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Critique de Sandrion


Quel beau titre… et c'est bien ce qui pose problème à Séverine Werba, appartenir à une lignée, à une religion, à une histoire. Courageusement et de manière extrêmement authentique (et c'est ce qui rend la lecture si émouvante), elle utilise l'écriture pour remonter à la source de la famille de son grand-père juif tant aimé, Boris, que tous appelaient Babar, et qui s'est tu sur ses origines et le destin de ses proches.

Boris meurt lorsqu'elle est adolescente et, sans trop savoir pourquoi, elle se débarrasse des livres en russe et en yiddish de son grand-mère mais une fois adulte, le besoin de comprendre s'impose à elle ; elle tente d'abord d'approcher la religion juive, puis entreprend un voyage jusqu'en Ukraine où, aidée d'une interprète, elle recherche la trace de ses ancêtres, entre autres Rosa, la soeur de Boris, et sa fille Lena, déportées en 1942 : « ils sont comme les autres, perdus, dissous, oubliés dans cette tragédie. Ecrire leur nom est déjà les en extraire un peu. » On partage tous les détails de sa quête, ses espoirs et ses désillusions.

Même si ce n'est pas un grand coup de coeur, j'ai été conquise par la démarche de cette femme qui montre à quel point les traumatismes liés à la Seconde Guerre peuvent avoir des conséquences fortes sur des générations.
Lien : https://dautresviesquelamien..
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