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EAN : 9782070466955
112 pages
Gallimard (03/09/2015)
3.62/5   20 notes
Résumé :
«Faut-il considérer le cambriolage comme une profession, comme un sport, ou comme un art ? Sa technique est trop peu précise pour qu'il soit une profession, et ses prétentions à l'art sont gâtées par l'élément de cupidité qui mitige ses triomphes. En somme, il semble juste de le ranger au nombre des sports, d'en faire un sport pour lequel aucune règle n'a jusqu'à présent été formulée, et dont les prix sont distribués d'une manière dénuée de tout apparat.» Entre écla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un vrai plaisir que ce petit recueil de nouvelles qui occupera une heure de votre temps si vous lisez vite, un peu plus si vous êtes comme moi.

Je note un point commun aux quatre nouvelles : la capacité d'Herbert George Wells de nous faire partager les affres de son héros subissant quelque changement intérieur, le plus souvent mortel. Il y a plus de Hitchcock que de SF ici.

Seule la première est véritablement du domaine de la science-fiction avec un traitement fantastique. « L'histoire de feu M. Elvesham » raconte comment ce fameux monsieur rencontre Edward George Eden, l'anti-héros, afin de lui léguer toute sa fortune, comme ça, gratos. Évidemment cela cache quelque chose, qui apparaît petit à petit à travers les sensations floues éprouvées par Eden au cours de la nuit qui suit un repas au restaurant avec Elvesham. Pour donner une référence (obscure), cela m'a rappelé la nouvelle Château en Hispanie, de Jack Vance.

« le cône » est une nouvelle angoissante du fait qu'un couple adultère se rend brusquement compte de la présence du mari dans la pièce. Qu'a-t-il pu bien entendre ? A-t-il saisi qu'il est cocu ? Cette question hante l'amant (et le lecteur) alors qu'il part avec le mari observer la « beauté » des couleurs et des fumées des usines de ce dernier.

« le trésor de la forêt » ne s'étend pas sur la découverte de ce fameux trésor qui est rapidement trouvé. C'est plutôt l'étrangeté du piège qui en défend l'accès qui est mis en avant. Enfin, il ne défend pas l'accès, mais condamne inéluctablement celui qui s'en empare. Cette fois encore, ce sont les changements que les aventuriers ressentent dans leurs corps, distillés par petites touches, qui angoissent.

Enfin, « le cambriolage d'Hammerpond Park » est plus légère et amusante. le cambrioleur en titre n'est pas Arsène Lupin, mais il est assez futé pour savoir reconnaître une bonne occasion.

Une bonne porte d'entrée à H.G. Wells, en tout cas pour moi car je n'avais encore rien lu de l'auteur.
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4 nouvelles assez inégales, (le cambriolage étant la moins bien, de mon point de vue).

J'ai vraiment adoré la première, la plus longue, elle est excellente. L'avantage avec H.G. Wells, c'est que son style d'écriture n'a pas pris une ride !
Donc en fait c'est l'ordre dans lequel ont été placées ces nouvelles dans le livre, qui serait à remettre en cause, avec une nouvelle fantastique, la meilleure, mettant en scène un vieux philosophe et un jeune homme naïf, une réaliste (un homme jaloux), plutôt bien fichue, une d'aventure pas mal, avec un trésor maudit, et la dernière ( le cambriolage) réaliste mais peu intéressante, car on aurait commencé par la dernière (la nouvelle "titre", en plus), qui est ultra courte, peu développée et pas franchement intéressante, et finit par la première, fantastique et extra, bah l'impression finale serait tout à fait différente !

Pour ceux qui ne connaissent pas H.G. Wells, ça peut donner une petite idée de son talent, quand même, et donner envie de lire ses romans fantastiques, qui sont ses meilleurs et de loin, comme la seule nouvelle fantastique dans ce petit livre. :)
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Petit livre de 103 pages, quatre histoires assez farfelues.
1) L'histoire de feu M. Elvesham. L'histoire invraissemblable d'un étudiant, Edward George Eden, qui fait la rencontre d'un vieillard à la peau aussi jaune que celle d'un citron, cet homme invite notre jeune ami au restaurant, lui faire boire une poudre blanche, la suite est vraiment imprévisible, faut-il y croire ou pas.
2) le Cône. Celle d'un jeune homme qui séduit la femme de son meilleur ami. Celui–ci s'en est aperçu, le destin de cette personne va être terrible. Encore une fois difficile à croire.
3) le trésor de la forêt. Qui nous fait comprendre que mal acquis ne profite à personne.
4) le cambriolage D'hammerpond Park. Pour moi la plus souriante. Belle histoire de voleurs volés à leur tour.
J'ai vraiment apprécié ce petit livre.

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Voici 4 nouvelles aux univers très différents, ce qui rend le recueil insolite

La première surfe sur la science-fiction avec un personnage qui a trouvé le moyen d'être éternel en usurpant des corps et des vies. le décor est urbain.

La deuxième est inquiétante et même si on devine l'issue fatale, on est maintenu dans une tension palpable. le décor est des usines métallurgiques de nuit.

La troisième est tropicale ! 2 hommes en canoé se frayent un chemin dans le bras de rivière dune île. Ils ont un plan qui indique un trésor. Mais malgré des signaux d'avertissements, ils vont se faire surprendre à leurs risques et périls.

La dernière est très british ! Un mariage va avoir lieu dans un château et la richesse des futurs époux pousse deux hommes au défi de cambrioler le château. L'entreprise va tourner au ridicule et au contre-pied. La scène de cambriolage a lieu de nuit, confusion assurée !

4 nouvelles divertissantes, aux styles éclectiques.







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HG Wells. le cambriolage d'Hammerpond Park. Folio co Mercure de France 1911. 103 p. 2 étoiles.
Un petit livre (100 pages) qui m'est tombé sous la main. Je connaissais l'auteur pour avoir lu il y a longtemps « la Guerre des Mondes », « la Machine à explorer le temps ».
J'ai interrompu la lecture au cours de la 2ème nouvelle « du genre « fantastique » de ce recueil qui en compte 4.
Je n'ai pas accroché : les récits sont dépassés, émaillés de quelques incohérences.
L'intrigue faiblarde et on devine la trame avant la fin.
S'il y a de l'humour, je suis passé sans le voir. Je ne suis pas déçu mais …
Dispensable. Coût : 2 euros.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Vous ne voyer aucun inconvénient sans doute à prendre mon nom , mes biens , mais voudriez-vous , de gaité de cœur , prendre mes années.
- Oui , si l'on me donnait aussi votre génie et votre œuvre.
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Son compagnon replia tranquillement la carte , la mit dans sa poche , se dirigea avec précaution vers l'arrière et commença à pagayer. Ses mouvements étaient languissants , comme ceux d'un homme qui sens ses forces presque épuisées.
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Ici, elle semble rouge, cette buée, expliquait l'ingénieur, elle est couleur de sang; rouge et cuisante comme le péché. Mais là-bas, le reflet de la lune l'argente, et elle est blafarde comme la mort.
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Faut-il considérer le cambriolage comme une profession, comme un sport, ou comme un art?
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Videos de H.G. Wells (67) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de H.G. Wells
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« La Guerre des mondes », série terminée en 3 tomes. Sai IHARA et Hitotsu YOKOSHIMA reprennent l'oeuvre originale d'H. G. Wells et nous offrent une adaptation en manga dynamique et engagée. Ce titre réveille l'angoisse qui sommeille au plus profond de nous face à l'inconnu… Et si, vu de l'espace, l'homme n'était qu'un insecte impuissant ?
« Gestalt », série en 3 volumes, 2 tomes déjà disponibles en librairie ! Un concentré de SF aussi insolent qu'efficace dans la lignée des titres d'Hiroya Oku (« Gantz », « Last Hero Inuyashiki ») : Yoto Ringo revisite le mythe du Déluge et nous entraîne dans une histoire complexe où les élus de l'arche se rebellent à l'idée de l'extermination de toute vie sur Terre... le jeune Soso Shindo devra choisir entre détruire sa propre espèce ou se battre pour elle, quitte à y laisser la vie.
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