Dans ce tome 28 intitulé "L'Elixir du Diable" et paru en 2006, Aria voyage en compagnie de son fils Sacham et de sa compagne Marvèle.
En croisant une nuée de krylfes sauvages, Aria demande à ses deux krylfes de compagnie de profiter de l'occasion pour rejoindre les leurs et (re)faire leur vie. Mais elle se fait rapidement agresser par des krylfirs (les mêmes créatures en plus gros), et doit demander l'aide des krylfons (les mêmes créatures en beaucoup plus gros) pour trouver une explication et remédier à la situation.
Toute l'affaire repose finalement sur un malentendu, Sacham et Marvèle ne servent à rien du tout, Michel Weyland continue d'enlaidir ses personnages 1 case sur 2 pour d'insondables raisons, et le gros beauf habituel ne sert ni de comic relief ni d'antagoniste. Le seul élément satisfaisant de ce tome est donc le numéro de duettiste réalisé par Aria et le nain saltimbanque Crafouille (le formule ayant déjà été usitée par l'auteur précédemment), mais on se serait bien passé des blagues éculées sur les personnes de petite taille (et pour ne rien gâcher, l'auteur s'essaye à la narration à la première personne et le résultat poussif)...
Bref un tome pour rien, et je tiens à signaler le titre mensonger et la couverture clichée (qui vont se répéter de tome en tome : Aria nous toujours été présentée comme une strong independant woman qui se débrouille par elle-même, donc revenir aux Image d'Epinal de la demoiselle en détresse c'est une sacrée régression dans la série !)
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Mon père avait beau les lire depuis la sortie du tout premier tome, ce n'est que tardivement que j'ai découvert cette série, à l'adolescence... Et depuis, je n'ai pas du tout décroché !
Cependant, ça faisait tout de même un petit moment que je ne m'étais pas lancée dans la série bien que je n'ai pas encore lu les trois ou quatre petits derniers... Mais le challenge Bookineurs en Couleurs et sa session violette a été l'occasion de me replonger dans L'Elixir du diable déjà lu plusieurs fois. Et pourtant, je ne me souvenais plus tellement de l'histoire...
L'histoire est plutôt simple mais elle fonctionne bien : l'aventure et le mystère sont là ainsi qu'une bonne touche d'amour familial. Par contre, ce qui me dérange de plus en plus dans cette série, c'est l'image de la femme : vêtu court, tripotée à tout bout de champs... Arya a beau avoir du caractère, elle n'en est pas moins une poupée dans les mains de son auteur...
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Aria, Sacham et Marvèle sont en route vers Vandore afin d'y soigner la famille du gouverneur. Ils font la connaissance du nain Crafouille ainsi que de l'étrange communauté des Krylfes. Aria doit maintenant se séparer de ses deux petits amis ailés. Mais d'autres Krylfirs venus en masse s'en prennent à elle.
Un album particulièrement troublant, dont je garde toujours un sentiment d'effroi mêlé de fascination. Magnifiquement dessiné et superbement agencé.
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... Un vent de terreur, des morts, des familles endeuillées, toutes ces horreurs déclenchées par une simple information erronée...
... Une information mal comprise, et déformée plus d'une fois! Rien ne serait arrivé si mes deux krylfes avaient été moins susceptibles! Il n'y a pas de mal à aller fonder une famille quand on a la vie devant soi, tout de même!
La mort ne choisit pas ses proies !
- Tu es libre, si je comprends bien ? Chouette, avec un peu de chance, je vais pouvoir découvrir ton beau jardin et, pourquoi pas y planter mon rhododendron !
- Va donc le planter ailleurs, mes ronces risques de déchirer tes salles petites pattes !
On n'écoute plus les vieux ; ils radotent, les vieux ; ils n'ont plus leurs tête, les vieux ; ils disent n'importe quoi les vieux...
- Guérisseur ? A votre âge ?
- Vous croyez que les dieux demandent votre âge avant de vous bénir les mains ?
ACTU-tv reportage effectué dans sa demeure de Faimes, près de Huy, sur Michel Weyland, dessinateur belge de l'héroïne de bédé ARIA