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Critique de Ejos


Ejos
09 février 2012
Une bonne trilogie dans l'ensemble. L'écriture est de bonne facture; on ne s'ennuie pas et les événement sont tantôt convenus tantôt surprenant ce qui donne un agréable mélange. Je le conseille à ceux qui ne connaissent pas et qui cherchent un pavé à consommer d'urgence. Je préviens tout de même que la trilogie d'Elamia ne figurera pas dans le panthéon de mes oeuvres de fantasy préférées.

Le résumé du mieux que je le peux, dans la mesure ou raconter l'histoire d'une trilogie sans gacher le plaisir de ceux qui ne sont qu'au premier tome est un exercice difficile. Golan Tark est un sorcier puissant, ancien membre d'un ordre de sorcier commerçant avec le royaume des morts qui pourrait s'apparenter l'enfer (un enfer et un paradis) . Au début du récit il est aussi l'un de habitant de ce royaume, mais ces pouvoir et son ambitions lui permettent de s'élever au dessus du système régissant cet enfer et d'y projeter l'invasion du monde vivant. Inutil de dire qu'il est extrèmement cruel, intelligent et puissant. Il rassemblera autour de lui tous les morts pouvant servir son projet. On retrouvera en face de lui un ancien empeureur déchu et partiellement amnésique à la tête d'un groupe de résistant.

Jusqu'ici que du relativement classique pour une histoire de fantasy et d'ailleur le premier tome l'est un peu trop. S'il jette assez bien les base de l'histoire je l'ai trouvé un peu creux. Pas de réelles lignes directrices, ce qui passe pour normal étant donné que la menace de Golan Tark est encore masquée dans l'ombre, cependant le fait est là : je n'ai pas accroché au premier tome. j'ai bien fait de perséver car le deuxième et le troisième tome sont autrement plus intéressants et plus réussis.

Le plus enthousiasmant étant les incursions dans ce monde de personnes bien vivantes et cette manière qu'a l'auteur de nous faire comprendre que nul personnage n'est immortel. Qu'il s'agisse de l'empeureur ou de Golan Tark on ne peut être sur de la survie de personne dans cette histoire et cela tend à lui donner un côté authentique. Cela fait aussi plaisir de constater que les personnage secondaires ne sont pas toujours insignifiant pour autant, et que si en laisser certain de côté ne change rien, il en va très différemment pour d'autres. Et les plus insignifiant peuvent devenir d'une très grande importance . Aucun plan, si brillant soit-il, ne prend vraiment en compte tout les évenements pouvant survenir. Finalement les revers que subissent les deux côtés opposés sont des véritable tuiles, car on ne peut pas connaître le plan de l'autre. On ne sait pas quelle carte l'adversaire garde dans sa manche. et même si nous lecteurs en savant un peu plus, on ne sait pas tout pour autant et on parvient encore à être surpris. On s'attend à trouver quelque page plus loin les explication d'un miracle qui aurait sauver la mise de tel ou tel personnage au dernier moment. tellement conventionnel, sauf qu'ici il n'y aura pas de cela. et ça fonctionne !


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