Je suis réellement rentrée dans l'histoire seulement à partir du moment où Marion a déjà découvert sa véritable identité. A partir du moment où l'on voit le point de vue de ses parents, John et Helen, qui prennent une décision importante pour leur vie future et leur famille et tous ce que ca va impliquer. On découvre avec eux la vie durant l'apartheid, la vie de ceux qui pour contrer ces lois changent de couleurs pour une vie meilleure.
On s'attend à ce que la découverte de son passé déroute beaucoup plus Marion, on l'a sent perturbée mais sans plus.
J'ai apprécié le fait que le récit soit parsemé de mots et d'expressions qui nous aident à comprendre la culture sud-africaine, cela aide aussi à comprendre la vie des sud-africains durant l'apartheid.
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Une mise en route assez lente, puis à la fin du premier tiers du livre, LA révélation du roman, et puis après, plus rien... ou plus grand chose... Pourtant, le thème était vraiment intéressant : dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, ces Noirs à la peau très claire qui se font passer pour de "faux blancs". Mais le personnage principal n'est pas passionnant : elle est très molle et pas très sympathique, du coup, on se désintéresse de ce qui lui arrive. de toute façon, il ne se passe pas grand-chose, on pense que la découverte de sa véritable identité va déboucher sur d'autres révélations, et puis rien... Bref, on s'ennuie pas mal finalement et la fin est nulle. Une grosse déception, même si l'écriture en elle-même n'est pas mal.
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Une découverte pour moi que l'histoire des "faux blancs" durant la période de l'Apartheid.
Je n'en avais pas du tout connaissance, et sur ce sujet, le livre m'a vraiment intéressée !
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rentrer dans l'histoire est laborieux...mais je ne connaissais pas du tout l'existence des "faux blancs" sous le régime de l'apartheid et j'étais curieuse d'en savoir plus. Poursuivre valait le coup finalement
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Il y a des décennies de folie enfermées entre ces pages.
La blancheur, qu’est ce donc ?
Quelle est cette chimère à laquelle ils aspirent ?
Cela ne suffit-il pas qu’ils soient venus à la ville, qu’ils soient descendus du train les manches retroussés, prêts à s’atteler à la tâche de se fabriquer une vie nouvelle ?
…
Non, il est hors de question de se laisser aller. Il n’y a voir comme le monde autour d’eux est soumis à l’ordre, organisé selon la couleur de peau, défini par les restrictions.
…
La blancheur ne connaît pas de restrictions. Elle a la fluidité du lait ; son éclat rayonne à l’infini. C’est à eux de faire en sorte que ca marche.
Elle n'est pas en fin de compte la personne qu'elle croyait être, et encore moins celle qu'il croyait qu'elle était. Il est peut-être vrai qu'être blanc, métis ou noir ne veut rien dire, mais il est vrai aussi que les choses ne sont plus les mêmes; il doit bien y avoir une différence entre ce que les choses sont et ce qu'elles signifient. Ces catégories se sont peut-être estompées, elles ne sont plus portées sur les cartes d'identité, mais il fut un temps ou elles étaient lourdes de sens. La différence, c'est quoi ? - c'est ce que Marion n'arrive pas à comprendre.