire de l'alien ; tout débuta donc par une invasion et une guerre.

Comme tout bon livre de SF, "la Guerre des Mondes" dit avant tout quelque chose de son époque. L'empire britannique est alors à l'apogée de sa puissance, notamment grâce à sa flotte de guerre. Wells prend ici un malin plaisir à inverser les rôles et à confronter la société britannique à une puissance technologique largement supérieure (les fameux tripodes). L'auteur, en effet, ne faisait pas mystère de ses positions critiques vis-à-vis de l'empire et des souffrances qu'il infligeait aux populations locales.

C'est donc faire preuve d'un certain sens de la subversion et de l'ironie que de mettre en scène une bataille navale qui verra les bâtiments anglais détruits par les tripodes et leurs rayons ardents, quand bien même ceux-ci sont d'origine extraterrestre. La fin est également des plus savoureuse, et ce qui vient à bout des méchants hommes verts n'est dû en rien à l'action de l'homme. On ne peut pas dire qu'il sorte vainqueur ou grandit de ce conflit, pas plus que l'envahisseur alien.

C'est là tout le message que Wells délivre au monde ; celui d'un pacifiste convaincu, pour qui la guerre n'est rien d'autre que le moyen de la domination, et que l'on nous vend à grand renfort de patriotisme. Certes, cette "Guerre des Mondes" a un peu vieilli mais le nombre d'adaptations dont elle fît l'objet (cinéma, télé, BD, radio) démontre, s'il en était besoin, que son statut de classique n'est pas à remettre en cause. A l'instar d'un bon Jules Vernes (l'autre père fondateur du genre), elle se déguste encore aujourd'hui sans modération.



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Une série télévisée historique m'a donné envie de (re)lire ce classique de la SF.
L'auteur imagine que des martiens envahissent une partie de l'Angleterre de la fin du XIXème siècle et narre les mésaventures de deux frères, chacun de leur côté.
Ce roman est bien construit, même s'il est évidemment invraisemblable et un peu vieillot.
L'histoire d'amour du téléfilm - qui, par ailleurs se rapproche du livre - est peu présente, tant mieux.
J'ai revu hier le film avec Tom Cruise, bon pour ceux et celles qui aiment l'action et les effets spéciaux mais fort éloigné du livre, lui.
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