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Un roman qui fait froid dans le dos .
Une histoire à peine moins tendue et acérée que celle du Couperet autre grand roman de Westlake .
On à ici une trés pertinnte étude de caractéres , parfaitement croquée .
Le style convient à merveille à ce roman trés noir , qui met le lecteur en condition dés les premiéres pages .
Le ton est sec , tendu .
Cette histoire sur le monde de l'édition surprend de par son réalisme .
Un trés grand roman de la part d'un immense auteur trop méconnu .
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Dans un milieu littéraire où le chiffre des ventes font la qualité de l'auteur, un auteur à succès dont le divorce a annihilé ses capacités créatrices rencontre un auteur que le succès fuit. le contrat passé entre les deux résout les problèmes de chacun et prévoit la disparition de la femme de l'auteur à succès. Les remords, l'enquête de la police, les aveux de l'un des protagonistes vont-ils leur faire perdre le bénéfice de ce contrat ? Il s'agit du deuxième roman de D.Westlake que je lis et cet auteur m'a ravi une nouvelle fois avec une histoire à laquelle je ne m'attendais pas en lisant le début du roman.
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Encore un bouquin louvoyant entre le monde de l'édition et les affres de la création littéraire, l'envers du décor quoi.
Caustique certes, mais trop légèrement, j'en attendais plus dans ce registre de la part de Westlake et si l'intrigue est bien menée, j'en ai rapidement pressenti le dénouement.

Je préfère de loin Donald Westlake lorsqu'il nous embarque dans ces facéties en compagnie de Dortmunder et sa bande de bras cassés.
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Pas mal sans plus...
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Voici Westlake dans ses jours sérieux, dans sa peau d'auteur de polar à part entière. le scénario est tout aussi efficace que les aventures de Dortmunder, mais avec le frisson en plus.

Un auteur connu et reconnu se heurte au gouffre de la page blanche depuis qu'il est séparé de sa femme, et engagé dans un divorce long et douloureux. La rencontre inattendue d'un vieux copain, auteur comme lui mais beaucoup moins chanceux, est l'occasion d'un curieux contrat qui lui sauve la mise, mais pour un prix très lourd à porter.

L'histoire est subtile, les personnages restent étonnament humains, à mille lieux des personnages parfois caricaturaux des polars, mais la fin fait frémir.
Un très bon récit.
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Si l'on souhaite une intrigue originale, on ne s'y trompe pas avec le contrat. Deux écrivains américains passent un contrat pour que l'un publie sous son nom le roman de l'autre à une seule condition : que la femme du pemier meurt.

Le roman décortique de manière très juste le milieu de l'édition aux Etats-Unis avec toute la pression et la sélection qui l'accompagnent. Un livre est un peu moins bon et tout de suite c'est la dégringolade. Pour résister à ce cercle vicieux, les deux protagonistes vont devoir prendre des décisions un peu radicales.

J'ai vraiment bien aimé la personnalité très étudiée et travaillée des deux personnages. Wayne avec un tempéremment plutôt calme, serein et à l'inverse, la lente descente vers la folie de Bryce. J'ai particulièrement apprécié la narration de cette descente aux enfers de Bryce. L'auteur parvient à nous faire pénétrer avec dans les méandres de la pensée de Bryce.

L'inspecteur Johnson apporte une touche de légèreté avec des répliques entre lui et les deux protagonistes qui font penser à un épisode de Colombo (). J'aurai bien aimé cependant voir un tout petit peu plus cet inspecteur, notamment à la fin.

Je connaissais cet auteur de nom et plutôt en bien. Je ne suis absolument pas déçu et y retournerai avec grand plaisir. le couperet est d'ailleurs déjà dans ma bibliothèque !
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Encore une fois Donald Westlake m'a régalé. Nous ne sommes pas sur le ton humoristique comme dans sa saga Dortmunder, mais dans une histoire assez sombre dans la veine de l'excellent le couperet.
J'ai adoré, découvrir le fonctionnement du monde de l'édition aux Etats Unis, en tout cas celui des années 90/2000. J'ai également adoré la tension perpétuelle, de plus en plus forte au fur et à mesure que les pages se tournent. Je me demandais sans cesse comment cette histoire pouvait bien terminer et je n'ai pas été déçue.


J'ai toutefois eu des interrogations quant à l'attitude d'un personnage que j'ai trouvé assez détaché par rapport à ce qu'il avait fait. Mais je pense que c'est voulu de la part de Westlake pour renforcer la différence des réactions des deux protagonistes.


Je vais poursuivre ma lecture de l'oeuvre de Donald Westlake avec un immense plaisir.
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Ils se sont connus jeunes, se sont perdus de vue, puis se sont retrouvés par hasard dans une bibliothèque. le premier, Wayne, est un romancier talentueux dont les trop modestes ventes ont provoqué son éviction commerciale. le second, Bryce, est un auteur à succès, grand vendeur de livres, riche ; un million de dollars est à sa disposition dès qu'il fournira un manuscrit à son éditeur. Malheureusement pour lui, c'est la panne sèche, plus d'idées dans le ciboulot et plus d'encre dans le stylo. Un qui possède un livre sans éditeur et l'autre un éditeur sans livre, ils se complètent et sont mûrs pour unir leurs destins pour le meilleur et surtout le pire.


Dans un roman de Donald Westlake, l'intrigue ne peut être que noire, caustique et subversive. Sans déflorer l'histoire, les deux comparses échafaudent un plan à base de substitution, signent un contrat assorti d'une clause étrange. Comme dans le couperet, l'auteur délaisse un temps les polars pleins d'humour qui sont sa marque de fabrique, pour proposer avec le contrat, un roman plus sérieux, plus lent, complexe, dans lequel il dresse un tableau cynique du monde de l'édition tout en analysant les tourments créatifs des écrivains.


Sans atteindre, à mon avis, la puissance dévastatrice du Couperet, le contrat est un roman intéressant et élaboré, qui souffre cependant ici ou là, de quelques longueurs et redondances.
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J'ai attendu la page 100 pour savoir si j'allais ou non arrêter la lecture...Rien ne se passait réellement...Enfin si l'on peut dire...Et puis déclic!

Plongée dans le monde de l'édition,avec ce triste constat qu'un auteur peut être censuré par l'ordinateur car si un certain nombre de ventes n'a pas ete effectué,on ne le commande plus puisqu'il n'apparait plus dans le fichier informatique...De là à penser repasser au comptage manuel...Au moins ça donnait des chances aux" petits "écrivains,mais pas forcément les moins talentueux, face aux bulldozers propulsés par les médias ,pour le meilleur mais aussi parfois pour le pire....Et les libraires, s'ils veulent survivre, sont obligés de mettre en valeur par la présentation, des écrivains qui ne le sont, parfois, que de noms ....au détriment des autres, au tirage plus limité.

C'est aussi une plongée dans la peau de romanciers,l'un qui, au faîte de sa gloire ,n'a plus aucune inspiration...et l'autre qui peut toujours écrire parce que plein d'idées ,du style etc...mais ne peut plus se faire éditer car ce fichu ordinateur l'a enlevé des listes...Obligé d'écrire sous un pseudonyme ,ce qui relance la mécanique...Ironie du sort....

Et puis ce fameux contrat entre les deux hommes.....Là aussi ,réactions psychologiques très étranges...Le coupable du meurtre vit très bien son acte,sa femme qu'il a mise
Lien : http://lemelimelodepyrostha...
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Je connaissais l'auteur par ses romans humoristiques mettant en scène Dortmunder et ses acolytes bras-cassés, que je lis et relis. Mais j'ignorais cet aspect de son oeuvre : un roman noir, très noir !

Le cadre est le monde de l'édition américain, avec deux auteurs, l'un à succès mais qui subit les affres du manque d'inspiration, et le second qui peine à se faire publier, par la faute des lois implacables du marketing.
Ils vont conclure un contrat d'entraide, entraide qui ira très loin et qui détruira ceux à qui elle semblait pouvoir profiter le plus.

J'ai beaucoup aimé la psychologie des personnages, finement analysée. On est loin des caricatures habituelles dans ce genre de roman. On suit la descente dans la folie de l'un et la résilience de l'autre.

J'ai noté le rôle important du personnage discret mais ambigu de Susan, qui agit en écho avec les pensées du meurtrier : comme lui, elle se désengage au départ, mais comme lui, elle veut savoir, de manière assez malsaine, comment le crime s'est passé, elle emménage dans l'appartement où il a eu lieu, parmi les meubles choisis par la victime.

L'écriture est efficace, la fin, acérée, fait froid dans le dos.

Westlake est à mon avis un auteur injustement méconnu, il m'a ravie dans ce genre que je ne lui connaissais pas.
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