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Éric Chédaille (Traducteur)
EAN : 9782752903051
352 pages
Phébus (04/10/2007)
3.76/5   72 notes
Résumé :
Sur le front franco-allemand, pendant la guerre de 1870, le hasard réunit deux jeunes Anglaises. Lorsqu’un obus frappe l’une d’entre elles l’autre décide aussitôt d’usurper son identité pour rompre avec un passé infamant et vivre enfin une vie meilleure. Au début, tout se passe pour le mieux. Mais, très vite, les événements vont prendre un tour inattendu… On peut faire confiance au génial Collins (1824-1889), rival et ami de Dickens, pour nous concocter une nouvelle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 72 notes
Parce qu'ils traitaient de thèmes choquants, comme ici la prostitution, dans un milieu bourgeois qui, à l'époque victorienne, s'en pensait totalement préservé, les livres de Wilkie Collins furent qualifiés de « romans à sensation », un genre nouveau préfigurant le roman policier et le roman à suspense. C'est en effet peu de dire qu'entre usurpation d'identité, vengeance et amour impossible, cette histoire à rebondissements réserve bien des surprises et des émotions, dans une mise en scène mêlant drame et vaudeville pour une acide critique sociale.


Une jeune Anglaise, infirmière volontaire sur le front franco-allemand de 1870 pour échapper à son passé, décide d'usurper l'identité de l'une de ses compatriotes, fauchée lors d'un bombardement. Rebaptisée Grace Roseberry, la voici introduite auprès de la riche et vieille Lady Janet Roy, dont, de lectrice et dame de compagnie, elle devient bientôt la fille adoptive, promise à un beau mariage. Tout à ses rêves d'une vie enfin meilleure, libérée de la réputation d'infamie qui lui collait à la peau après une enfance et une adolescence marquées par la misère et par la déchéance, elle ignore encore, contrairement au lecteur qui détient une information capitale, qu'elle n'en a pas fini avec l'ancienne Mercy Merrick...


En vérité, bien plus que la cascade d'événements contraires qui, instaurant un suspense implacable, vont venir menacer sa position nouvellement acquise, ce sont les scrupules et la mauvaise conscience de la jeune femme qui ne tardent pas à empoisonner son existence. Et tandis que, non sans rappeler le théâtre, la mise en scène enchaîne péripéties et quiproquos sur le rythme vif de ce qui aurait pu se transformer en comédie vaudevillesque si les déchirements de Mercy n'avaient définitivement donné au récit le ton d'une tragédie, le véritable propos de Wilkie Collins s'affirme bien vite une virulente critique des hypocrisies bien-pensantes de la si corsetée société victorienne.


L'on s'apercevra de la véritable nature des êtres derrière les masques, la femme déchue devenue usurpatrice démontrant une noblesse de coeur en tout point plus admirable que la terrible et suffisante bassesse confite sous la noblesse de titre. « Quel beau mérite de vivre honorablement quand votre existence n'est qu'une suite de biens et de jouissances ? » Coincée dans le rôle d'une pécheresse par les circonstances et l'injustice, la droite et scrupuleuse Mercy triomphera-t-elle des préjugés mesquins d'une bonne société qui confond convenances et moralité, et qui, dans sa présomptueuse tartuferie, s'autorise en toute bonne conscience les comportements les plus abjects ?


Dans la langue si joliment tournée et délicieusement surannée du XIXe siècle, Passion et repentir est un classique au suspense terriblement addictif, non dénué d'humour dans sa mise en scène, parfaite pour le théâtre, d'une tragédie née des hypocrisies morales de la société victorienne. L'on pourra aisément faire le parallèle avec le quasi contemporain La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne, dénonçant quant à lui, également à propos d'une histoire de moeurs, l'hypocrisie du puritanisme américain.

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Pendant la guerre de 1870, sur le front franco-allemand, deux jeunes Anglaises que tout oppose (conditions sociales) font connaissance. L'une, Mercy Merryck, est infirmière et a pu s'extraire de son triste sort grâce à cette formation. L'autre, Grace, est une jeune femme qui a vécu en Suisse et dont le père vient de mourrir. Elle regagne l'Angleterre, sa terre natale, pour trouver refuge auprès de Lady Janet, une parente par alliance, avec la recommandation écrite de son père, le colonel Roseberry.
Mais voilà qu'une explosion survient et qu'un éclat d'obus touche la jeune Grace en pleine tête. Mercy décide alors d'emprunter l'identité de la jeune femme laissée pour morte. Une vie nouvelle s'annonce. Adieu misère, inconfort et triste sort... Mais si tout se passe formidablement bien pendant quelques mois, un incident majeur vient tout bousculer.


Voilà un roman dans lequel les qualités, ou plutôt valeurs humaines sont étudiées à la loupe. La psyché des personnages est détaillée dans tout ce qu'elle comporte de bien et de mal. Et il en ressort que l'amour, conjugal ou maternel, y trouve une place de premier plan.
Alors même si ce roman est, d'après les critiques littéraires, le lointain ancêtre du roman à suspense, il n'en demeure pas moins qu'il est avant tout une vraie étude psychologique, un tantinet manichéenne, et une vraie étude de moeurs d'époque. On s'attache facilement à son héroïne, pécheresse de son état, qui a toutes les qualités de générosité et d'altruisme d'un grand coeur et qui subit toutes les vicissitudes de la vie avec beaucoup de courage. La bonne société anglaise est légèrement déstabilisée par tant de qualités venant d'une personne si peu recommandable. Et cette légère instabilité prendra des proportions outragées par la suite, chez ces braves gens corsetés dans leur hypocrisie. Un bon coup de griffe de la part de l'auteur, qui soit dit en passant à écorner aussi la presse, les médecins et les ecclésiastiques dans ce roman.

Et je dois avouer que c'est la première fois qu'un film m'amène au livre. J'avais vu il y a quelque temps, l'excellent film « la place d'une autre » réalisé par Aurélia Georges, et l'ambiance et les portraits tracés étaient tellement magnifiés que j'ai voulu lire le roman auquel il était attaché. Certes l'histoire diffère un peu mais le cadre, l'ambiance et les personnages sont tout autant à la hauteur. Et en plus, pour moi une découverte de cet auteur anglais. Quoi de mieux ?
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La chance n'a pas souri à Mercy Merrick. Orpheline de mère, abandonnée par son père, élevée par des bohémiens, elle n'a pour atouts que sa grâce et sa bonté. Mais son charme fera aussi sa perte jusqu'à l'emmener au plus bas de la condition féminine. Et dans l'Angleterre victorienne, une telle « créature » a très peu de chances de s'en sortir…

Accueillie dans un foyer destiné à offrir une chance à ces femmes perdues, son passé l'a rattrapée à chaque tentative de trouver un emploi digne de sa volonté de vivre honnêtement. Seul le prêche d'un pasteur, le révérant Julien Gray lui a un jour redonné l'espoir et empêchée de commettre l'irréparable.

En cette année 1870, la directrice de son foyer lui a permis de se rendre utile en tant qu'infirmière en France, qui est en guerre contre la Prusse. Elle soigne les soldats blessés avec dévouement dans la maison d'un village lorsqu'arrive une compatriote, Grace Roseberry. La jeune femme, sans famille, vient du Canada et se rend en Angleterre pour devenir la dame de compagnie d'une riche parente qu'elle ne connaît pas, Lady Janet Roy. Elle a avec elle une lettre de recommandation et quelques lettres de feu son père. Trempée jusqu'aux os, Mercy lui prête quelques vêtements marqués à son nom. Les deux jeunes femmes ont à peine le temps de se raconter leurs vies respectives que Grace est touchée par un obus et laissée pour morte…La tentation est grande pour Mercy de changer de nom et de destinée. Elle n'y résiste pas.

Tout le long du roman et jusqu'à la fin, Wilkie Collins nous tient en haleine, dépeignant dans une société victorienne impitoyable et sans charité, des caractères de femmes courageuses qui s'élèvent contre l'hypocrisie ambiante et défendent les vraies valeurs du coeur, ainsi qu'un homme d'église, Julien Gray, réellement soucieux du malheur humain et qui vivra sa religion jusqu'au bout, insoucieux de l'opinion d'autrui. Julien Gray sait juger les êtres au-delà des codes mondains, des apparences et des origines sociales. De nombreux revirements de situation rythment le texte qui devient de plus en plus théâtral au fil des pages, maintenant l'intérêt du lecteur et faisant évoluer ses sentiments à mesure que se révèlent les vrais visages des personnages… Un classique de la littérature anglaise, moins connu que Dickens ou que les soeurs Bronté, qu'on redécouvre avec plaisir.
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Après les grands succès (La dame en blanc, Pierre de Lune) qui ont fait sa renommée, W. Wilkie Collins nous a livré en 1873 ce roman sans doute moins ambitieux mais avec toujours la touche de suspense et les rebondissements qui sont sa marque de fabrique.

En France, durant la guerre franco-prussienne de 1870, deux anglaises se rencontrent par hasard dans un refuge rempli de soldats français blessés tandis que la zone est attaquée. A la lueur des bougies, les deux femmes échangent quelques propos sur leur passé et leurs perspectives d'avenir. En tant qu'infirmière, Mercy est là pour soigner les blessés mais avoue avoir été une femme "déchue" et avoir vécu dans un foyer. Elle suscite immédiatement la répulsion de Grace, orpheline sans fortune qui caresse l'espoir de servir de dame de compagnie à Lady Janet, une parente éloignée, dès qu'elle sera parvenue à rejoindre l'Angleterre. Mais un obus blesse grièvement Grace, la laissant pour morte. Mercy ne résiste pas à la tentation de prendre son identité et de tenter sa chance auprès de Lady Janet. Une décision lourde de conséquences...

La trame du roman est tissée autour de cette usurpation d'identité, mais le génie de Wilkie Collins est de renverser les conventions habituelles en nous faisant ressentir de la compassion pour l'usurpatrice et de l'antipathie pour la victime. Les prénoms fortement symboliques des deux héroïnes laissent dès le début entrevoir le rapport de forces qui existera entre elles deux, ainsi que les sentiments qui vont les dominer.
Mercy, synonyme de pardon, de charité, est la figure même de la rédemption, du repentir. Elle incarne la pécheresse qui donna son titre initial au roman, la nouvelle Madeleine, un titre qu'il aurait été judicieux de conserver en français, car c'est bien le rachat des fautes passées et le repentir qui sont le thème majeur du roman (je n'y ai pas trouvé de réelle passion...).
Quant à Grace, son prénom évoque le don, le privilège, la faveur tombée du ciel mais... pas forcément méritée. Car Grace, bien que victime de Mercy, va se montrer mesquine, peu compréhensive pour les malheurs de Mercy et l'on n'arrive pas vraiment à éprouver de la sympathie pour elle. A l'inverse, Mercy nous touche par son triste passé de femme déchue, par son noble coeur, par ses remords cuisants pour la faute qu'elle a commise en prenant la place d'une autre et l'on se prend à espérer qu'elle ne sera pas démasquée.

Le roman adopte une forme insolite, pas tout à fait une pièce de théâtre, mais presque, avec des chapitres annoncés comme des tableaux et surtout un long huis-clos qui réunit les protagonistes dans la demeure de Lady Janet, avec entrées et sorties successives des personnages dans le salon ou dans le jardin d'hiver. Les rebondissements s'enchaînent, le suspense dure... Qui va gagner la partie, Mercy ou Grace, l'amour du prochain ou la morale corsetée de l'époque victorienne ?

Avec ce portrait d'une femme déchue qui peut être non seulement pardonnée mais aimée, on peut aussi y voir une courageuse prise de position de Wilkie Collins qui défend les prostituées, comme le faisait son ami Charles Dickens. Car même s'il n'est pas clairement dit que Mercy s'est prostituée, on peut le lire entre les lignes. Pour autant, avec une fin rappelant un peu l'exil de Manon Lescaut, la morale est sauve.

Intéressante dénonciation de l'hypocrisie de la société victorienne qui dut titiller quelques consciences lors de sa parution, ce roman de Wilkie Collins n'a plus la même force aujourd'hui et ne m'a pas emballée comme ses grands policiers.

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En deux mots, un auteur que j'aime beaucoup, pas son meilleur roman ... mais quand même une bonne lecture.
Nous sommes en 1870, sur le front de la guerre franco-prussienne. Deux jeunes Anglaises sont réunies par le hasard. Elles se racontent, comme on le fait entre compatriotes . Mercy est une ancienne fille des rues devenue infirmière. Grace, orpheline "de qualité", va rejoindre une cousine éloignée, une lady dont elle doit devenir la dame de compagnie. Ayant appris l'histoire sordide de Mercy, elle n'éprouve aucune compassion envers elle, seulement de la gêne . Et l'infirmière accepte, subit ce mépris, habituée qu'elle est à la contrition.
Deux destins que tout oppose. Deux caractères résolument opposés, aussi.
Ce même hasard qui les a réunies va frapper une seconde fois . Touchée par un éclat d'obus, Grace est laissée pour morte . Et pour Mercy, la tentation est trop forte . Dans un mouvement incontrôlable, elle s'empare des affaires de la défunte, de la lettre de recommandation qui les accompagne, et part pour l'Angleterre : elle ne porte préjudice à personne, et c'est l'occasion pour elle de recommencer à zéro. Une existence honorable. Une vie tranquille, à l'abri du besoin.
Ce serait trop simple, n'est-ce pas ?
Oui, trop simple, et Wilkie Collins , partant de ce scenario assez pauvre, parvient à nous tenir en haleine durant 350 pages, tant il a de savoir-faire, d'habileté, tant il multiplie les rebondissements. Comme d'habitude, les personnages sont décrits avec finesse, les effets de surprise habiles, et au total on passe un bon moment .


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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Vous ne voyez dont pas clair dans l’époque qui est la vôtre ! Est-ce que quiconque fait quoi que ce soit de nos jours - y compris se battre - sans souhaiter que cela soit mentionné dans la presse ? Je souscris à une œuvre de bienfaisance ; vous recevez un témoignage d’estime ; il fait un sermon en chaire ; nous subissons une injustice ; vous faites une découverte ; ils vont se marier à l’église. Et je, vous, il, nous, vous, ils, tout le monde veut une seule et même chose : que cela figure dans les journaux. Les rois, les militaires et les diplomates dont-ils exception à la règle commune de l’humanité ? Que non pas ! Je vous le dis tout net : si les journaux européens avaient tous décidé de ne pas faire le moindre cas de la guerre entre la France et l’Allemagne, j’ai la ferme conviction qu’il y a beau temps que cette guerre se serait arrêtée faute d’encouragement. Que la plume cesse de faire de la réclame pour le glaive, et je vois d’ici le résultat : pas de comptes rendus, pas de combats.
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Julian avait encore à apprendre que le courage d’une femme est chose mobile et diverse, suivant la diversité des circonstances.
Demandez-lui de traverser avec vous un pré où paissent des génisses, et, neuf fois sur dix, elle refusera tout net.
Demandez-lui, sur un navire en feu, de donner un exemple de courage même aux hommes qui se désespèrent et qui pleurent, et il est certain, neuf fois sur dix, qu’elle sera héroïque.
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« Comment pouvez-vous raisonnablement penser, demanda-t-il, que ce soient les journaux qui aient causé la guerre ?
– Ils en sont tout à fait responsables, répondit Lady Janet. – Quoi !… vous ne comprenez donc pas le siècle, dans lequel vous vivez ! Est-ce que personne fait quelque chose aujourd’hui, y compris la guerre, sans désirer que les journaux en parlent ? Ce qu’on fait en vue des journaux ?… Mais tout cela se conjugue : Je souscris à une œuvre de charité ; tu donnes une attestation ; il prononce un discours ; nous souffrons d’une douleur ; vous faites une découverte ; ils vont à l’église et s’y marient. Eh bien, je, tu, il, nous, vous, ils, tous ne veulent qu’une seule et même chose… qu’on s’occupe d’eux dans les journaux. Rois, soldats, diplomates, font-ils exception à la règle générale de l’humanité ? Pas le moins du monde ! Je vous le dis sérieusement, si les journaux d’Europe avaient les uns et les autres résolu de ne pas faire la plus petite allusion imprimée à la guerre entre la France et l’Allemagne, c’est ma ferme conviction que la guerre aurait pris fin depuis longtemps déjà faute d’encouragement. Que la plume cesse de faire des réclames au sabre, et le sabre se remettra au fourreau. Pas de comptes rendus…, plus de combats.
– Vos idées ont au moins le mérite d’être d’une nouveauté piquante, Lady Janet, dit Horace, trouveriez-vous quelque inconvénient à les voir exposées dans les journaux ?
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"Cela me révulse, songeait-elle, d'entendre vanter les vertus de femmes qui n'ont jamais été soumises à la tentation ! Où est le mérite de vivre honorablement, quand votre vie n'est qu'aisance et plaisir ? Sa mère a t-elle connu la faim ? Ses sœurs ont-elles été livrées à la rue ?" Cela lui durcissait le cœur - et lui faisait mieux accepter de le mystifier - lorsqu'il lui donnait les femmes de sa famille en exemple. Ne comprendrait-il donc jamais qu'une femme déteste qu'on lui en présente d'autres comme modèles ?
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Un homme s'encadra sur le seuil.
Il ne s'agissait ni d'un gentleman, ni d'un ouvrier, ni d'un domestique. Il était fort mal vêtu de drap noir lustré. Plutôt que d'épouser sa silhouette, sa redingote tombait comme si elle avait été accrochée à un cintre. Son gilet était trop court et trop juste. Son pantalon ressemblait à une paire de sacs noirs informes. Il flottait dans ses gants, et ses bottines crissaient détestablement à chacun de ses déplacements. Son oeil avait quelque chose d'odieusement pénétrant - un oeil qui paraissait habile à épier par les trous de serrure. Ses grandes oreilles, orientées vers l'avant comme celles d'un singe, plaidaient coupables de la mesquine habitude d'écouter aux portes.
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Vidéo de William Wilkie Collins
Bande annonce de The Moonstone (2016), mini série de la BBC et adaptation du roman de Wilkie Collins, paru en français sous le titre La pierre de lune.
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