Aria rencontre un frône, un joueur de harpe nommé Vendéric, qui vient de la lointaine contrée d'Arnolite. C'est un pas de plus vers le pays de son enfance. Mais il ne fait pas bon s'attarder dans le royaume du cruel empereur Cirénodule. Dotée d'une nouvelle mémoire et d'un savoir puissant, Aria part sur les routes pour libérer les esprits du joug de Cirénodule et secourir l'Arnolite.
C'est une très belle histoire qui met la musique à l'honneur et qui chante le respect et la différence. Aria découvre quelques secrets de son passé. Chaque album commence à répondre aux précédents et renvoie aux futurs.
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Dans la série des Arias dont le scénario est toujours le même (un tyran, des opprimés, Aria vient mettre de l'ordre dans tout ça et puis s'en va vers de nouvelles aventures!), celui-ci est sans doute le meilleur. À croire que ce scénario éternellement répété n'ait servi que de répétition justement pour la grande première qui est cet album-ci.
Scénario bien mené, de bons personnages secondaires et surtout un talent graphique qui n'est plus à démontrer. En effet, M. Weyland est véritablement caractérisé par ce trait fin, cette lumière, ces belles atmosphères bien représentées et ces couleurs utilisées avec beaucoup d'intelligence (par Nadine Weyland). de plus, cet album se pare de poésie, de mystère et de merveilleux qui offrent une réelle opportunité au dessinateur d'exprimer toute la maturité de son art.
Dans l'ensemble des albums sans enjeux, celui-ci est mon préféré et l'apotéose graphique de la série. À ne pas manquer.
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Une nouvelle fois Aria se rend dans un village sous le joug d'un tyran, ici l'empereur Cirénodule. Elle rencontre Vendéric, un musicien qui lui révèle les secrets de ses ancêtres. Un album maîtrisé, à la fois poétique et violent, peut-être le meilleur depuis le début de la saga.
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A la mémoire des nombreux harpistes irlandais pendus en 1603 par les Anglais. La musique des bardes gaéliques était considérée comme rebelle par l’envahisseur de l’époque.
Vendéric : "Toi ! ?.. Mais comment as-tu réussi à me retrouver ?"
Arie : "Chutt ! On pourrait nous entendre ! Que faire pour te sauver de là ?...Y a sûrement un moyen"
Vendéric : "Aucun. Ils sont trop nombreux et puis rien n'arrête le destin. Tire-toi avec les scèptres.. Vite ! Encore un mot avant de sombrer : à l'heure de ma mort, je te transférerai mon âme.
- Cesser de jacasser, dans mon pays, les femmes ne posent pas de questions !!!
- Car vous les tenez sous votre joug, vous les avez brisés depuis longtemps ! les pauvres, elles ont perdu petit à petit le sens de leur véritable valeur ! Je me trompe ?
[Vendéric à Aria] Tu seras aussi évincée par des « génies » dont l’art consiste surtout à s’écouter parler, à étaler leur vernis ! Ils tiennent le haut de la scène jusqu’au bout ! Ces parasites aiment se pavaner avec la bénédiction de l’empereur !
Le jour où je porterai un tablier de cuisine avec des marmots dans les bras le monde aura basculé dans les ténèbres! ... Je suis un pigeon voyageur qui cache une épée sous l'aile.
ACTU-tv reportage effectué dans sa demeure de Faimes, près de Huy, sur Michel Weyland, dessinateur belge de l'héroïne de bédé ARIA