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Miss Silver tome 21 sur 32

Michel Deutsch (Traducteur)
EAN : 9782264023797
333 pages
10-18 (06/03/1997)
3.76/5   42 notes
Résumé :
Au-delà des intrigues extrêmement bien menées, on retrouve chez Patricia Wentworth l'attachement de beaucoup d'écrivains anglais à décrire avec bonheur des personnages réservés, obstinément retenus, dont les haines et les passions s'abritent derrière une éducation et un maintien à toute épreuve. Même quand les fêlures et les faiblesses des personnages apparaissent au détour d'une ligne - il s'agit tout de même de crimes -, l'impression de brume ouatée demeure. Miss ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Sorti en 1955, " Comme l'eau qui dort" est un des plus romantiques romans, de la série " Miss Silver".
La campagne anglaise, un petit village traversé par une "souille", que certains habitants doivent emprunter pour rentrer chez eux. Et lorsque deux personnes que tout oppose (un alcoolique et une infirmière), y trouvent la mort, noyés dans 30 cms d'eau... Miss Silver débarque . Elle sera reçue chez la nièce d'une amie, mariée au pasteur du village, et tricotera en prêtant attention aux ragots et confidences . Où il est question d'un neveu, revenu d'entre les morts (certaines disent même qu'il aurait fait de la prison...) qui, manque de bol, se voit ravir son héritage par un vieil oncle. Mais la jolie infirmière aurait entendu dire qu'il y aurait un deuxième testament...Mais la jolie infirmière n'est plus!
Patricia Wentworth nous offre encore ici, une vision d'un monde révolu, ou les gentilles filles sont préférées aux filles plus délurées, où des vieilles filles vivotent de leurs rentes, où les domestiques restent à leur place... Rien de révolutionnaire, tout est soft, calme, même le suspens. C' est une lecture toute en finesse, fluide et agréable, qui devait ,au moment de sa parution , être plus percutante, car on sent des pointes d'humour, jaillir de ci, de là...
Un monde suranné s'offre à nous, ça repose de temps en temps, de ce monde de brutes...
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Vingt et unième enquête de cette chère Miss Maud Silver.
Une enquête un peu tirée par les cheveux où Miss Silver prêtera son concours afin de démasquer le meurtrier.


Dans le village de Greenings la vie est chamboulée par le retour d'Edward Random. Quatre ans d'absence et les villageois ont de quoi parler surtout que James Random, son oncle, le pensant mort avait modifié son testament afin de tout laisser à son frère Arnold. Seulement, ce testament est-il réellement le dernier ?
William Jackson renvoyé récemment par Arnold semble posséder quelques informations intéressantes concernant ce testament... seulement il est retrouvé noyé dans la souille... une semaine plus tard, Clarice Dean, infirmière est également retrouvée noyée. Accidents ou meurtres ? Pour Miss Silver, la question ne se pose pas.


Ce vingt unième livre de la série rappelle énormément l'intrigue d'une autre aventure dans les grandes lignes : "Le mystère de la clef".
L'intrigue par contre est invraisemblable ! Arnold l'héritier de James Random est tellement inimaginable que le lecteur de suite n'y croit pas : en effet, imaginer un homme décidant de conserver le dernier testament (alors qu'il est le seul à le savoir)dans lequel son frère lègue tout à un autre que lui... et s'arrangeant pour qu'il soit découvert...
Les autres personnages ne sont pas mieux lotis dans ce livre : nous avons dans ce petit village un bouquet de personnalités stéréotypées au maximum : le pochtron cupide, la mégère radine s'occupant de sa soeur - soeur qui soit dit en passant n'est pas handicapée mais juste fainéante...


Les crimes perpétrés sont complètement idiots pour ne pas dire cliché : un meurtre tous les vendredis soir par noyade. Patricia Wentworth tente de nous faire penser que le coupable est Arnold (c'est limite si elle ne nous flèche pas le parcours) alors que le lecteur comprend rapidement qu'il possède une personnalité trop faible pour tuer.


Globalement, après "Anna, où es-tu", cette aventure n'est pas l'une des meilleures de la série. Les personnages, l'intrigue sont sans grand intérêt si ce n'est le final où Miss Silver décide de servir d'appât pour démasquer le coupable.
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Miss Silver est un personnage récurrent dans les enquêtes de Patricia Wentworth.
C'est une ancienne institutrice très perspicace, une tricoteuse hors pair et une formidable détective amateur !

Dans "Comme l'eau qui dort", elle va devoir scruter, étudier, décortiquer les faits et gestes des habitants d'un petit village anglais dans lequel les morts ne sont peut-être pas des accidents comme tout le monde l'a cru...
Entre les secrets des uns et les mauvaises habitudes des autres, chacun a quelque chose à cacher mais heureusement notre brave Miss Silver, avec ses yeux de lynx ne va pas tarder à faire la lumière sur tous ces mystères !

Ce n'est pas franchement le meilleur de la série, certains rebondissements étant trop prévisibles et certaines révélations étant un peu trop fantaisistes, mais j'ai toutefois eu plaisir à passer quelques heures en compagnie de cette vieille dame excentrique et attachante.
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Le plaisir de retrouver la délicieuse Miss Silver (ce sont les romans où elle apparaît qui sont à mon avis les meilleurs de Patricia Wentworth et, en définitive, le reste importe peu…). le fils d'un notable réapparaît chez lui plusieurs années après qu'on l'eût cru mort. Il se retrouve au coeur d'intrigues et le crime vient vite rôder dans ce microcosme villageois britannique typique où rien ne manque au décor : manoir, vieille église, presbytère, pasteur et son épouse, orgue et versets bibliques, commères derrière la fenêtre ou à l'épicerie, réunions de couture et discussions autour d'un thé. La cerise sur le gâteau, c'est bien sûr la délicieuse Maud Silver (décrite en son intérieur cosy). Avec subtilité et discrétion, elle dénoue patiemment les fils de l'intrigue, et l'art de décrire de l'auteure nous invite le temps d'une lecture à l'accompagner dans un univers suranné où le désuet charmant le dispute au féroce… mais jamais sans une délicieuse tasse de thé, assortie de scones ! Un classique de Patricia Wentworth.
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Après 5 ans d'absence inexpliquée, Edward Random est de retour dans le village de Greenings. Entre temps son oncle, James, est mort léguant sa fortune à son frère, Arnold....
Mais les choses ne sont jamais aussi simples qu'il y parait et les morts se succèdent. Tout d'abord celle d'un mari violent et alcoolique noyé dans la Souille, le ruisseau du village. Accident? Meurtre? Toujours est-il que ce dernier laissait courir le bruit qu'un autre testament aurait été rédigé avant la mort de Jales Random.
Puis c'est au tour d'une jeune infirmière de se noyer. Celle-ci tentait de séduire et d'attirer l'attention d'Edward, pourtant hermétique et caustique. Voici, dès lors un suspect tout désigné.
C'est auprès de sa tante Emmeline et de Sophie (une jeune orpheline du village venue pour organiser la bibliothèque des Random) qu'il attend le verdict... C'était sans compter sur la venue de Miss Silver qui saura dénouer cette nouvelle intrigue.
Toujours beaucoup de plaisir à lire les histoires so british de P.Wentworth.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Le seul endroit où l’on est vraiment chez soi, c’est celui où l’on connaît chaque branche et chaque pierre, chaque homme, chaque femme et chaque enfant, où, quand on regarde autour de soi, on sait que des hommes du même sang que vous ont contribué depuis trois cents ans à donner leur aspect aux choses qui vous entourent.
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S'il n'avait pas eu ce teint livide, Edward ne l'aurait peut-être pas reconnu, mais qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse soleil, William Jackson gardait toujours cette pâleur maladive. " Un vrai fromage à la crème", comme disait le vieux Fullerby.
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Je ne crois pas que les gens changent réellement. Parfois, il y a un petit quelque chose qui s'installe à la première place. Alors, on le voit mieux qu'avant, mais ce n'est pas vraiment un changement.
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Pas question qu'une femme me fasse partager ses tracassins. C'est la décision que j'ai prise il y a plus de soixante ans et il n'y en a pas une seule qui m'ait fait changer d'avis.
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C'était Edward lui- même qui, un jour, lui avait dit dédaigneusement qu'elle avait le coeur aussi tendre qu'un morceau de beurre qu'on a laissé fondre au soleil.
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