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Critique de sweetie


À la mort de Julius Caesar, Gaius Octavius, son fils adoptif, se voit propulsé dans la sphère du pouvoir à Rome, « (…) où personne ne sait qui est son ennemi ni son ami, où la licence est plus admirée que la vertu et où les principes servent désormais l'individu. » C'est ce destin hors du commun d'un jeune homme sans expérience de la guerre, alors étudiant avec ses amis à Apollonie, et qui deviendra Auguste, dieu vivant, que raconte avec brio John Williams dans ce roman épistolaire.
De 43 avant J.-C. jusqu'en 55 après J.-C., le lecteur est convié à lire un large éventail de correspondance échangée entre divers acteurs de l'époque, convoquant du même coup ces Romains mythiques dans leur quotidien. Mariages de raison, alliances contre nature, trahisons, guerres civiles, le récit s'installe dans une perspective historique même si l'auteur avoue avoir joué avec les faits avérés. J'ai adoré me replonger dans ces intrigues d'une civilisation disparue, visitée maintes fois dans d'autres romans (je pense à ceux de Colleen McCullough et de Robert Harris). Augustus, prix du National Book Award en 1973, fera partie de mon palmarès personnel des romans historiques dédiés à l'empire romain.
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