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Critique de carre


Un récit indispensable. La mémoire peut flancher, les écrits eux rappellent ce que la folie humaine peut engendrer. Elie Wiesel fut interné à Auschwitz-Birkenau avec sa famille puis se fut le camp de Buna avec son père. Et alors que la débâcle allemande se rapproche, la terrible marche de la mort vers Buchenwald.
Wiesel nous décrit cet enfer, ces abominables souffrances infligées, la faim qui vous rend fou, le froid qui vous gèle jusqu'aux os, les coups, les brimades infligés au hasard, la terrible sélection qui vous envoie vers les chambres à gaz. Il nous parle aussi du désespoir, de la colère vers un Dieu aveugle devant ce génocide. de la honte aussi, de penser un seul instant que le père qui vous maintient en vie devient un fardeau.
Wiesel n'occulte rien, ne juge pas, sait parfaitement qu'aucun texte ne pourra témoigner de ce que furent les camps de concentration. Mais grâce à lui, à Primo Levi et tant d'autres, c'est de notre devoir de faire passer ces témoignages. C'est le moins que l'on puisse faire.

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