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EAN : 9782266128827
472 pages
Pocket (03/10/2002)
3.87/5   163 notes
Résumé :

"Une danseuse de claquettes maltraite ses enfants". Lorsque Vivi Walker, la soixantaine, découvre dans le prestigieux New York Times le portrait que dresse d'elle sa fille Siddy, metteur en scène de renom, elle la répudie sur le champ. Pour renouer le dialogue et assurer une meilleure compréhension réciproque, ses trois meilleures amies parviennent à la convaincre de confier à sa fille ses carnets secrets sur les Ya-Ya, du nom que les quatre femmes ont attri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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C'est très rare que cela m'arrive, mais aujourd'hui, j'ai beaucoup de mal à écrire ma chronique et à parler de ce livre. Mais pourquoi ? Parce que je suis partagée quant à mon ressenti final. D'un côté, j'ai aimé découvrir ce livre, cette famille, ces femmes et les nombreux secrets qu'elles renfermaient... mais d'un autre, je me suis partiellement ennuyée tout au long de ma lecture et les personnages m'ont énervée à plusieurs reprises.

Mais commençons déjà par vous raconter ce dont parle ce livre. Les divins secrets des petites ya-ya, c'est l'histoire d'une amitié féminine qui dure depuis l'enfance. Quatre femmes, très différentes, qui ont renommées leur groupe la tribut des "ya-ya". Mais voilà, une des ya-ya, Vivi, s'est vue rabaissée dans le New York Times, par sa fille, Siddy, qui a dressée un pitoyable portrait de sa mère. de ce fait, les trois autres ya-ya vont tout mettre en oeuvre pour réconcilier cette mère triste et déçue par sa fille, qui n'a jamais su voir qui était réellement sa mère. Elles vont offrir à Siddy le carnet qui regroupe tous les secrets des ya-ya, afin que cette dernière puisse découvrir qui est vraiment sa mère.

Alors oui, cette histoire est jolie, pleine de douceur et de tendresse. Les pouvoirs de l'amitié sont mis en avant, tout comme l'amour qui existe et perdure entre une mère et sa fille.

Mais les personnages ne m'ont pas forcément plût. Trop mous, sans personnalité particulière - surtout Siddy, que j'aie encore moins appréciée que les autres. Siddy ose parler à une journaliste, révélant des secrets intimes de sa vie (comme quoi sa mère la battait quand elle était petite, qu'elle buvait beaucoup d'alcool, etc) et une fois l'article publié, elle s'en va s'excuser en pleurnichant, disant qu'elle regrette. Dès le début, elle ne m'a pas plût... pis encore, elle m'a énervée !
Je n'ai pas accroché non plus à l'histoire, qui ne m'a pas offert assez de rebondissements, d'actions et de mouvement. On oscille entre le présent et le passé. Entre un vide temporel et des souvenirs de l'ancien temps. J'aurais aimé que les ya-ya soient plus délurées et excentriques, plus vivaces, quoi !

Et alors, je pense que ce qui m'a encore plus énervée que les personnages et l'histoire niaise, c'est la traduction. Les divins secrets des petites ya-ya est écrit, à l'origine, dans un style propre à la Louisiane, lieu où se déroule l'histoire. Bien évidemment, il y a certaines expressions typiques de là-bas qui sont incorporées dans le récit, mais qui ne peuvent pas être traduits textuellement en français. Malheureusement, les traducteurs se sont amusés à les traduire. Ce qui fait que nous avions, tous les dix pages, des "v's aut'" qui m'ont agacés à un point inimaginable !

Bref. Sinon, j'ai découvert qu'une adaptation cinématographique avait été réalisée sur ce livre. Sortie en 2002, elle s'intitule "Les divins secrets" et reprend, à peu de choses près, la trame du roman. Malheureusement, après avoir lu plusieurs commentaires concernant le film, une seule idée m'est restée en tête "le film n'égale pas le livre". Moi qui n'ait déjà pas aimé le livre... je ne pense donc pas regarder le film. Mais libre à vous de le faire, si vous souhaitez découvrir l'histoire des ya-ya !

Vous l'aurez compris, je n'aie pas accroché à ce livre. Même si le thème abordé était intéressant, la façon de l'aborder ne m'a pas plût. En effet, tout m'a agacé : les personnages, l'histoire, la traduction, même ! En plus de ça, ma lecture fût d'un ennui monstre. Mais ceux qui n'ont pas peur de l'ennui peuvent se jeter dans la lecture de ce livre. Sieste garanti !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Bien mieux que le film que j'ai vu ensuite, on plonge avec délices dans ce livre d'amitiés féminines et de souvenirs d'enfance. Il évoque la Louisiane des années 40 et 50, la jeunesse de la mère de l'héroïne, sa relation difficile avec sa propre mère, et ses amies qui la soutiennent .
Lu, et relu souvent, un vrai bonheur.
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Aahh les histoires de familles... les rapports mère-fille... vaste programme.
Promesses tenues pour les p'tites yaya et leurs secrets, qui vous font tantôt rire... au larmes, tantôt pleurer... à chaudes larmes.
Un livre à découvrir, à lire, à relire, à re-relire pour y débusquer toutes les petites choses qu'on avait pas compris ou pas vu la première fois.
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Mon avis:

Comment ne pas succomber encore une fois au charme des couvertures des livres des Editions Charleston? Vintage, fraîche, colorée, respirant le bonheur, celle des divins secrets des petites ya-ya m'a immédiatement tapé dans l'oeil, et je remercie beaucoup la maison d'édition pour me l'avoir très gentiment envoyé.

Pourtant, malgré une couverture attrayante, le sujet du roman reste néanmoins très sombre, puisque l'on va suivre Siddy, une quadragénaire célibataire et sans enfants, qui a bien du mal à s'investir et à s'engager sentimentalement. Pour "guérir" de ce mal être qui l'empêche de vivre sa vie normalement, elle va chercher à en apprendre plus sur sa mère Vivi, qu'elle considère comme la clé de tous ses problèmes affectifs. Sa capacité à remettre en question l'attitude de Vivi, alors qu'elle a toujours eu des relations tendues avec elle m'a vraiment épaté. J'ai trouvé très admirable que par amour pour sa mère, Siddy cherche à comprendre le comportement qu' elle a eu vis à vis de ses enfants, même si elle le dit elle-même elle ne lui a jamais pardonné. J'ai adoré plonger avec elle dans cette malle aux trésors qui renferme tous les souvenirs de jeunesse de sa mère et notamment son journal Les divins secrets des petites ya-ya. le seul petit problème que j'ai rencontré est que je perdais parfois le fil du récit. Les souvenirs sont égrainés à mon sens de façon assez brouillon, l'auteure alterne les flash-back de plusieurs personnages et les moments dans le présent de Siddy, Vivi, ou les amies de cette dernière, ce qui est assez déstabilisant.

Toutefois, j'ai adoré les personnages de ce roman que j'ai trouvé attachants, notamment les deux personnages principaux qui sont bien évidemment Siddy et sa mère Vivi. Comment ne pas être touché par Siddy, qui a été privée d'amour maternel, alors même qu'elle était une enfant somme toute agréable? Même si à aucuns moments on assiste en temps réel à ce que sa mère lui a fait subir, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour elle. Mes sentiments vis à vis de Vivi ont été quelque peu différents, même si ils ont beaucoup évolué au cours de ma lecture. Je l'ai tout d'abord bien-sûr détesté. Qui n'éprouverait pas de ressentiment envers une personne violente, surtout vis à vis de ses propres enfants? Puis, peu à peu la colère et le mépris que je ressentais envers elle sont devenus de moins en moins forts. Au fur et à mesure que défilent les événements de son passé, on comprend ce qui l'a poussé à devenir petit à petit exigeante, froide, et sans coeur. Bien-sûr cela ne justifie pas tout, mais on s'aperçoit que sa vie n'a pas été facile, qu'elle a beaucoup souffert, et j'ai été tout aussi émue de découvrir sa propre histoire. On rentre vraiment dans la psychologie des personnages, l'auteure décortique leurs pensées, leurs émotions pour que le lecteur puisse comprendre ce qui a pu les pousser à avoir de telles pensées, de tels comportements, ou à commettre des actes si violents, et j'ai trouvé cela très intéressant.

L'ambiance de ce roman est particulière. Chaleureuse grâce aux moments passés avec Vivi et ses copines qui forment le club des ya-ya. Insouciantes, délurées, drôles, j'ai adoré partager avec elles les bons moments de leur jeunesse, assister à leurs bêtises d'enfant puis d'adolescente, voir leur complicité, leur attachement mutuelle. Sombre aussi, à cause des thèmes plus difficiles que le roman comporte, comme la ségrégation raciale, la seconde guerre mondiale, les pensionnats religieux très stricts, le suicide, la dépression... qui malheureusement ont aussi fait partie de la vie de Vivi et de ses amies, et pendant lesquels elles se sont toujours soutenues les unes les autres, même si à mon sens ils sont trop peu développés.

Pour conclure:
Un roman quelque peu déstabilisant au début par la multitude de flash-back et de points de vues de personnages différents, brut et tendre à la fois, sur la recherche de soi, sur l'absence de liens maternels, sur la force des liens amicaux, sur les répercutions que peuvent avoir à l'âge adulte les blessures d'enfance, sur la remise en question de soi, sur le pardon. Tout ceci avec comme toile de fond quelque uns des grands bouleversements qu'a connu la première moitié du XXème siècle ainsi que des drames familiales. Un roman enrichissant malgré des thèmes difficiles, un peu à l'image de la couleur des sentiments de Kathryn Stockett ou encore des Suprêmes de Edward Kelsey Moore.


Ma note: 14/20.
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Que dire de ce roman ?
Siddy m'a tout de suite agacée avec ses questionnements sans fin et sa manie de mettre sur le dos des autres tout ce qui va mal dans sa vie. C'est vrai que l'enfance joue un grand rôle dans la construction de notre personnalité, mais peut-on pour autant tenir nos parents pour seuls responsables de nos dysfonctionnements d'adultes ? Selon moi, c'est la solution de facilité habituelle : on reproche aux autres ce qu'on ne supporte pas chez soi est toujours plus facile que se remettre soi-même en question.
Bref, j'ai tout de suite détesté Siddy que je trouve bien trop pleurnicheuse.

Les Ya-Ya sont plus sympathiques, surtout Caro et Necie.
Mais malgré ces personnages hauts en couleurs, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Elle se déroule pourtant en partie durant une époque que j'aime généralement découvrir par le biais des romans (années 40). Et on ne peut pas dire que le roman est mal écrit.
Mais je suppose que les chapitres consacrés à Siddy et à ses réflexions sans fin ont juste gâché mon plaisir de lecture.

Seul point positif (ce qui vaut la deuxième étoile que j'ai mis à ce roman) : les descriptions de la Louisiane et de sa gastronomie.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Siddalee...

Mais enfin, ma fille, qu'est-ce que cette histoire d'être "incapable d'aimer" ? Tu crois que tu es la seule ? Tu t'imagines que les autres savent aimer ? Tu t'imagines qu'on bougerait le petit doigt s'il fallait attendre de savoir aimer ?! Qu'on ferait des bébés, qu'on préparerait des repas, qu'on sèmerait des récoltes ou qu'on écrirait des livres, ou que sais-je encore ? Tu crois qu'on sortirait du lit le matin s'il fallait être sûr qu'on est capable d'aimer ? Tu as passé trop de temps en analyse. Ou pas assez. Dieu seul est capable d'aimer, ma petite. Quant à nous, nous sommes de bons acteurs, c'est tout !
Oublie la façon d'aimer. Essaie plutôt les bonnes manières.

Vivi Abbott Walker
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Siddy contempla quelques instants Vivi, Caro, Teensy et Necie et leurs ventres ronds dans leurs maillots de bain.
Depuis sa tendre enfance, c'était sur ces visages qu'elle apprenait à lire le monde, à savoir, parmi les vêtements, films, coupes de cheveux, restaurants ou personnes, lesquels étaient ya-ya (charmants) et lesquels pas ya-ya (nuls). Ces mots lui étaient devenus si familiers qu'elle se surprenait à juger d'après ces critères.
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"Oh, le bébé ! Oh, le bébé Cadum à sa maman !" lui murmure Teensy. Et puis tout d'un coup, comme ça, Teensy lâche un pet ! Un énorme pet ! On se demande comment un vent aussi gros a pu sortir d'une aussi petite fille. Elle a l'air choquée. Elle regarde derrière elle, comme si elle n'arrivait pas à croire qu'elle a pu faire ça. Quand ça arrive à notre chien, il se fait peur tout seul.
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"Je t'aimerais toujours, Vivi, dit-il. Quoi que tu fasses, rien ne m'empêchera jamais de t'aimer."
Ses mots transpercèrent la jeune fille jusque dans ses os, son sang, sa chair ; son corps se détendit et, désormais, quand ses pieds touchèrent le sol, ce fut comme si elle avait trouvé des racines profondes qui l'ancraient à quelque chose de tendre et d'intact.
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Peut-être les gens sont-ils comme la terre, peut-être y a-t-il en eux des failles qui risquent de s'ouvrir sous la pression.
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