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Miss Silver tome 8 sur 32

Gilles Berton (Traducteur)
EAN : 9782264021632
320 pages
10-18 (12/09/1999)
3.58/5   54 notes
Résumé :
4e de couverture édition 10/18 Grands détectives n° 2709 de mars 1996 ISBN 9782264021632 :

En apprenant la mort de Michael Harsh, les habitants du petit village de Bourne sont en émoi. Suicide ou assassinat ? Les résultats de l'enquête confirment la première hypothèse, pourtant Scotland Yard est alerté. Quels pourraient être les mobiles du crime ? Jalousie professionnelle, inimitié, intérêt politique ? Tout paraît possible... Si les inspecteurs suiven... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Huitième enquête mettant en scène Miss Maud Silver et... je dois dire... quelle déception !!

En effet, cette histoire de crime a pour cadre l'Angleterre en pleine seconde guerre mondiale et l'action se déroule dans un petit village. le thème de base est l'espionnage... et là... désolé cela ne va pas.
Le crime, l'enquête en elle-même est relatée rapidement et sans grand suspens. L'espionnage est un acte grave et dans cette histoire... l'espion passe pour un enfant de coeur un peu sot qui se laisse attraper facilement suite à une bévue. Bref, une histoire INVRAISEMBLABLE.
L'enquête est bâclée... sans intérêt voire même vite expédiée. Pourtant le potentiel était là avec un meurtre dans une église... 4 clefs pour entrer dans l'Eglise... on aurait pu avoir quelque chose de palpitant et savoureux. Eh bien non... cet élément des clefs est abordé rapidement et l'élément permettant de trouver le criminel/espion est un effet de manche utilisé et connu... dommage

Par contre, Patricia Wentworth distille dans son roman des allusions aux conditions de vie pendant la Seconde Guerre Mondiale qui est d'un vrai intérêt. Ainsi, en plus d'apprendre que les anglais souffraient de restrictions alimentaire, matérielle... nous découvrons le sentiment des hommes restés au pays pour le faire fonctionner, les premiers retours du conflits avec des allusions aux traumatismes.
Autre élément sympathique : les réseaux de communication. Dans cette enquête, nous apprenons qu'au départ de l'avènement du téléphone, les lignes étaient groupées... ainsi vous saviez ce que disait le voisin au téléphone et vice-versa. Pour l'intimité, on repassera.

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Un peu déçue par cette huitième enquête de Miss Maud Siliver. Patricia Wentworthse saura nous étonné sur le prochain livre.
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J'étais heureux d'avoir à lire un roman de Patricia Wentworth pour le challenge solidaire 2022 ! J'avais passé de bon moment avec Maud Silver quand ces enquêtes sont sorties dans la collection Grands Détectives de 10-18 il y a une vingtaine d'années !
Hélas, je n'ai pas choisi le bon opus. Cette enquête est sans goût et complétement désuète. Au départ pourtant, on a un beau mystère avec un scientifique tué dans une église fermée à clefs avec 4 habitants du village qui avaient les moyens de l'ouvrir avec un double. Quant au dénouement, pas besoin d'avoir Maude Silver puisque le tueur fini par se trahir. Dommage ...
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Dans un petit village anglais typique, avec ses incontournables église et presbytère, en pleine Seconde Guerre mondiale, un homme au passé douloureux, Michael Harsch, s'apprête à mettre au point une invention qui pourrait être fort utile à son pays d'accueil. Il se sent alors soudainement menacé. Et se suicide. A moins qu'il s'agisse d'un assassinat ? Parmi les habitants du village, un professeur irascible, une femme mystérieuse à l'aspect lugubre, une écervelée séductrice, deux jeunes amoureux, une dame replète et sympathique, deux vieilles filles aigries, un nouvel habitant fort aimable, un vieil alcoolique… Certains pourraient bien être impliqués dans cette sordide histoire... Quand apparaît Miss Silver… personnage vieillot et truculent (bien davantage que Miss Marple, qu'Agatha Christie décrit fort peu), sans égal pour démêler les fils d'une intrigue. Un roman rondement mené, des descriptions savoureuses (de Miss Marple, de l'intérieur des deux vieilles filles), l'impression d'évoluer au milieu du village sur les pas de l'enquêtrice. Un bon cru de l'auteure. Ni plus, ni moins !
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Huitième aventure pour l'infatigable Miss Silver, la très tranquille détective imaginée par Patricia Wentworth…quatre ans avant la très similaire Miss Marple. Comme souvent la vieille dame n'intervient qu'à mi-parcours et la première partie du roman nous montre la vie quotidienne des différents personnages alors que s'achève la Second Guerre Mondiale. Mais très vite un premier meurtre survient. Dans l'église d'un petit village, le réfugié juif Michael Harsch est découvert mort d'un coup de révolver après avoir terminé une invention révolutionnaire, un explosif capable d'accélérer la défaite nazie. L'enquête conclut au suicide : ayant achevé son oeuvre et ayant perdu sa femme et sa fille, Harsch a décidé d'en finir. Cependant Sir George Rendel trouve cette mort suspecte et envoie le major Garth Albany investiguer. Sur place, les soupçons se portent rapidement sur Evan Madoc, un collègue scientifique du défunt doté d'un très sale caractère. Mais on compte également Medora Brown, une femme au comportement suspect, un Allemand naturalisé forcément soupçonné de sympathie envers l'ennemi et quelques autres protagonistes pas très net. L'inspecteur Lamb puis Miss Silver viendront résoudre le mystère…
Voici un « cosy mystery » anglais typique et d'un grand classicisme, mélange de whodunit et d'étude de caractères avec l'inévitable dose de romance (habituelle chez Wentworth) et un côté espionnage plus prononcé que de coutume puisque LE MYSTERE DE LA CLE se déroule à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. le nombre de suspects relativement restreint rend la lecture aisée et évite de se perdre dans une multitude de protagonistes permettant de « noyer le poisson » du soupçon. Ici nous n'avons qu'une demi-douzaine de coupables potentiels mais l'enquête reste plaisante, la plume de Wentworth vive et non dénuée d'humour et le tout fonctionne parfaitement. Un divertissement gentiment suranné mais du meilleur tonneau à déguster au coin du feu avec un bon whisky.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Il croisa le vieil Ezra Pincott, qui se dirigeait vers le pub où il allait passer la soirée. Lui non plus n’avait pas changé, depuis cinq ans : toujours aussi sale et mal vêtu, mais d’après l’avis général, le meilleur braconnier de la région. Personne ne l’avait jamais pris la main dans le sac et Lord Marfield, le président du tribunal, n’hésitait pas à affirmer qu’Ezra Pincott mangeait du faisan beaucoup plus souvent que lui.
— Bonsoir, Ezra ! s’exclama Garth.
Celui-ci s’approcha d’une démarche traînante.
— Mauvais temps, M’sieur Albany. Et la bière est mauvaise. Elle coûte deux fois plus cher qu’avant, et elle est trois fois moins alcoolisée. C’est ce que j’appelle une mauvaise période.
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— Gladys, avez-vous déjà assemblé un puzzle ?
Cette dernière s’avança vers l’escalier, posa la main sur la rambarde et se retourna.
— Bien sûr, dit-elle en haussant les épaules. Ma tante Lizzie les collectionne.
— Alors vous savez que chaque pièce isolée n’a pas de valeur, mais si vous la posez à la bonne place, le puzzle se constitue peu à peu. Eh bien, ce que vous avez vu mardi soir est l’un des éléments d’un puzzle, et chaque pièce manquante peut sauver la vie d’un homme. Un innocent risque d’être pendu, si vous nous cachez une partie de la vérité.
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Le sacristain, qui exerçait également la profession de fossoyeur, était un homme aux larges épaules et à l’expression lugubre, que bien peu de gens avaient eu le privilège de voir sourire. « Dites ce que vous voudrez, mais personne n’aimerait savoir que l’on plaisante au-dessus de leur tombe », se plaisait-il à répéter. Certaines mauvaises langues prétendaient que la compagnie de Susannah, son épouse, et surtout sa cuisine, lui avaient fait perdre définitivement le sourire.
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— Il m’est toujours pénible de quitter des amis, même si aujourd’hui le coupable a été démasqué et l’innocent disculpé. Voyez-vous, il n’y a pas plus grande cause que la justice, et j’essaie humblement de la servir.
Sur ces simples mots, elle quitta la pièce à petits pas. Frank Abbott la suivit jusqu’à la porte puis se retourna et déclara d’un ton ravi :
— Elle est merveilleuse, n’est-ce pas ?
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Sachez, inspecteur, que je ne mens jamais. Notez donc ce que je vais vous dire, en n’oubliant jamais que de ma bouche sort toujours la vérité, même si elle n’est pas forcément agréable à entendre.
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