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Guillaume Fournier (Traducteur)
EAN : 9782745926104
331 pages
Milan (22/02/2007)
3.61/5   152 notes
Résumé :
Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d'une seule nuit d'amour, la première, pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d'une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu'ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d'un genre nouveau...
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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《- Cal, ne me dis pas que ce sont des vampires ?
(...) Je soupirai.
- Si, les peeps sont des vampires. Ou des zombies en Haïti, des tengu au Japon ou des nian en Chine. Mais comme je le disais, nous préférons employer le terme de positifs au parasite.
- Ah, des vampires... 》


Les avis sur ce roman sont pour le moins autant mitigés que je l'ai été au sortir de cette lecture.

Je connaissais Scott Westerfeld pour avoir lu - et adoré ! - la série "Uglies", il y a déjà un bail maintenant... Une autre saga de cet auteur, "Midnighters", m'attend bien sagement dans ma PAL, mais je n'avais pas vraiment l'envie ni le courage de me plonger dans une aventure à plusieurs tomes en ce moment. J'ai donc jeté mon dévolu sur V-Virus, sans trop savoir dans quoi je me lançais, à part qu'il s'agissait d'une histoire de vampires évidemment...

"Et je sus avec certitude que l'affrontement aurait lieu. Mon instinct me chantait que la créature savait que nous étions là ; elle nous traquait."

De fait, c'est bien de cela dont on parle. Ceci étant, l'approche de l'auteur texan est on ne peut plus originale et intéressante malgré tout.
Faisant fi des conventions habituelles pour ce genre de récits, Westerfeld nous narre, à travers la voix de Cal, héros désabusé dont la vie a basculé, une bien étrange allégorie. On y retrouve tout de même certains des poncifs inhérents au mythe vampirique.

"Et bien sûr, il y avait des rats. Des paquets de rats."

Si j'ai aimé suivre les pérégrinations de ce jeune garçon, l'auteur nous le rendant formidablement sympathique, presque familier dans sa façon de s'adresser au lecteur comme s'il était présent sur place, j'ai beaucoup moins apprécié la construction même du roman. Les chapitres pairs étant consacrés à ce qu'on pourrait appeler des cours particuliers de biologie parasitaire, qui si par bonheur nous sont dispensés par Cal himself, n'en sont pas moins d'une lourdeur pesante, en ce qui me concerne en tout cas.
Certes, on apprend plein de choses sur le sujet : vous pouvez comptez sur notre narrateur ès parasites pour ça ! (à éviter si vous êtes un peu trop sensible cependant)
> Certains lecteurs ayant lu "Les fourmis" de Werber en reconnaitront d'ailleurs un dans le lot ^^

"La plupart des asticots sont très délicats..."

Ensuite, il m'aura fallu patienter pendant plus des 3/4 du bouquin pour enfin y trouver l'action que j'attendais personnellement depuis le début...


Tant pis !
Au final, je reste partagée : je dirai que j'ai aimé ce roman à 50%, tandis que l'autre moitié m'a passablement saoulée, malheureusement.
Enfin, je ne suis pas fâchée avec l'écrivain pour autant et je compte bien ne pas m'arrêter sur cette demi-déception ;)
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« V-virus », prénommé « Peeps » dans la langue de publication, est un roman de science-fiction de Scott Westerfeld paru en 2005. « Peeps » c'est le nom des vampires qui sont les héros de l'histoire que nous « raconte » le jeune Cal Thompson, porteur sain d'un virus particulier. Comme il n'est aucunement question de dévoiler cette histoire, je m'en tiendrai là pour le résumé de l'intrigue.

Je reconnais avoir rapidement été tenue en haleine par cette histoire écrite à la première personne où l'on voit un jeune homme en quête de toutes les jeunes filles qu'il a aimées et contaminées (!). Culpabilité et cherche de sens à d'étonnantes évolutions humaines, tels sont les fils de ce roman captivant. le tout étant très bien écrit, dialogues, contextualisation… descriptions… sans oublier la délicieuse note d'humour qui parfait l'ensemble.

Loin des Twilight et autres romans ayant rencontré le succès avec la thématique des dents assoiffées de sang, ce roman « young adulte » a aussi la grande originalité de traiter la question des parasites et de la théorie de l'évolution, de synthétiser des connaissances biologiques pour servir intelligemment l'intrigue. Et ce un chapitre sur deux. Ce qui en fait un livre cultivé et instructif.

Equipe d'éradication, psy (un peu spéciale), biologiste… toute une équipe participe à la résolution du problème des Peeps, mais comment faire quand le parasite n'est pas encore totalement identifié, circoncis.

J'ai suivi avec délectation ce roman original, car tout en traitant d'un sujet de science-fiction, avec un tempo digne d'un bon thriller et des personnages très attachants, les chapitres sur les différentes formes de parasitose et l'évolution des espèces se révèlent très intéressants.

Un très bon moment de lecture inattendu pour ce livre trouvé dans la boîte à livres d'un magasin BIO ! Ce qui me fait dire (et redire) : « Ouvrons nos petits yeux car LE bonheur de lire est partout autour de nous !!!! Même entre un chou vert et du riz complet. »



Lien : http://justelire.fr/v-virus-..
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J'ai été assez surprise de tomber sur cet ouvrage de Scott Westerfeld dont je n'avais jamais entendu parler jusque là... Pourtant il n'est pas récent, mais il semblerait que sa sortie en 2007 soit complètement passée inaperçue. Depuis, le succès de ses sagas Uglies, Midnighters et Léviathan l'a propulsé sur le devant de la scène éditoriale jeunesse, et il n'est plus à présenter. C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans ce texte méconnu au résumé plus qu'alléchant... et une fois de plus avec cet auteur, j'ai passé un excellent moment de lecture !
L'histoire m'a tellement intéressée et transportée qu'il est dur pour moi de vous en parler sans écrire un pavé et vous dévoiler l'intrigue. Je vais tout de même vous apporter quelques précisions sur Cal et son univers. le récit prend place à notre époque, à Manhattan, ville cosmopolite qui ne dort jamais. Cal est ce qu'on appelle le porteur sain d'une maladie un peu particulière, c'est-à-dire qu'il est infecté mais ne développe pas les symptômes. Cette maladie est en fait un parasite qui s'attrape par échange de fluides corporels et qui provoque agressivité, penchant pour la viande, notamment humaine, et accroissement des capacités physiques (ouïe, vue, force...). Ce parasite ancestral serait donc à l'origine de tous les mythes du vampire ou encore du zombie ! Cal fait donc désormais partie d'une organisation secrète, La Garde de Nuit, et traque les infectés pour les neutraliser. Mais petit à petit, il se rend compte qu'on lui cache des choses et que l'histoire est beaucoup plus complexe...
J'ai été totalement emballée par le principe du parasite. Il faut savoir que j'ai développé une sorte de fascination morbide pour les maladies étranges et les "accidents" de la nature ; je passe d'ailleurs de folles soirées à aller voir des images horribles sur Google ou à visiter des sites répertoriant les "freaks" en tout genre (si vous êtes psy et que vous passez par là, je suis ok pour une consultation gratuite !).
Outre l'histoire de Cal, l'auteur nous fait profiter de tout son travail de recherche sur les parasites de tous les coins du globe, en insérant des chapitres assez courts présentant une gentille bébête et son mode de vie entre deux péripéties du héros. Vous pourrez donc apprendre des choses passionnantes sur les filaires de Médine (qui donne son origine au Caducée des médecins à cause de son mode d'extraction [ ne croyez pas toutes les prétendues origines mythologiques]), les trématodes ou encore les parasites responsables du paludisme. Bon appétit !
L'histoire est trépidante et bien menée. J'ai mis un peu de temps avant de m'y plonger complètement mais je n'ai pas réussi à décrocher ensuite. J'ai enfilé les pages en un temps record... V-Virus, partenaire de vos nuits d'insomnies ! Cal est un garçon volontaire, intrépide et très mûr pour son âge, mais il souffre néanmoins de sa condition qui lui interdit tout rapport avec une fille. Pas facile pour un ado dont les hormones sont naturellement en ébullition !
L'autre réussite de V-Virus, c'est d'avoir joué sur le mythe du vampire de façon totalement originale et réaliste. La légende prend une dimension scientifique abordable et bien construite, en ne laissant aucune zone de côté. Comment expliquer la répulsion exercée par les crucifix ? Scott Westerfeld imagine que le parasite, pour se protéger, cherche à se cacher, donc à fuir ce qu'il connaît. L'hôte devient alors "allergique" à ce qui lui plaisait le plus lors de sa vie d'humain. Pendant des siècles, l'homme vouait sa vie à Dieu ; il est donc normal que la personne croyante habitée par le parasite éprouve une soudaine terreur à la vue d'un objet autrefois chéri.
Pour conclure, V-Virus est un roman de qualité que je déconseille néanmoins aux âmes sensibles, rapport à toutes les informations un peu gores que nous livre l'auteur (et encore, il n'y a pas d'images...). Scott Westerfeld fait désormais partie de mes auteurs favoris grâce à la qualité de son écriture et de ses scénarios, ici soutenus par une réflexion scientifique impressionnante.
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Je me retrouve bien embêtée face à la lecture de ce livre, car contrairement à la note globale du livre sur Babelio et aux critiques que j'ai pu lire, je n'ai pas vraiment aimé ce roman de Scott Wersterfield.

Tous les goûts sont dans la nature me direz-vous...

C'est assez compliqué d'expliquer pourquoi il ne m'a pas plu, pour vraiment aimer un livre, j'ai besoin, comme beaucoup de gens je pense, d'avoir besoin d'être en manque, j'ai besoin de me dire " vivement que je me remette dans ma lecture", et bien là, rien de tout cela, je ne m'ennuyais pas plus que ça, mais je ne m'éclatais pas non plus.

Je trouve personnellement qu'il ne s'y passe pas grand chose, les vampires sont relativement absents, on y parle principalement de rats et d'autres vermines, l'ambiance est glauque par moments, donc on s'attend à quelque chose de bien croustillant, et RIEN.

Donc voilà je ne fais malheureusement pas partie des fans de ce livre.

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J'avais déjà lu la série Uglies de cet auteur et je m'étais promis de relire un de ses livres. J'ai quand même attendu quelques années avant de me lancer dans V-virus. J'avoue que la ville de New York ne m'a pas laissé insensible. Mais commençons par le début !
Cal Thompson est un jeune homme des plus étranges : depuis un an, il est positif au parasite, c'est-à-dire peeps. Mais il est un porteur sain, il ne manifeste pas les côtés « malsains » des peeps. du coup, il est aussi chasseur de peeps au service de la Garde de Nuit. Il vient de retrouver Sarah, une ex-amie qu'il a contaminé et maintenant, il recherche Morgane, celle qui l'a fait devenir ce qu'il est…
J'avoue que j'ai mis du temps à comprendre les différents tenants et aboutissants de l'histoire mais j'ai aimé le côté un peu complexe et le côté biologique de l'histoire qui donne un certain sens à l'ensemble (bon, pas tout, je conçois). Entre deux chapitres de l'aventure de Cal, ce même Cal nous présente un parasite qui fait partie d'un cycle de vie, très instructif mais les détails peuvent en dégouter certains.
Quel drôle de hasard que j'ai lu ce livre, très peu de temps après Rats, une autre histoire de New York, on y retrouve beaucoup de détails sur les rats qui jouent un rôle dans cette histoire de vampirisme (parce que c'est de ça qu'il s'agit, en fait). Et en fait, ça marche super bien et c'est original ! Je note A-Apocalypse qui est le tome 2 de ce diptyque (et puis ces autres séries aussi, allez !)
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critiques presse (2)
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - Cal doit retrouver et neutraliser Sarah, l’une de ses ex-petites amies, qui souffre d’une étrange maladie. Sarah est en effet devenue à son contact un peep, une sorte de vampire qui contamine les autres par le biais de relations sexuelles. Lui est porteur sain de la maladie et n’en développe que des aspects positifs : force physique et hypersensibilité. Il a rejoint une puissante organisation secrète, qui depuis des millénaires « gère » la question des peeps. Mais Sarah semble être un vampire d’un genre nouveau et l’enquête menée par le jeune homme révèle des enjeux terribles. Dans un New York contemporain, Scott Westerfeld revisite de façon incroyable le mythe du vampire. Il en propose une version scientifique loin de toute magie : celle du parasite indispensable au bon équilibre alimentaire de la planète. Il nous livre d’ailleurs dans chaque chapitre pair des exemples réels – vraiment dégoûtants – de parasites et conclut par une postface « Comment éviter les parasites ». Evidemment nous y croyons et le récit fonctionne formidablement : impossible de stopper sa lecture ! Cela tient également à d’autres ingrédients : un personnage d’adolescent très attachant – banalement obsédé sexuel et contraint à l’abstinence – un humour noir décapant même dans les pires moments, un style efficace – phrases courtes, dialogues vifs, connivence avec le lecteur… – ainsi qu’une atmosphère singulière. Un ouvrage génialement effrayant et un auteur à suivre ! Hélène Sagnet
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - V-Virus est le quatrième roman de Scott Westerfeld traduit en français. Il est certain que cet auteur va devenir incontournable. Son style attrape le lecteur dès la première ligne pour ne plus le lâcher. Son héros Cal, baratineur, obsédé sexuel mais contraint au célibat, met sa logorrhée au service de la parasitologie : un chapitre sur deux est consacré à la description hilarante des trématodes, toxoplasmes, wolbachia et autres hôtes indésirables du corps humain ou animal. Nous sommes cernés par les parasites, c’est épouvantable, drôle et écœurant. Westerfeld dépoussière et modernise nos idées reçues sur les vampires pour en faire des cannibales et des bêtes traquées. Il leur ajoute quelques caractéristiques intéressantes, comme d’abominer ce qu’ils ont jadis adoré, ce qui humanise ces vampires new-yorkais terriblement crédibles. Ce roman vivifiant (un comble pour un livre sur les morts vivants !) donne envie de lire et de rire jaune en même temps. A recommander à tous ceux qui s’ennuient en lisant. Sandrine Brugot-Maillard
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
OK, clarifions deux ou trois trucs au sujet des vampires. Tout d’abord, vous ne me verrez pas souvent employer ce mot. Dans la Garde de Nuit, nous préférons le terme de « positifs au parasite », ou peeps en abrégé. Ce qu’il faut se rappeler avant tout, c’est qu’il n’y a aucune magie dans l’affaire. Pas d’envolées nocturnes. Les humains n’ont pas d’os creux, ni d’ailes – le v-virus ne change pas ça. Pas de métamorphose en chauve-souris ou en rat non plus. Il est impossible de se transformer en quelque chose de plus petit que soi – où passerait la masse excédentaire ?
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La psy m'avait pourtant prévenu que les porteurs restaient hantés à jamais par la culpabilité. Ce n'est pas le pied d'avoir transformé toutes ses copines en monstres. Nous éprouvons du remord de ne pas être devenus des monstres nous-mêmes - la culpabilité du survivant , ça s'appelle. Et nous nous sentons un peu bêtes de ne pas avoir pris conscience des symptômes plus tôt. Je veux dire, je me demandais bien sûr comment le régime Atkins pouvait améliorer ma vision nocturne, mais je ne voyais rien d'alarmant là-dedans...
Et puis, la question brulante : n'aurais-je pas pu m'inquiéter un peu plus quand ma seule vraie petite amie, deux filles avec lesquelles j'étais sorti deux ou trois fois, et une autre que je m'étais envoyée le soir du nouvel An, étaient toutes devenues cinglées ?
Je croyais que c'était seulement un truc propre à New York.
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(...) Alors oui, nous sommes tous de lointains cousins des singes. Vous trouvez ça difficile à croire ?
Bon Dieu, regardez un peu autour de vous.
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D'après les registres criminels de la Garde de Nuit, le secteur ne montrait aucun des signes habituels de la présence d'un prédateur. Aucun employé n'avait disparu sur le chemin de son bureau, aucun sans-abri n'avait brusquement été saisi d'une crise de violence psychotique. Mais chaque fois que le service de dératisation du New Jersey effectuait une nouvelle tournée, les rats réapparaissaient peu après, bien qu'il n'y ait pas des masses d'ordures à grignoter dans ce quartier désaffecté. La seule explication tenait à la présence d'un peep. Quand la Garde de Nuit eut analysé le sang d'un des rats, il s'avéra qu'il était de ma lignée, au deuxième degré.
Ca ne pouvait être que Sarah. En dehors d'elle et de Morgane, toutes les autres filles que j'avais jamais embrassées étaient déjà au frais (et Morgane, j'en étais convaincu, ne se cachait pas dans un vieux terminal de ferry à Hoboken).
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Morgane et Angela etaient en train de seduire ces hommes, tout comme Margane m'avait seduit, elle propageaient la maladie.
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