AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266256285
672 pages
Pocket Jeunesse (05/03/2015)
3.57/5   84 notes
Résumé :
Darcy Parel, 18 ans, a mis l'université et le reste de sa vie entre parenthèses pour signer un contrat avec un agent littéraire new-yorkais et publier son premier roman, Afterworlds. À son arrivée à New-York, sans appartement ni amis, elle tombe sur d'autres jeunes auteurs, comme elle, qui la prennent sous leur aile...

Un chapitre sur deux, Darcy écrit son roman. Un thriller mettant en scène Lizzie, une ado qui, échappant à une attaque terroriste de j... >Voir plus
Que lire après AfterworldsVoir plus
Atlantia par Condie

Atlantia

Ally Condie

3.51★ (358)

Au-delà des étoiles, tome 1 par Revis

Au-delà des étoiles

Beth Revis

3.78★ (272)

2 tomes

Parallon, tome 1 par Shulman

Parallon

Dee Shulman

3.23★ (382)

2 tomes

Tornade par Brown

Tornade

Jennifer Brown

4.11★ (307)

Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 84 notes
5
4 avis
4
10 avis
3
15 avis
2
4 avis
1
0 avis
Scott Westerfeld est un de mes auteurs de littérature jeunesse favoris. C'est pourquoi, j'étais sûre d'aimer ce livre.

Pourtant, il m'a beaucoup surprise : c'était très différent de ce que j'avais lu de lui jusque là.
En fait, on a deux livres en un : d'un côté un roman de littérature de jeunesse, un peu classique : Lizzie, une adolescente qui découvre des pouvoirs après un événement traumatique.
Situation familiale, amitié, romance et fantastique un peu inquiétant : j'ai déjà lu ça ailleurs et même si l'histoire de Lizzie est très sympathique à lire, elle ne sort pas vraiment de l'ordinaire de beaucoup de romans fantastiques jeunes adultes anglo-saxons (bon, "ordinaire" supérieur néanmoins car c'est quand même Westerfeld l'auteur!).
Ce qui change tout, c'est que son histoire est en fait le roman écrit par l'autre protagoniste principal du livre, Darcy, jeune adolescente dont le livre va être publié et qui découvre le monde des jeunes auteurs.

C'est la partie la plus intéressante : Westerfeld décrit avec beaucoup de véracité et d'humour l'envers de tous ces romans ou séries que j'ai pu lire : le processus éditorial, le système promotionnel (ah, la photo de l'auteur sur la jaquette) mais aussi pour la jeune auteure l'exploration d'un nouveau continent (celui des écrivains), la démarche de ré-écriture ou de correction. Cette exploration s'accompagne dans le roman de son émancipation par rapport à sa vie antérieure, de son épanouissement sentimental et sexuel.
Le roman aborde les éléments accidentels ou prédictifs qui font qu'on roman plaît ou pas au public, qu'il se vende ou pas.

En outre, il évoque le processus de l'écriture lui-même.
J'ai trouvé la "bataille des éléments" du roman passionnante : qu'est-ce qui est le plus important dans un récit?
Les personnages, l'intrigue, le conflit, le cadre? La démonstration est à l'américaine (toute dans le show) mais très convaincante.
Cette distanciation critique m'a permis de revenir sur les séries qui m'avaient plu et de voir lequel de ces éléments prédominaient ou comment ils se combinaient.
Exercice vertigineux qui fait encore plus apprécier les bouquins bien écrits!

Le premier chapitre du roman est à ce titre un exemple flagrant : il m'a vraiment happé dans le livre, j'ai voulu connaître le suite et dans "la réalité" de Darcy, c'est ce qui arrive : c'est la lecture de ce premier chapitre qui a convaincu l'éditeur, l'agent littéraire que le livre en valait la peine.
Et cela reflète bien une vérité de lecteur : l'importance des premiers mots, des premières pages, du premier chapitre.
Souvent son effet résonne sur tout le reste du livre et décide de l'impression du lecteur.

Le procédé narratif est donc extrêmement bien trouvé : ce que nous lisons sur Lizzie est le résultat des tâtonnements de Darcy, de ses choix d'écriture et le titre du livre de Darcy est celui de Westerfeld.
En quelque sorte Darcy pourrait être le double féminin de l'auteur lui-même et de ce qu'il aurait vécu lors de ses premiers pas en littérature.
Ou alors, elle est totalement fictive et Westerfeld s'est amusé à imaginer ce que serait d'être jeune auteur aujourd'hui dans le système éditorial américain.

Bref, un livre extrêmement jouissif pour la partie concernant Darcy.
L'auteur souligne bien le ridicule parfois des intrigues de ces livres jeunesse : un personnage qui prédit l'avenir grâce aux mouvements des chats et acquière des pouvoirs en grandissant parmi ces félins? J'ai adoré!

Malheureusement, cette dichotomie entre les deux parties, de ton, d'univers, d'enjeux, a fait que j'ai eu du mal à passer de l'histoire de Darcy à celle de Lizzie.
Je m'immergeais dans l'une et il fallait en sortir pour entrer dans l'autre. J'ai eu du mal et c'est la raison pour laquelle, le livre ne représente pas un coup de coeur.
Mon adhésion au livre a été purement intellectuel : je l'ai trouvé intelligemment construit et pertinent mais je n'ai pas "craqué" pour lui.

D'autre part, les personnages du roman ne sont restés que des stéréotypes (pour Lizzie, par exemple, stéréotype du personnage principal de roman jeunesse") ou des vecteurs des thèmes et messages que Westerfeld voulait faire passer. C'est un peu dommage.

Trois étoiles et demie.

A partir de 15 ans
Commenter  J’apprécie          20
Je tenais à remercier l'attachée de presse pour ce partenariat, je connaissais l'auteur de nom pour ces séries très intéressantes, mais je n'avais pas encore eu la chance de le découvrir. C'est chose faite avec Afterworlds, un roman très bien écrit, certes, mais qui ne m'aura pas pleinement convaincue. Il lui manque une petite étincelle pour être un coup de coeur, néanmoins, je le conseille, car il est bon et saura plaire à beaucoup de lecteurs.

L'intrigue est composée de deux romans en un seul, nous avons d'un côté Darcy, l'auteure, vivant son quotidien bouleversé de jeune auteure. Elle s'éloigne de sa famille, prend part aux joies et aux peines de la réécriture et des corrections nécessaire, à la promotion de son roman Afterworlds. de l'autre côté, nous avons Lizzie, l'héroïne de Darcy, elle voit sa vie basculée par un attentat terroriste et dès lors, elle va composer avec un étrange don, celui de parler avec les fantômes. Les intrigues sont sympathiques et se laissent découvrir, les rebondissements sont intéressants et bien mené, j'ai passé un bon moment de lecture. Les deux romans se complètent, c'est un point très positif de découvrir à la fois l'héroïne et l'auteure. Ce parti pris m'a fascinée d'autant plus fortement que la mise en abime est amusante, Scott Westerfeld écrit Afterworlds où Darcy écrit Afterworlds... Vous l'aurez compris, cette imbrication et l'alternance des points de vue sont originales et donne du rythme au roman.

Cependant, il y a des couacs, la partie de Lizzie a un goût d'inachevé, elle manque par moment de relief et de précision. J'aurais aimé que la mythologie de cet univers de la mort et des fantômes soit un poil plus développé et plus sombre, plus travaillé. Les passages avec Lizzie deviennent parfois répétitifs et longs, c'est dommage, surtout que j'aurais aimé que l'on se concentre moins sur l'histoire d'amour de Darcy pour mieux se plonger dans le quotidien de l'auteure, un vrai « envers du décor » en sorte. Ce seront mes seuls reproches avec l'arrière-goût « patchwork » que j'ai ressenti à certains moments. Cette impression que l'auteur aura réuni des éléments qui amèneront à coup sûr du lecteur. C'est une force d'avoir su mélanger avec subtilité ces éléments, toutefois, à quelques passages, ils apparaissent comme un cheveu sur la soupe. La plume de Scott Westerfeld est très belle, soignée, précise, travaillée... il y a un imposant travail fourni dans les descriptions des lieux, des personnages, des émotions surtout ! C'est tendu, violent, touchant, il possède un vrai don pour parler des émotions, ça rend la lecture prenante et fluide.

Rassurez-vous, le roman est vraiment, comme je l'ai dit, l'univers est très captivant. J'ai adoré cette ambiance sombre et très centrée sur la mort, le monde des morts et des fantômes, cette affaire de souvenirs et de psychopompe, je suis restée émerveillée par cet univers plutôt singulier et prenant. Les personnages du monde de Lizzie sont intrigants, je pense notamment à Yami et à son frère Yamaraj, le dieu de la mort. le simple fait de s'être inspiré du folklore hindou est une excellente idée, elle apporte un vent novateur très appréciable dans le fantastique. Yamaraj est très mystérieux, j'aime son histoire ainsi que le fait qu'il se dévoile au fur et à mesure, le dénouement est par ailleurs captivant et touchant. Lizzie n'est pas une héroïne très appréciée, j'avoue avoir eu du mal avec son comportement un brin capricieux, toutefois, j'admire son courage et sa ténacité. J'aurais aimé que l'on développe un peu plus Jamie, la meilleure amie de Lizzie ou encore l'agent Reyes, ils ont un rôle important et j'ai beaucoup aimé leurs interventions. Même l'antagoniste principal aurait mérité d'être plus présent et plus machiavélique, j'adore sa personnalité.

En ce qui concerne la partie consacrée à Darcy, je crois que j'ai bien aimé son parcours en tant qu'auteure, le travail qu'elle mène pour réécrire son roman, sa détermination. C'est très prenant de suivre le chemin parcouru par Afterworlds même s'il manquait des éléments pour mieux s'en rendre compte. L'idée est somme toute bien exploitée et sincèrement prenante, originale même. Là, par contre, je n'ai pas adhéré à la personnalité de Darcy. J'ai fini par m'attacher à Lizzie, mais son auteure est une vraie petite fille, pleurnicheuse, et loin d'avoir la tête sur les épaules. Elle évolue bien sûr et ce n'est qu'à la toute fin que j'ai vu une bonne Darcy, meilleure qu'au début, mais son manque de confiance envers sa petite amie, sa manière de vivre au-dessus de ses moyens, son manque de responsabilité concernant son avenir m'a effrayée plus d'une fois. J'ai beaucoup d'affection pour Nisha, sa petite soeur ainsi que pour Imogen, sa petite amie, ce sont deux protagonistes très intéressants à suivre et à comprendre.

En conclusion, j'ai passé un très bon moment avec Afterworlds. Les idées de départ sont très intéressantes et bien exploitées, j'ai adoré l'univers hindou et sombre dont s'entoure Lizzie progressivement ; tout comme le monde new-yorkais des jeunes auteurs enveloppant petit à petit Darcy. Les deux jeunes femmes se ressemblent énormément et évoluent peu à peu pour devenir plus matures, elles font face à divers événements qui les feront grandir. Toutefois, j'ai fini par plus accrocher avec Lizzie qu'avec Darcy. Et même si le roman souffre de quelques longueurs et d'un manque d'informations sur certains points, la plume de l'auteur sait rendre captivante la lecture de ce double récit. Un roman intrigant que je suis contente d'avoir découvert.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
Commenter  J’apprécie          30

Afterworlds raconte deux histoires (et quelques passages de quelques autres). On suit tout d'abord Darcy, une jeune fille qui vient de terminer d'écrire son premier roman et est confrontée aux joies des relectures et éditions. On voit la vie à travers ses yeux de l'instant où elle termine son livre jusqu'au moment où il est publié. Cette moitié de roman est écrit à la troisième personne.
Nous avons également le plaisir de lire le livre qu'écrit Darcy, Afterworlds, qui raconte à la première personne l'histoire de Lizzie, qui fait semblant de mourir lors d'une fusillade pour éviter de se faire tuer et qui devient une genre de faucheuse (dit comme ça, ça donne pas envie, mais en vrai c'est beaucoup mieux).

Le roman est découpé entre un chapitre où nous suivons l'avancée du roman et l'évolution de Darcy, puis un chapitre où l'histoire de Lizzie est racontée.

Je dois tout de suite vous annoncer que j'ai été assez déçue. En effet, j'avais juste lu le résumé en diagonale et je ne m'attendais pas du tout à ça. Je pensais ainsi qu'il y aurait un lien entre les deux histoires, comme par exemple Lizzie qui devient réelle où quelque chose comme ça. Alors qu'en réalité, on peut presque lire les deux histoires séparément. le seul lien entre les deux est que c'est Darcy qui a écrit Afterworlds.

Ensuite, j'ai préféré les passages sur Afterworlds plutôt que ceux qui racontent l'histoire de l'auteur. En effet, Aferworlds est une histoire d'amour paranormale avec de l'action, de bons moments et j'y ai été très vite entrainée. Je me suis tout de suite un peu attachée à Lizzie et ses parties m'intéressaient plus que les autres. Je dois néanmoins avouer que j'avais l'impression que tout se passait trop vite, qu'il n'y avait pas assez de détails et que par moment l'écriture (dans l'enchainement des événements) était un peu bâclée comme si Scott W. se cachait derrière l‘excuse « c'est une gamine de dix-huit ans qui l'a écrit ». J'ai eu cette impression surtout car cette histoire ne représentait que la moitié du roman, mais le roman comprenant de nombreuses pages, il est possible que ce ne soit qu'une impression due au contexte. En tout cas, j'ai trouvé son histoire interessante et c'est ce que j'ai préféré dans le livre.

J'ai beaucoup moins aimé la partie de Darcy, et ceci pour une raison évidente : elle ne m'interessait pas. Je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans cette histoire. Je m'attendais à ce qu'il se passe quelque chose (c'était encore à l'époque où j'étais persuadée que les deux histoires allaient se mélanger) mais rien n'arrivait. Une histoire d'amour sortie de nulle part est quand même apparue, mais je ne l'ai pas trouvé crédible, tout s'est passé bien trop rapidement.
Heureusement, il y a eu quelques personnages pour remonter l'estime que j'ai en cette partie, comme la soeur de Darcy qui est amusante ou l'auteur connu dont je ne me souviens plus du nom qui est interessant. le seul moment qui m'a vraiment marqué et que j'ai apprécié a été celui dans l'école, lors de la conférence où des élèves posaient des questions à Darcy et deux autres auteurs, entrainant un débat. J'ai également apprécié le fait qu'on y parle du livre Afterworlds et des changements qu'il faut y faire. La deuxième grande décéption a été la fin, lorsqu'on se rend compte qu'on ne saura jamais de quoi parlera le deuxième tome du livre alors que Darcy nous a soulé pendant des chapitres et des chapitres parce qu'elle n'avait pas d'idées. En même temps, je n'ai pas eu l'impression que ça a été une grosse perte.

J'ai lu le livre, je l'ai fini, et j'ai continué ma vie. Je ne l'ai pas regretté, il était assez interessant et il y avait quelques très bons passages. de plus, l'auteur a réussi à donner envie de lire le livre par la façon dont il était coupé : dès qu'un chapitre se finissait, on voulait savoir la suite, mais on devait d'abord lire la partie sur l'autre personnage avant d'y parvenir. C'était très frustrant, et ça a ses limites car quand arrive la fameuse suite, on se souvient plus vraiment de pouvoir on se languissait tant.

En bref, c'est une lecture assez agréable pour passer le temps. Ce n'est pas un coup de coeur, ni un coup de foudre, ça ne sera pas un livre que je relirais je pense, mais je ne l'ai pas détesté non plus. C'était juste un livre.
Commenter  J’apprécie          00
Darcy Patel a l'âme d'un grand écrivain, l'ambition tout du moins. À seulement 18 ans, elle est sur le point de publier son premier roman, Afterworlds, qu'elle a écrit en un mois. Après voir mis l'université de côté, elle se consacre donc pleinement à sa toute nouvelle carrière à New York...


Les chapitres sont alternés entre la vie de Darcy depuis l'envoi de son manuscrit à un éditeur et la vie de Lizzie, l'héroïne de son roman. Un mélange de réel et de fantastique.
On suit donc la vie de Darcy Patel, jeune auteure qui est sur le point d'être publiée pour la première fois. Pour travailler, elle part s'installer à New York et on découvre son tout nouveau mode de vie à mesure qu'elle avance, professionnellement et personnellement : la réécriture d'Afterworlds, ses rencontres avec d'autres jeunes auteurs et des personnes de l'édition, sa vie amoureuse, etc., jusqu'à la publication de son roman.
En parallèle, on découvre l'univers d'Afterworlds un chapitre sur deux. L'histoire de Lizzie, une ado de 18 ans, seule survivante d'une attaque terroriste dans un aéroport dont elle a échappé de peu en simulant la mort. Mais elle s'est tellement prise au jeu de cette simulation, qu'elle en est venue à découvrir un tout autre monde que le nôtre, un endroit entre la vie et la mort, où elle a désormais sa place dès qu'elle le désire car une certaine mission l'y attend...


Clairement, je n'ai pas très bien compris l'intérêt de ce roman... On passe un bon moment certes, mais je 'en ai pas compris le but principal... 670 pages pour juste suivre le train-train quotidien d'une toute nouvelle auteure et son roman en parallèle ? C'est toujours un minimum intéressant mais je m'attendais complètement à autre chose !
En lisant la quatrième de couverture et la phrase d'accroche, je pensais que Lizzie, l'héroïne du roman de Darcy, devenait réelle, en quelque sorte, et vivait ce que Darcy avait écrit (un peu dans le style de L'histoire sans fin, pour ceux qui connaissent) mais non, on découvre simplement son roman en parallèle de son évolution dans le monde de l'édition, et ça ne donne pas le même effet à la lecture finalement...


Il y a tout de même des côtés positifs car certains passages sont très prenants, autant pour ce qui concerne Lizzie que Darcy. Comme cette dernière parle beaucoup de son livre et des modifications qu'elle y apporte régulièrement, on peut suivre son roman et ses explications quasiment en même temps que sa fiction, ce qui donne de vrais débats entre différents personnages quand Darcy discute avec d'autres auteurs. Des débats, il y en a d'ailleurs de toutes sortes dans ce roman, autant en ce qui concerne l'histoire d'Afterworlds que la vie de Darcy, les personnages soulevant parfois de bonnes questions sur la vie en général.


La plume de Scott Westerfeld est toujours aussi agréable à lire et très fluide, on ne voit pas le temps passer et encore moins les pages défilées malgré quelques passages un peu longuets.


En bref, on prend un certain plaisir à se plonger dans ces deux vies peu différentes l'une de l'autre, dans le fond. On est captivé par de nombreux passages et on se laisse facilement entraîner mais j'ai ressenti un goût de manque pour ce qui est de l'histoire globale, elle aurait pu ne jamais avoir de fin et continuer comme ça indéfiniment... Toutefois, je ne peux pas dire que ce roman me déçoive complètement pour autant, je suis plutôt mitigée : il se lit bien et vite, il sait plus souvent accrocher qu'ennuyer, je ne peux pas dire qu'il ne s'y passe rien non plus et à aucun moment je n'ai envie d'arrêter ma lecture. Simplement, je pense qu'il ne faut rien en attendre de particulier.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          60
Après avoir apprécié les précédents romans de Scott Westerfeld, j'étais impatiente de découvrir son nouveau et je remercie Anne-France pour son envoi.

Je dois vous avouer quelque chose, au tout début j'ai cru que j'allais sauter toute une partie du roman, car l'histoire de Darcy était un peu longue à m'accrocher alors que la scène d'ouverture de son roman m'avait scotchée. Pourtant, petit à petit, l'univers des auteurs de YA à New York m'a convaincue, m'a fait entrer dans ces chapitres aussi. Scott Westerfeld a réussi à faire disparaître son style habituel et à nous faire vivre deux histoires en une. le reproche qui vient tout de suite en tête c'est que chacune d'elles méritaient un roman à part entière.

J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire écrite par Darcy, une entrée en matière accrocheuse, des personnages qui ont l'air intéressant, même si au final on ne connaît que le début, quelques moments intenses et la fin, cette histoire aurait pu me plaire. Peut-être aurais-je fait partie des lecteurs de ce premier roman d'une jeune auteure. D'autre part, la vie de Darcy à New York, au début, certes elle ne m'a pas emballée plus que ça. Je trouvais que c'était plutôt banal, pas très original. Et puis petit à petit, je me suis attachée à Darcy, je voulais voir ce qui lui arriverait, comment elle allait s'en tirer dans ce monde littéraire. J'ai aussi trouvé très intéressant de mettre le lecteur dans la peau d'un auteur, de lui faire découvrir certaines étapes de l'édition, comme les réécritures et la promo.

Le style de Scott Westerfeld m'a cependant moins emballée qu'il avait pu le faire précédemment. Même si j'ai toujours eu du mal à entrer dans ses romans, ils ont toujours fini par me convaincre. Là c'est encore le cas. L'alternance des chapitres nous entraînent soit dans la vie réelle avec une Darcy parfois capricieuse, parfois immature soit dans un autre monde avec Lizzie, qui peut faire preuve des mêmes défauts. Passer d'un monde à l'autre permet de ne pas être trop agacée par les défauts de nos héroïnes. Et si on voit Darcy évoluer, c'est moins le cas pour Lizzie. Il reste un goût d'inachevé à ce roman, mais sans doute est-ce parce que nous n'en voyons que certains passages, que nous n'avons pas accès à toute la profondeur du monde créé, et ça reste un défaut pour moi. Il m'a manqué ce petit quelque chose pour avoir un coup de coeur.

Cela étant, j'ai l'impression de mettre en valeur principalement les défauts et je tiens toutefois à bien indiquer que j'ai passé un bon moment avec ce pavé. Qui m'a détruit l'épaule à force de le transporter ! (J'exagère si peu…). Mais justement parfois on aime un livre et on se rend compte qu'avec certains changements, il aurait pu être encore quinze fois mieux. J'ai d'ailleurs eu du mal à écrire cette chronique, je la commençais, je l'effaçais et j'ai finalement pris mon temps pour tenter de démêler ce que je voulais vous en dire. C'est un roman efficace, qui vous entraîne dans deux histoires liées. Peut-être n'accrocherez-vous qu'à une autre, peut-être en redemanderez-vous, mais j'espère qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (2)
Ricochet
30 juin 2015
Le résultat un peu étrange, presque osé puisqu’il dévoile les coulisses d’un petit monde clos, intéressera les lecteurs avertis.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeJournaldeQuebec
29 juin 2015
Je lui accorde le titre de «découverte littéraire de l’été 2015», ce qui veut dire que tu dois clairement l’inclure à ta liste de lecture estivale!
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
J’avais déjà ma photo partout dans les journaux. Lizzie Scofield, l’unique survivante, la fille qui était revenue à la vie. Mon histoire avait quelque chose de réconfortant, je suppose, la seule lueur positive au milieu de ce cauchemar. Comme symbole d’espoir, on avait pourtant connu mieux. Les sutures au front me démangeaient, je sursautais au moindre bruit et je n’avais pas changé de chaussettes depuis trois jours. On n’arrêtais pas de s’extasier sur ma chance. Mais si j’en avais eu tant que ça, n’aurais-je pas pris un autre vol ? Je n’avais pas voulu lire les journaux, et les infirmières s’empressaient de fermer la porte chaque fois qu’une radio ou une télé beuglait à proximité de ma chambre, mais je n’avais pas réussi à échapper aux infos. Tous ces récits concernant les autres passagers, tous ces gens que je ne connaissais pas, qui ne faisaient que transiter dans un aéroport; voilà que tous les détails de leur vie – leur destination, les enfants qu’ils laissaient derrière eux, leurs projets interrompus – faisaient les gros titres. Travis Brinkman, le garçon qui avait essayé de résister, était déjà un héros, grâce aux images d’une caméra de surveillance. Le reste du monde avait soif de tout connaître des morts; je n’étais pas prête à entendre leurs noms. Personne ne savait pas grand chose des terroristes. Ils étaient liés à une secte quelque part dans les Rocheuses, mais les chefs de la secte avaient nié toute responsabilité ou connaissance de leurs projets. Les tireurs avaient été abattus dans l’assaut – sans qu’ils aient laissé aucune note, aucun manifeste, aucun indice. L’objectif premier du terrorisme n’était-il pas de faire passer un message, quel qu’il soit ? À croire qu’ils avaient agi par simple penchant pour la mort.
Commenter  J’apprécie          10
- Je crois que le fantastique aura toujours du succès. On peut raconter un million d'histoires sur l'amour. En particulier quand cet amour concerne quelqu'un de différent.
- Un monstre, tu veux dire ? demanda Coleman.
- Eh bien, c'est ce qu'on croit au début. Mais en fait, c'est un peu comme dans La Belle et la Bête. On découvre qu'au fond le monstre est quelqu'un de... gentil.
Darcy se racla la gorge. Elle avait eu cette conversation une centaine de fois avec Carla, sans jamais avoir utilisé le mot "gentil" auparavant.
- Mais l'amour véritable, c'est plutôt l'inverse, non ? dit Kiralee. On commence par trouver l'autre fabuleux, et à la fin de l'histoire on s'aperçoit que c'est un monstre !
- Ou bien qu'on est soi-même le monstre, dit Oscar.
Commenter  J’apprécie          20
Dans un roman, on savait toujours précisément à quel instant les choses se passaient, à quel instant un changement s'opérait. Alors que la vraie vie était pleine de transformations graduelles, partielles, continues. Elle était pleine d'accidents, d'événements indéfinissables et de choses qui se produisaient toutes seules.
Commenter  J’apprécie          20
- Ça se fait vraiment, ça ? Nous appeler les "viveurs" ? Ça donne l'impression qu'on passe notre temps à faire la fête.
- Tu as un meilleur mot ?
- Pourquoi pas les "gens" ?
- Les fantômes aussi sont des gens.
- D'accord. Sauf que les morts ont leur propre mot: "fantômes". Les vivants devraient s'appeler les gens, tout simplement.
- Tu chipotes.
- Excuse moi d'être en vie.
Commenter  J’apprécie          10
Je veux dire, tu as un appartement à New York, ton premier roman sort dans cinq mois et tu vas m'avoir, moi, pendant une semaine entière ! Tu devrais planer comme une licorne défoncée aux antidépresseurs, à voir des arcs-en-ciel partout. Alors que là, on dirait que tu viens de noyer une portée de chatons.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Scott Westerfeld (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Scott Westerfeld
MISE EN BOUCHE PAR SAB EN LIVE
autres livres classés : dystopieVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (195) Voir plus



Quiz Voir plus

Série Uglies (test 1)

Quel est le nom de famille de Tally ?

Yougbloud
Younglood
Youngblood
Yougloud

10 questions
220 lecteurs ont répondu
Thème : Uglies de Scott WesterfeldCréer un quiz sur ce livre

{* *}