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Citations sur Le fantôme de Canterville et autres contes (160)

Lord Arthur sourit, et hocha la tête:
- Je n'ai pas peur, répondit-il. Sybil me connait aussi bien que je la connais.
- Ah ! Je suis un peu décue de vous entendre dire cela. le mariage doit être fondé sur un malentendu mutuel. Non je ne suis pas du tout cynique, j'ai simplement de l'expérience, _ ce qui, toutefois, revient à peu près au même.
( Le crime de Lord Arthur Saville - Page 78)
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-Je crains que le fantôme n'existe bel et bien, dit Lord Canterville en souriant [...]Il est bien connu depuis trois siècles, exactement depuis 1584, et il fait toujours son apparition avant la mort d'un membre de notre famille.
-Ma foi, il en est de même du médecin de famille, tout bien considéré, Lord Canterville. Mais les fantômes n'existent pas, Monsieur, et j'imagine que les lois de la nature ne vont pas se trouver suspendues pour l'aristocratie britannique.
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Au loin, là-bas, au-delà des bois de pins, répondit le fantôme, d'une voix lente et rêveuse, il y a un petit jardin. L'herbe y croît, longue et drue; il y a là les grosses étoiles blanches de la fleur de ciguë, et le rossignol y chante toute la nuit. Toute la nuit, il chante, et la lune froide, pareille à un globe de cristal, penche ses regards sur ce jardin; et l'if étend ses bras géants au-dessus des dormeurs.
Les yeux de Virginia s'embuèrent de larmes, et se cacha la tête dans les mains.
Vous voulez dire le jardin de la Mort, chuchota-t-elle.
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Il avait donc toutes les raisons du monde de porter son choix sur le poison. Ce procédé était sûr, efficace et silencieux, et supprimait toute nécessité de scènes pénibles, pour lesquelles, comme la plupart des Anglais, il avait une profonde répugnance.
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- Quel climat monstrueux ! dit tranquillement le ministre américain en allumant un long cigare. Ce vieux pays est, je crois, si surpeuplé qu'il n'y a pas assez de beau temps pour tous les habitants. J'ai toujours été d'avis que l'émigration était l'unique solution pour l'Angleterre.
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Lorsque M. Hiram B. Otis, le ministre américain, acheta Canterville Chase, tout le monde lui dit qu’il commettait une folie car il ne faisait aucun doute que les lieux étaient hantés. En vérité, lord Canterville lui-même, homme pointilleux à l’excès sur les questions d’honneur, avait jugé de son devoir de mentionner le fait à M. Otis quand ils en étaient venus à discuter des conditions de vente.
– Nous avons préféré ne pas y habiter nous-mêmes, dit lord Canterville, depuis que ma grand-tante, la duchesse douairière de Bolton, a été prise d’une peur panique dont elle ne s’est jamais vraiment remise en voyant apparaître sur ses épaules deux mains de squelette pendant qu’elle s’habillait pour dîner et il est de mon devoir de vous dire, M. Otis, que le fantôme a été vu par plusieurs membres vivants de ma famille, aussi bien que par le recteur de la paroisse, le révérend Augustus Dampier, diplômé de King’s Collège à Cambridge.
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Cher monsieur, dit Mr. Otis, permettez-moi vraiment d’insister auprès de vous pour que vous huiliez ces chaînes : je vous ai apporté à cette fin un petit flacon de lubrifiant Soleil Levant Tammany. On le dit totalement efficace dès la première application, et il y a, sur l’emballage, plusieurs attestations allant dans ce sens, émanant de quelques-uns de nos ecclésiastiques les plus éminents. Je le laisse ici pour vous, à côté des veilleuses, et je me ferai un plaisir de vous en fournir encore au cas où vous en auriez besoin.
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Mr Otis ouvrit la porte de sa chambre. Juste en face de lui, il vit, au pâle clair de lune, un vieillard d'aspect terrible. Il avait des yeux rouges pareils à des charbons incandescents ; une longue chevelure grise lui tombait sur les épaules en tresses emmêlées; ses vêtements, d'une coupe ancienne, étaient salis et élimés. De lourdes menottes et des fers rouillés lui pendaient aux poignets et aux chevilles.
"Cher monsieur, dit Mr. Otis, permettez-moi d'insister auprès de vous pour que vous huiliez ces chaînes: je vous ai apporté à cette fin un petit flacon de lubrifiant. On le dit totalement efficace dès la première application(...)
Sur ces mots, le ministre des Etats-Unis posa le flacon sur une table et, fermant sa porte, se retira dans sa chambre.
Un instant, le fantôme de Canterville demeura absolument immobile, dans un accès d'indignation bien naturelle; puis, ayant lancé violemment le flacon sur le parquet poli, il s'enfuit le long du couloir, en poussant des gémissements sourds et en émettant une lueur verdâtre et fantomatique. (...)
Dès qu'il eut atteint un petit cabinet secret dans l'aile gauche, il s'appuya contre un rayon de lune pour reprendre haleine (...) Jamais, au cours de sa carrière brillante et ininterrompue depuis trois cents ans, il n'avait été aussi grossièrement insulté . (...)
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Et maintenant, il faut vous sauver, car je dîne avec des gens fort ennuyeux, qui se refusent à dire des médisances, et je sais que si je ne puis faire un somme à présent, je ne pourrai jamais rester éveillée pendant le dîner.

Le Crime de Lord Arthur Savile
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Le monde est un théâtre, mais la pièce est mal distribuée.
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