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La Trilogie des Fourmis tome 1 sur 4
EAN : 9782253063339
320 pages
Le Livre de Poche (24/08/2002)
  Existe en édition audio
3.96/5   14229 notes
Résumé :
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se dout... >Voir plus
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sur 14229 notes
Premier roman de la trilogie des Fourmis paru en 1991, Les Fourmis me semble être le livre le plus abouti et approfondi de Bernard Werber. Outre l'histoire : la découverte, par Jonathan Wells, d'une entrée secrète permettant d'accéder au monde des fourmis dans la cave de son oncle ; ce livre nous propose surtout de découvrir les fourmis, leurs développements, leurs morphologies, leurs reproductions. Mais aussi leurs univers et leurs modes de fonctionnement : communication entre les insectes, organisation des cités, manière de vivre, leurs atouts, leurs points faibles, la vie au sein d'une colonie…

Bref, on est presque plongé dans le quotidien de ces insectes. Puisque ces fourmis s'expriment et nous livrent leurs pensées. Certaines dirigent et organisent les batailles et la défense de la super-colonie ; d'autres obéissent et suivent la direction du « système politique » et passent leur temps à construire une cité toujours plus puissante et toujours plus grande pour la gloire de leur reine, et il y a celles qui s'assurent de la pérennité des nouvelles générations.

Là où s'est intéressant, c'est que Bernard Werber n'a pas hésité à montrer, au fur et à mesure de l'histoire, les similitudes entre sociétés humaines et sociétés fourmilières.

Une excellente façon de les découvrir et d'en apprendre plus… Je ne les ai plus jamais regardés de la même façon après m'être plongé dans Les Fourmis, ni elles, ni les autres insectes d'ailleurs.
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J'ai longtemps ignoré ce livre dans ma bibliothèque persuadée que je n'aimerais pas.
Grossière erreur ! En plus du rythme, de l'originalité, de la sagesse qui s'en dégage, l'histoire est prenante, les personnages sont attachants.
Oui je me suis attachée à ces petites fourmis rousses, impossible de lâcher le livre. Depuis je souris en regardant les fourmis arpenter les bacs à fleurs de mon balcon.
Ce livre est grandiose et j'encourage surtout les réfractaires au label Science-Fiction (comme moi) à lire ce livre sans a priori. On n'est pas déçu.
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Il paraît que j'écris comme une notaire. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à dépasser l'échelon professionnel de la mise en rayon chez Carrefour. Qu'à cela ne tienne, je ne changerai rien à mes habitudes de causerie –peut-être un jour finirais-je par être récompensée par un salaire décent.


« Les fourmis ». N'en déplaise à ceux que rassure la catégorisation formelle de l'humanité en cases aux frontières immuables, une notaire peut s'intéresser aux projets scientifico-littéraires. Tout m'intéresse, et surtout n'importe quoi. Mais je n'en étais pas encore à élaborer mes projets de carrière lorsque je choisis de lire ce livre en classe de cinquième. La professeur de français, ne lisant plus elle-même depuis longtemps mais voulant nous faire croire qu'il était fondamental que nous lisions (à cette époque, je ne lisais plus que des sciences et vie junior), avait eu la brillante idée de nous amener au centre de documentation et d'information du collège. Qui aurait pu croire qu'il se trouverait des livres en un endroit portant un tel nom ? « Les fourmis » fut le livre qui me réconcilia avec les bouquins pendant cette période cruciale de l'adolescence que Stephen King appelle le « point mort » : "Pour la plupart des apprentis lecteurs, il y a un dangereux « point mort » entre treize et dix-sept ans. C'est le moment où presque tous abandonnent les livres de leur enfance, mais où ils n'ont pas encore ouvert ceux de l'âge adulte".


Depuis, j'ai eu le temps de rencontrer de bien meilleurs livres et d'oublier ces enfantillages. Bernard Werber ne m'aide assurément pas à tirer une quelconque fierté de cette époque puisque son parcours d' "écrivain" n'a cessé de s'approfondir dans le sens de la vanité. Non content d'avoir écrit des fictions vantant les sociétés matriarcales ou mettant en scène des chats, il se pense de plus légitime à donner des "master class" d'écriture à de pauvres insensés sans discernement. Toutefois, pas plus tard que la semaine dernière, j'eus le loisir de repenser à ces fameuses « Fourmis » rusées et gaillardes. Samedi soir dans un bar genre PMU pour jeunes, la bière coule à flots mais le flipper dédaigné fait pâle figure face aux smartphones et autres tripotages de derrière les comptoirs. En compagnie de mon amoureux, après s'être bien rincés le gosier mais n'ayant rien avalé de plus, dans la journée, que deux maigres apéritifs de cacahuètes salées, nous décidons de commander un plat de frites maisons à 3,5 euros. La vie coûte cher à Lyon encore que les joueurs d'accordéon, navigant d'heure en heure dans la ligne B du métro, ne doivent pas gagner davantage après une journée à faire la manche.


Beaucoup de bruit dans ce PMU pour jeunes. Un miracle que nous ayons réussi à nous trouver une table, plus encore que personne ne nous enjoigne de nous placer correctement car, pour avoir le loisir de nous palper gentiment l'entre-jambe pendant les périodes de rêvasserie, nous avons bloqué le passage principal avec nos tabourets branlants. Reste que la conversation ne put être menée durablement dans ce tumulte ambiant. Mâchant distraitement une frite carbonisée (ce sont mes préférées, elles n'ont le goût de rien), échangeant ensuite un baiser avec mon amoureux, je repense subitement aux petites fourmis mignonnes de Bernard Werber. J'ai ainsi le don de faire des associations d'idées regrettables pour quiconque souhaiterait, m'ayant choisie comme partenaire amoureuse, exalter le penchant le plus passionnel de sa personnalité. Ainsi, lorsque je coïte, ai-je souvent coutume de songer au mode de reproduction si économique des premières bactéries qui peuplèrent notre planète bien avant que nous inventions le condome. La trophallaxie me revint en mémoire alors que, déchirée par le dilemme me demandant de choisir entre l'achèvement de la mastication d'une frite ou la réponse au baiser que mon amoureux essayait vaguement de m'adresser, je me devais de réagir judicieusement dans la seconde qui m'était impartie. Je recrachai ainsi tout le contenu de ma bouche, constitué de frites dont la digestion venait de s'amorcer sous l'action des enzymes contenues dans la salive, à l'intérieur de la bouche de mon amoureux.


La trophallaxie est un mode de transfert de nourriture essentiellement utilisé chez les insectes hyménoptères. Franchir la barrière des espèces ne doit pas nous effrayer –peut-être est-ce à ce prix que nous survivrons aux prochains cataclysmes. Une fourmi, en effet, n'est pas obligée d'avoir de religion. En revanche, elle est programmée génétiquement pour s'inscrire toute sa vie à l'intérieur d'une hiérarchie qui n'a pas pour objet l'accomplissement des désirs individuels. Si nous devenions fourmis, le problème des élections régionales, législatives, présidentielles et que sais-je disparaîtrait aussitôt, et nous aurions plus d'argent pour construire des bibliothèques de qualité. C'est pourquoi la fourmi possède deux estomacs : l'estomac classique et l'estomac social. Ce n'est pas une blague. La trophallaxie consiste en une régurgitation de la nourriture prédigérée contenue dans l'estomac social afin de nourrir d'autres insectes de la société. Soyons précis : l'objectif n'est pas seulement de nourrir l'autre insecte mais il permet également de communiquer des informations sur la source de nourriture partagée. Vous pouvez voir une illustration de ce phénomène en consultant l'image ci-dessous :

[faites votre recherche svp]

Je vous le confirme : les fourmis sont des bêtes intelligentes. Leur technique astucieuse permit effectivement à mon amoureux et à moi-même de communiquer au-delà des mots et par-dessus la cohue du lieu. Nous en oubliâmes presque de vérifier la disponibilité réciproque de nos organes de reproduction à la fin de l'acte sexuel qui s'annonçait imminent. Se mettant à son tour à pratiquer la trophallaxie, je reçus entre mes mandibules la bouillie prédigérée des frites de mon amoureux et je perçus, à travers les chaînes d'amidon décomposées, des phéromones sexuelles qui ne feintaient pas, des anticorps m'indiquant son état de santé (attention à la clope) et des bactéries témoignant de la qualité de sa flore digestive. Quelle différence entre la trophallaxie et un vulgaire baiser ? La présence d'enzymes, messieurs-dames ! Ainsi ma digestion fut-elle accélérée, améliorée, sublimée par un bain stomacal rempli d'enzymes provenant de deux organismes différents et coopérant malgré tout pour le plus grand bien de mon économie digestive. Avons-nous jamais vu cela dans la société humaine ? A l'intérieur de mon corps oeuvrait un système de coopération plus efficace que n'en connut jamais l'histoire humaine depuis ses premières heures. Mon cerveau, informé de ces exploits inhabituels, enregistra le caractère inédit des enzymes nouvellement employés. Mon corps excréta une légère couche de substance lipophile qui permit à mes phéromones de se fixer durablement sur ma peau, décuplant les chances de parvenir jusqu'aux cellules olfactives de mon amoureux. Ce fut ainsi que, de trophallaxie en épanchage phéromonique, nous finîmes la soirée dans les toilettes bondées de ce PMU pour jeunes, sans avoir pensé que nous trouverions là un bain de bactéries étrangères, de flaques de gerbe non-trophallaxiques et de moignons de bras déchiquetés qui interrompraient notre fulgurante symbiose digestive. Nique sa mère le principe de réalité. Enterrons-nous dans une fourmilière, soumettons-nous au joug de la Mère-pondeuse, et vivons heureux jusqu'à la fin de nos jours mon amour.
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Nous avons trois livres pour le prix d'un :

Le premier livre nous raconte l'histoire de la fédération bélokanienne avec en vedette la princesse 56, le prince 327et la soldate 103 683 pour la première partie auxquelles s'ajoutera plus tard la soldate 4 000. On nous raconte une partie de l'histoire ancienne de cette fédération, de son évolution, de ses guerres et de son histoire récente. C'est une histoire passionnante avec ses rêves et ses déceptions.

Une fois que nous avons réussi à nous familiariser avec son vocabulaire, ses moeurs et sa culture nous nous attachons facilement à cette société différente de la nôtre. Nous la voyons évoluer, inventer de nouvelles armes pour se défendre et élaborer des stratégies militaires pour vaincre les envahisseurs.

Nous avons ensuite l'histoire de la famille Wells avec en vedette, Jonathan, le père; Lucie, la mère; Jonathan le fils et Augusta, la grand mère. Cette famille vient d'hériter de la maison de son oncle Edmond. Dans cette maison, il y a une cave dans laquelle il y a une porte et derrière cette porte, un escalier qui n'en finit plus. Cette histoire à un rythmer beaucoup plus lent que la première. L'histoire de cette famille et de son escalier sans fond est assez répétitives. Tous ceux qui osent y aller n'en reviennent pas. le seul suspense de cette histoire c'est de savoir ce qu'il y a au bout de cet escalier.

Le troisième livre est le résultat des recherches de l'oncle Edmond qu'il a écrit sous le titre :
Encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Cette encyclopédie permet à l'auteur de nous fournir une foule d'informations technique mais, surtout la pensée de l'auteur.
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J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles et finalement ce sera quand même un petit 5 étoiles pour l'originalité et le thème.

C'est une lecture vraiment très instructive doublée d'une histoire très prenante, pleine de rebondissements qui se lit comme un bon polar.

Je n'ai pas décroché de la première à la dernière page.

J'avoue ne pas savoir précisément où fixer la limite entre réalité et fiction ? A quel moment le récit de ces fourmis dans leur manière de raisonner et de trouver des idées ou solutions dépassent la réalité, mais finalement peu importe, il faut le prendre comme une aventure fantastique.

C'était vraiment une très belle découverte et je me réjouis de lire la suite des aventures de 56 et 103.

Je mettrais personnellement un petit bémol sur l'histoire des humains. Je ne trouve pas qu'elle apporte quelque chose d'intéressant. Au final beaucoup d'agitation dans cette cave pour un lien final qui me rend un peu perplexe et que je trouve un peu ridicule dans cet environnement.

En revanche, c'est la vie des fourmis, les cités, les batailles, les complots, l'aventure de 56 et la quête de 103 dans des contrées lointaines, ses rencontres et découvertes qui ont étés vraiment pour moi une belle aventure et un beau voyage.

Vraiment très plaisant.
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Citations et extraits (208) Voir plus Ajouter une citation
163 critiques et 72 citations mais personne n'a osé mettre cet extrait parmi les citations ou extraits. Pourtant, d'après certaines critiques sur "cinquante nuances de Grey, cet accouplement entre deux escargots serait beaucoup plus sain et naturel.

J'ose donc la mettre. Yeux chastes s'abstenir :

Deux escargots laissent leur corps vagabonder hors de son abri afin d'épancher leur tension nerveuse.

Se rejoignant, ils se collent ventre contre ventre...

L'escargot de droite a plongé son pénis formé d'une pointe calcaire dans le vagin rempli d'œufs de l'escargot de gauche. Mais ce dernier n'a pas encore atteint la pâmoison qu'il dévoile à son tour un pénis en érection et l'enfonce dans son partenaire. Tous deux ressentent le plaisir de pénétrer et d'être pénétré simultanément. Équipés d'un vagin surmonté d'un pénis, ils peuvent connaître parallèlement les sensations des deux sexes.

L'escargot de droite ressent le premier orgasme masculin. Il se tortille différemment et se tend, le corps parcouru d'électricité. Les quatre cornes oculaires des hermaphrodites se nouent. La bave se transforme en mousse, puis en bulles. C'est une danse très collée, et d'une sensualité exacerbée par la lenteur des gestes.

L'escargot de gauche dresse ses cornes. Il ressent à son tour un orgasme masculin. Mais à peine a-t-il fini d'éjaculer que son corps lui procure une deuxième vague de volupté, vaginale cette fois.
L'escargot de droite connaît à son tour la jouissance féminine.

Leurs cornes retombent alors, leurs flèches d'amour se rétractent, leurs vagins se referment…Après cet acte complet, les amants se transforment en aimants de polarité identique. Il y a répulsion.

Phénomène vieux comme le monde. Les deux machines à recevoir et à donner du plaisir s'éloignent lentement, leurs œufs fertilisés par les spermatozoïdes du partenaire.
Page 214
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Elle choisit un vieux conte hébreux.

- Il était une fois un tailleur de pierre qui en avait assez de s'épuiser à creuser la montagne sous les rayons de soleil brûlants. « J'en ai marre de cette vie. Tailler, tailler la pierre, c'est éreintant et ce soleil, toujours ce soleil! Ah! Comme j'aimerais être à sa place, je serais là-haut tout puissant, tout chaud en train d'inonder le monde de mes rayons », se dit le tailleur de pierre. Or, par miracle, son appel fut entendu. Et aussitôt le tailleur se transforma en soleil. Il était heureux de voir son désir réalisé. Mais, comme il se régalait à envoyer partout ses rayons, il
s'aperçut que ceux-ci étaient arrêtés par les nuages.
« A quoi ça me sert d'être soleil si de simples nuages
peuvent stopper mes rayons! s'exclama-t-il, si les
nuages sont -plus forts que le soleil je préfère être
nuage. » Alors il devient nuage. Il survole le monde,
, court, répand la pluie, mais soudain le vent se lève et
disperse ce nuage. « Ah, le vent arrivé à disperser les
nuages, c'est donc lui le plus fort, je veux être le vent ». décide-t-il.

- Alors, il devient le vent?

- Oui, et il souffle de par le monde. Il fait des tempêtes, des bourrasques, des typhons. Mais tout d'un coup il s'aperçoit qu'il y a un mur: qui lui barre le passage. Un mur très haut et très dur, Une montagne. « A quoi ça me sert d'être le vent si une simple montagne peut m'arrêter? C'est elle qui est la plus forte ! » dit-il.

- Alors il devient la montagne!

- Exact. Et à ce moment il sent quelque chose qui le tape. Quelque chose de plus fort que lui, qui le creuse de l'intérieur. C'est... un petit tailleur de pierre ...

- Aaaaah!

- Ça te plaît comme histoire ?

- Oh oui, Maman!
Page 103-104
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Cessez de sourire devant vos écrans, je vous parle de choses graves. Je vous parle de l'avenir de l'humanité. Cela ne pourra plus durer. Ce mode de vie n'a pas de sens. Nous gaspillons tout, nous détruisons tout. Les forêts sont laminées pour faire des mouchoirs jetables. Tout est devenu jetable: les couverts, les stylos, les vêtements, les appareils photo, les voitures, et sans vous en apercevoir vous devenez vous aussi jetables. Renoncez à ce genre de vie superficielle. Vous devez y renoncer aujourd'hui, avant qu'on ne vous force à y renoncer demain.
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Vieillard: en Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort d'un vieillard. De toute façon il avait déjà profité de la vie. (P 274)
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C'est quelque chose qu'il n'a jusqu'alors jamais senti, jamais vu.
Une femelle.
Et quelle femelle ! Il prend le temps de l'examiner. Ses pattes graciles au galbe parfait sont décorées de petits poils délicieusement poisseux d'hormones sexuelles. Ses antennes épaisses pétillent d'odeurs fortes. Ses yeux aux reflets rouges sont comme deux myrtilles. Elle a un abdomen massif, lisse et fuselé. Un large bouclier thoracique, surmonté d'un mésotonum adorablement granuleux. Et enfin de longues ailes, deux fois plus grandes que les siennes.
La femelle écarte ses mignonnes petites mandibules et... lui saute à la gorge pour le décapiter.
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Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
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