Qui sommes-nous pour juger de l'amour qu'une personne porte à quelqu'un? Qui sommes-nous pour juger de la souffrance qui habite l'autre? Que reste-t-il lorsque que le silence devient votre seul allié? Notre unique moyen de survivre à l'impensable, l'inimaginable, l'incompréhensible. Ce livre raconte avec émotions l'indicible. Il raconte la longue et lente remontée à la surface d'une femme vers la vie qui continue.
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Une lecture différente pour moi. Une belle histoire qui se lit très bien. Au début je n'étais pas certaine mais j'appréciais tout de même ma lecture alors j'ai poursuivi car je voulais en savoir plus. Au final j'ai bien aimé. Un livre court qui se lit bien et rapidement.
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Une lecture différente pour moi. Une belle histoire qui se lit très bien au début je n'étais pas certaine mais j'ai appréciée ma lecture et j'ai voulu en savoir plus. Un livre court mais qui se lit bien et rapidement aussi.
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Écrit avec limpidité et simplicité, Où vont les guêpes pèche toutefois par son côté «conte de fées» (héritage qui sauve des soucis financiers, bel amant ténébreux et habile...) et quelques maladresses. N'empêche, c'est là un premier roman plus que prometteur, sensible, sensuel et courageux.
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Lire la critique sur le site : LaPresse
Étendue dans l'Eau tiède, elle avait oubliée sa gêne, les marques sur ses jambes et le soleil qui frappait dans la pièce. Un lumière crue qui ne pardonnait rien: l'inconnu face à elle n'aurait plus d'illusion. Seul le bruit des gouttes qui s'échappaient, lentement, une à une, du robinet brisait ce silence parfait. Elle pensa furtivement au supplice chinois, que son frère, en bon aîné cruel, lui avait raconté pour l'effrayer. Il avait vu juste. À sept ans, ce n'étaient ni les sorcières ni les monstres qui peuplaient ses cauchemars. Simplement des gouttes assassines qui tombaient, en un rythme régulier et impitoyable sur son front.
Je ne crois pas que c'est de la lâcheté. Il a sans doute été très courageux de se rendre jusqu'à ses quarante-cinq ans, m'a-t-elle envoyé solidement. Moi je l'admire, ton amoureux.
Elle m'étonnait. Je ne m'attendais pas à cet entretien. Puis je n'avais jamais envisagé le suicide comme un acte de courage.
Tu ne devines pas la douleur de se lever chaque matin et d'affronter le journée.Tu ne soupçonnes rien des nuits où l'on ne s'endors pas, épuisé d'être passé au travers des heures. Tu ne crains pas cette fatique qui t'étrangle dès le réveil en sachant qu'aujourd'hui encore il y a la vie.
Samedi de lire du 21 juin 2014 avec l'auteure Pascale Wilhelmy - Partie 2 (Amelie Boivin Handfield).