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Claude Benoît (Traducteur)
EAN : 9782869306981
292 pages
Payot et Rivages (02/10/1993)
3.46/5   72 notes
Résumé :
Art rencontre Liz. Liz a une soeur jumelle, Betty. Entre en scène Bart, frère jumeau d'Art. Mais Art et Bart ne sont qu'un, et Liz et Betty sont bien deux. Deux, ça va, trois, c'est trop.
Quand un quatrième fait son apparition, la folie n'est pas loin... Voici le temps venu de prendre les comiques au sérieux, et Westlake est le plus grand de tous. Michel Lebrun, l'Almanach du crime
Les héros de Westlake présentent la particularité, rare dans le roman p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Art rencontre Liz.
Art est un séducteur,il séduit Liz.
Liz a une soeur jumelle, Betty.
Art est un séducteur, il séduirait bien aussi Betty.
Art s'invente donc pour ce faire un jumeau, Bart.

Et à partir de là, ça dérape. Fallait pas mettre le pied dans l'engrenage, Artie.

On est bien dans un roman de Donald Westlake avec les deux ingrédients incontournables:

- un héros, pas angélique mais pas démoniaque non plus, se met au départ dans une situation délicate, laquelle situation devient indémerdable du fait de gens bien moins recommandables que lui. Et c'est parti pour 300 pages dans le tambour de la machine à laver où notre héros se débat comme un beau diable, en général sans comprendre ce qui lui arrive,

- et beaucoup, beaucoup d'humour, noir de préférence.

La recette de ce "jumeau singulier" n'est pas la plus réussie de l'auteur, mais ça détend bien quand même!

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Je pense qu'il faudrait que j'arrête de m'acharner à essayer les auteurs américains, je n'arrive pas à aimer ! J'ai pourtant essayé plusieurs genres et le seul que j'ai apprécié, c'est le western. Dernier en date, je me suis dit "essaie un polar, c'est toujours bon un polar !"... et bien non plus ! J'ai trouvé ce livre plat, les dialogues un peu trop vulgaires. le scénario était peu crédible au départ mais il s'est avéré plein d'invraisemblances et ce n'est même pas un polar dans le sens où on sait toujours qui fait quoi et donc il n'y a pas d'enquête... Quant à l'humour, je le cherche encore...
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Ma passion pour Donald Westlake ne peut pas être mise en doute, il suffit de consulter la liste de mes commentaires sur son oeuvre.

Et pourtant, il faut bien l'admettre, ce livre-ci ne constitue pas une illustration de son talent. Oeuvre de jeunesse? Sans doute : l'art du scénario se devine, mais l'histoire est pesante d'invraisemblances, et la lourdeur du personnage principal n'arrange rien. Un vaudeville version années 70.

Alors quand on adore comme moi l'humour de Westlake, on se dit que ce livre est certainement très utile à l'étude de la construction de son style, qu'il y a nécessairement des signes dans ce gloubiboulga de la finesse à venir, que Art Dodge est certainement, par la force des choses, l'ancêtre de John Dortmunder ... certainement ...
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Une fois n'est pas coutume , voila un Westlake moyen .
L'on ne trouve pas ici la griffe de l'auteur , pleine d'humour et en méme temps trésnoire.
Cette histoire est d'un banal qui surprend de la part de cet auteur qui sait si bien raconter des scénarios passionants .
A force on est proche du sommeil avec ce tout petit opus , qui n'est clairement pas au niveau du reste de la bibliographie de ce grand monsieur du genre .
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Défi ABC 2018-2019

Une lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir: prévisible et sans originalité, une histoire d'héritières jumelles , un éditeur de cartes pseudo-humoristiques qui s'invente un jumeau, des situations fort convenues, une intrigue qui traîne en longueur... Pas assez noir, pas assez délirant: terne...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Enfin, j'étais bel et bien pris dans les mailles de cette histoire complètement stupide. Je n'avais jamais été capable de quitter le jeu lorsque j'étais gagnant. Je n'avais jamais su m'arrêter avant d'être pris. Et ce n'était vraisemblablement pas maintenant que j'allais apprendre.
Donc, je me rendais avec Liz au Hommel's pour guetter le départ du ferry, et attendre une invitation pour l'été.
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« Nous sommes censés être fiancés, non ?
- Clause numéro sept, énonça-t-elle. La clause de non-exclusivité sexuelle.
- Ainsi, tu sors avec Volpinex.
- Exactement.
- Je vois », dis-je, contenant mal ma colère. Je reculai d’un pas.
Elle eut une moue légèrement dédaigneuse. « J’en suis sûre », souffla-t-elle. Puis elle disparut dans les pièces du premier étage.
Bon. Je reconnaissais bien là la main latine de notre excellent Volpinex. Il avait incité Liz à mettre à l’épreuve mon observance des règles du contrat. Décidément, ce salopard était un incorrigible casse-couilles, pas vrai ? Et un casse-côtes, aussi.
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Les humains ont cette capacité d'être émouvants, quand on les prend séparément et qu'on évite l'affligeante vue d'ensemble.
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Oui, il y a des moments où je comprends le cannibalisme. À voir ce joli petit morceau entrer dans mon bureau, des images de nourriture m’emplirent immédiatement la tête : pâtisseries maison, crêpes Suzette, pêches bien mûres. À peine un peu plus petite, cela aurait été trop : un vrai gueuleton, pour un gourmand plutôt que pour un gourmet. Mais elle était juste assez grande pour satisfaire les papilles et éviter la crise de foie. Bref, elle était parfaite.
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Même chez des jumelles, il y a certaines différences. Betty était un tout petit peu plus maigre que Liz, et un peu moins imaginative. Elle était aussi beaucoup plus difficile à assouvir. D’ailleurs, je ne suis pas sûr d’y être arrivé. Toutefois, elle me sembla assez satisfaite, car, tandis que j’étais couché sur le tapis, comme une truite au fond d’une barque, elle murmura, en me léchant l’oreille :
- Je vais te préparer un bon petit déjeuner.
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