Dans ce tome 14 intitulé "Le Voleur de Lumière", Aria revient à Tarvelborg. Elle surprend des gros bras en train de passer violemment à la question un couple de paysan pour leur soutirer leur trésor, et recours à la ruse et à la force pour sauver le mari et son épouse… Comme par hasard il s'agit du meilleur ami de son père biologique qui était à sa recherche pour lui remettre son héritage : sept sceptres dotés de pierres précieuses qui émettre une lumière en phase avec le cycle de la lune… La mise en place du récit et son élément déclencheurs sont donc assez pour ne pas dire très forcés : on est à la limite du bon gros deus ex machina !
On apprend ensuite qu'une dictature en a remplacé une autre, puisqu'après Zorkof qui régnait en tyran par la force la cité vit désormais sous le joug d'Aménophar qui règne en tyran grâce au pouvoir de l'argent et la complicité de ceux qui ne jurent que par l'argent. On retombe donc dans le schéma classique de la série, à savoir une justicière solitaire qui déboule de nulle part pour délivrer une communauté opprimée de son tyran diabolique… Sauf qu'ici la critique sociale dénonce les méfaits des ploutocrates capitalistes au lieu des caprices des aristocrates féodaux. Aria se retrouve donc coincée entre les victimes du Grand Capital qui malgré leurs handicaps tentent d'organiser le Grand Soir, et les collaborateurs du Grand Capital qui ne comprennent pas que la logique du système veut qu'ils deviennent soient de nouvelles victimes soient de nouveaux bourreaux. Elle est donc chargée d'infiltré le repaire du bankster maléfique autant pour récupérer son héritage que pour mettre fin à la tyrannie…
Cela partait bien mais cela reste manichéen, pourtant il y avait matière avec ce bourreau beauf qui par compassion envers les résistants handicapés lance un mouvement de désobéissance civile, et le bellâtre de la bonne société qui kiffe découper les gens et les faire dévorer vivants… Tous les personnages du tome 9 semblent avoir totalement disparu, Aria s'extasie sur le navire hissé sur un pic rocheux que pourtant elle n'aurait pas dû manquer dans le tome 9, on met en avant le personnage de Sen qui ne sert à absolument rien du tout, des personnages déboulent de nulle part sans être amenés, présentés et exploités, et Aria par bonté d'âme se refuse à tuer le tyran avant de sourire jusqu'aux oreilles quand celui-ci se fait déchiqueter par propres chiens de garde… Ridicule !
Les mêmes causes produisent les mêmes effets : Michel Weyland est un très bon dessinateur mais un scénariste maladroit, voire balourd.
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Tout comme dans le neuvième tome Aria décide d'aller faire un petit tour à Tarvelborg, l'endroit où l'on découvrit enfin une partie infime de sa jeunesse et de son passé. Et apparemment, pas grand-chose n'a changé à Tarvelborg car la place de l'ancien dictateur vaincu par Aria a été prise par un autre qui ne s'avère pas être beaucoup mieux.
Aria m'a paru plus violente dans ce tome, elle qui avait plutôt tendance à assommer ses victimes semble maintenant avoir plus facilement recours au meurtre (à l'arbalète, mais également à l'arme blanche).
Un tome où l'on se réjouit à l'idée de pouvoir découvrir de nouvelles tranches du passé de notre héroïne à la tunique blanche. Et même si les découvertes ne sont finalement pas très nombreuses dans ce tome, Aria recevra tout de même un mystérieux héritage, laissé par son père.
Un héritage dont on espère qu'il pourra nous éclairer (il s'agit de 7 sceptres lumineux?) sur le passé d'Aria dans les tomes suivants.
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Aria revient encore une fois à Tarvelborg et avance sur le chemin de ses souvenirs perdus. Un ami de son père lui révèle que son héritage lui a été dérobé, des sceptres de lumière aux propriétés mystérieuses.
Aria poursuit son chemin sur l'histoire de son passé et de sa famille. Un bel album qui ne me touche pourtant pas vraiment.
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Aria revient à Tavelborg, la ville de son enfance. Elle aide une famille, attaquée par des soldats, qui comme par hasard possédait un trésor convié par son père... Aria se frotte une nouvelle fois à un tyran local. Un album qui manque d'originalité.
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- Cette élite a contribué à l’âge d’or de Bételvelle : paysans, négociants, artisans, artistes… Leur seul défaut fut d’avoir accumulé une petite fortune bien méritée… Aménophar les a dépossédés ! Courageux, ils se sont rebellés ; alors le monstre les a sauvagement brisés et réduits à la mendicité… Voilà le résultat !
- J’ai pourtant croisé des gens heureux et mêmes aisés !
- Normal ! Aménophar leur offre des avantages individuels pour les aider à mener à bien leurs entreprises… Une manière de nous diviser et d’éviter une rébellion massive… Mais ces gens déchanteront quand le fruit de leur réussite passera dans l’estomac du grand glouton ! Après il abandonnera notre cité exsangue pour en vampiriser une autre et ainsi de suite…
- Qui est donc Aménophar pour exercer une telle emprise sur autrui ?
- Une grande gueule d’abord. Il est arrivé un beau jour à Tarvelborg ; son bagout, sa prestance, son panache ont séduit les personnalités influentes… Grâce à eux, il obtenu des crédits avec lesquels il s’est offert des ateliers, des auberges, des commerces, des terres… Il les fait fructifier notamment en pressurant les gens… Sa politique : tout pour lui, rien pour les autres ! Ses armes : séduction et persuasion… La loi est de son côté et aussi ceux dont la mission est d’assurer l’ordre public…
- avec leur plume trempée dans le vitriol ! Je me méfie de ceux-là !
- Aménophar… Ce tyran a succédé à un autre tyran… Zorkof maniait l’épée, Aménophar jongle avec l’argent… Un jeu bien plus redoutable, celui-là !
- Je connais ce genre de filles : jolies à croquer dès leur plus jeune âge, elles sont adorées, dorlotées, courtisées par toute une cour de jeunes coqs grotesques… Elles en deviennent capricieuse, dure, arrogantes… Toutes pareilles j’te dis !
AMÉNOPHAR... Ce tyran a succédé à un autre tyran... Zorkof maniait l'épée, Aménophar jongle avec l'argent... Un jeu bien plus redoutable, celui-là!
ACTU-tv reportage effectué dans sa demeure de Faimes, près de Huy, sur Michel Weyland, dessinateur belge de l'héroïne de bédé ARIA