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Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782743608712
240 pages
Payot et Rivages (16/11/2001)
3.36/5   51 notes
Résumé :
The men in the tan-and-cream Chrysler came with guns blazing. When Ray woke up in the hospital a month later, he was missing an eye, and his father was dead. Then things started to get bad...

From the incomparable Donald E. Westlake comes a devastating story of betrayal and revenge, exploring the limits of family loyalty and how far a man will go when everything he loves is taken from him.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ça y est, c'est la quille ! Trois années tirées en Allemagne et me voilà de retour à New-York. Vingt-trois ans, le bel âge dit-on. Pour moi, ce sera celui de l'enfer sur terre. Projet, néant si ce n'est celui de renouer avec le paternel. A peine le temps de lui claquer deux bises que le voilà déssoudé sous mes yeux. J'en ressors miraculeusement au bout d'un mois de cirage complet, les guiboles brisées, un oeil en rade, pour apprendre que ma belle-soeur a également été refroidie. Comme une sale impression de mauvais karma d'un coup d'un seul. Des envies de meurtre également, tout comme mon frangin Bill. Quelqu'un doit payer l'addition, elle risque d'être salée. Et si cet étranger qui me propose de faire le grand nettoyage de printemps dans le milieu s'avérait être l'homme providentiel...

Un bon Westlake histoire de passer le temps.
Les malheurs de Ray, même Sophie n'aurait pas osé la comparaison.
Une première partie un rien poussive contrebalancée par le bagout d'un mec machiavélique et manipulateur, L'assassin de Papa s'en sort finalement avec les honneurs.
Millésimé 1962, il offre un bon compromis entre désir de vengeance et guerre des chefs au sein de la pègre. N'étaient ces dialogues un peu guindés, ce polar noir tapait dans le haut du panier.
La bonne nouvelle, c'est qu'il me reste le meilleur de Westlake à découvrir avec de vrais morceaux de cynisme à l'intérieur...
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D'un livre à l'autre Westlake nous emmène du plus noir au plus comique, avec une réussite inégale pour ces romans les plus sombres. Si les traductions de Jean Esch sont souvent un gage de qualité, ce roman de vengeance dans le milieu de la pègre ne tient pas le haut du panier. Un polar dit de jeunesse où Westlake va à l'essentiel, y compris dans l'addition des cadavres et où l'anti-héro que l'on suit dénoue un peu trop aisément la complexe manipulation.
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début de lecture...
courte visite sur Polar noir pour en savoir plus :

Ray est de retour aux États-Unis après avoir passé trois ans dans l'armée en Allemagne. Il rejoint son père à New York, reprend contact avec la vie civile. Son père semble un peu nerveux mais n'a pas beaucoup changé.

Sur la route qui les mène à la maison familiale, une voiture se porte à leur hauteur et un tireur abat froidement le plus vieux des deux, provoquant un accident.

Après un mois de coaltar intensif, Ray reprend vie, mais c'est pour s'apercevoir qu'il a eu les jambes brisées et a perdu un oeil. Son frère Bill le visite chaque jour à l'hôpital, aussi q'inquiète-t-il de ne pas le voir ce matin-là. Renseignements pris : sa femme vient de se faire renverser. Tuée sur le coup !..

Ray sort enfin de l'hôpital. Un homme l'attend, pour le mettre en garde : il doit fuir, ne pas se mêler de cette affaire. Mais Ray ne se laisse pas impressionner et ne l'entend pas de cette oreille. Il y a de la vengeance d'ans l'air...

Après une longue première partie ou Ray est en quête d'identité au sortir de la guerre, on finit par entrer dans le vif du sujet : une plongée au coeur du syndicat du crime américain, à l'ancienne – gros bras et testostérone.

Ceux qui avaient fait fortune aux temps bénis de la prohibition reprennent du service, prêts à en découdre avec les "bureaucrates" ayant pris leur place quand le trafic d'alcool a été libéré, prêts à relancer le marché avec tout produit illicite de substitution. C'est avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleurs plats.

Écrit en 1962, L'Assassin de Papa est loin de l'humour auquel Donald Westlake s'est attaché par la suite. Pour le coup, il s'agit plus d'une histoire sombre, sur fond de règlement de comptes dans la pègre. Les dialogues, légèrement empesés, ont quand même pris un petit coup de vieux (le temps passe...) ou peut-être ont-ils été victime d'une traduction. Commentaire par Patrick Galmel le 1er octobre 2006
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Oeuvre de jeunesse de Donald Westlake, très marquée par on époque (parution en 1962) et terriblement datée : le personnage principal est un jeune blanc-bec qui a toujours raison, qui traite tout le monde de haut, et il a beau boire plus que de raison pour supporter tout ce qui lui arrive, il ne suscite aucune sympathie.

La patte Westlake est absente, il serait dommage de le découvrir à travers cet ouvrage, mais il y a déjà un sens certain du scénario : le vrai méchant n'est pas celui que l'on croit.
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terminé cet après-midi.
Polar classique, mais sans le grain d'humour habituel de Westlake. dommage.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les journalistes ne sont pas tout à fait tels qu’on les voit au cinéma. L’ère du journalisme créateur est passée. Aujourd’hui, une information n’est sensationnelle que si un rédacteur en chef la monte en épingle. Votre histoire, c’est pour moi seul que je la voulais, pour ma distraction et mon édification personnelles.
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C’est comme la guerre dans le Pacifique : il fallait prendre d’assaut des dizaines de petits îlots sans importance avant d’arriver à la grande île, la seule qui présentait un véritable intérêt stratégique.
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C’était la première fois que je voyais un type se faire mettre k.-o. ainsi, d’un seul coup de poing. Mon bonhomme s’affaissa comme une marionnette dont on aurait coupé les fils.
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Je suis vieux et ma mémoire me trahit. J’ai le cœur malade… Ne faites pas état de ce que je pourrais vous dire.
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Le temps, c’est la seule chose que j’aie à revendre !
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