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Cédric Perdereau (Traducteur)
EAN : 9782266177139
896 pages
Pocket (10/09/2009)
4.04/5   42 notes
Résumé :
La vie de Théo a basculé : son groupe de rock l'abandonne, sa fiancée le plaque, sa mère disparaît. Bref, un cauchemar. Plongé au fond d'une bouteille, Théo croit à une hallucination lorsqu'il voit surgir une fée qui l'entraîne de force dans un monde peuplé de créatures bizarres. Théo réalise qu'il n'est pas sous l'emprise de l'alcool mais dans un univers bien réel où l'accueil qu'on lui réserve est franchement désagréable. Guidé par des compagnons souvent pénibles ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Voici un livre de fantasy que j'ai beaucoup apprécié. Et signe plus que positif, malgré le nombre de pages (plus de 800), je ne suis presque pas allée voir plus loin ce qu'il se passait, ce qui veut dire que je ne trouvais pas le temps trop long ! J'avais vraiment envie de garder le suspens des explications pour la fin.

Théo Vilmos vit à San Francisco une vie plutôt ordinaire, si ce n'est qu'au début du livre il lui arrive tout un tas de galères : sa copine fait une fausse couche et le largue, et sa mère meurt. Il faut savoir que Théo n'est pas un homme très mature, il ne trouve pas vraiment sa place dans ce monde, alors il décide de tout plaquer et de s'installer dans une maison/cabane dans les bois et passe une partie de sa journée à enfiler des bières.
Et puis un jour débarque une sorte de fée au caractère bien trempée, qui le protège d'une espèce de cadavre ambulant, et qui l'emmène dans le monde de Faërie. Et là Théo découvre un monde, des gens, une façon de vivre totalement différente. Apparemment, il a un lien avec ce monde, et des gens le recherchent. Théo va donc devoir survivre dans Faërie, et comprendre ce que ces personnes lui veulent vraiment.

La base de l'histoire n'est peut-être pas d'une grande originalité, mais je n'ai pas du tout trouvé ce livre "cliché". Tad Williams sait trouver de bonnes idées pour faire évoluer son histoire, ou pour sortir son personnages d'une situation, .

Tad Williams a su créer et développer dans son livre tout un univers dans le détail. Les descriptions permettent vraiment d'imaginer les scènes, et on a l'impression qu'il décrit un paysage existant tellement elles respirent de réalisme.
Alors oui, parfois, c'est vrai, trop de description tue la description, et j'ai un peu survolé quelques paragraphes, mais ce n'était vraiment rien de bien gênant.

Les personnages sont attachants, intrigants et intéressants. Ils sont assez développés, et beaucoup de races de la fantasy sont présentes dans ce livre, ce qui est assez sympa.
Williams nous fait rapidement comprendre que ça ne le dérange pas de tuer des personnages, et cela rend les choses encore plus "excitantes", car on sait qu'il peut vraiment leur arriver malheur, à tout moment.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, mais maintenant je le conseille. Vraiment, c'était un bon moment de lecture.
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Ce roman attendait dans l'étagère depuis un long moment. En effet, il était à ma soeur mais elle ne l'a jamais lu et moi, il n'était pas dans mes priorités. Jusqu'au jour où l'on m'a proposé un challenge perso dans le challenge Mauvais Genres. J'ai alors fouillé mon étagère de livres afin d'en trouver un qui rentrait dans les critères : il était le seul que j'ai trouvé. Je l'ai donc ajouté à ma Pile à lire. Il y est resté bien deux mois jusqu'au moment où je me suis dit : il serait temps que je le commence.

Tout d'abord, la taille du roman m'a freinée. J'ai eu peur qu'il ne me plaise pas suffisamment pour avoir envie de continuer à le lire, mais j'ai tout de même démarré.

En premier lieu, j'ai vraiment trouvé que l'action a mis trop de temps à commencer (plus de cent pages !). Certains trouveront cela normal vu la taille du livre mais moi ça m'a vraiment ralentie. Je peinais à lire plus d'un chapitre à la fois (en même temps ils faisaient plus de trente pages par moment et puis je n'avais pas le temps de lire davantage) et même si j'avais eu le temps je n'aurais pas pu. Je continuais toutefois, espérant avoir une bonne surprise étant donné les bonnes critiques des lecteurs.

Mais le début de l'histoire était incompréhensible, triste et ennuyeux par moment. Et ce que je n'ai pas trop apprécié est le fait que le narrateur révélait la suite dans les premiers chapitres de l'histoire, sans détail mais en explicitant clairement ce que l'on devait découvrir plus tard (je déteste le spoil !). Cependant, ces parties un peu lassantes du début ont été nécessaires afin de comprendre le déroulement de l'histoire pour la suite.
Par contre, lorsque l'action eut vraiment démarré, j'ai été vraiment émerveillée par ce monde feyrique ainsi que par les différentes créatures. J'ai été quelques fois émue et je me sentais happée par l'histoire. Je n'ai pas trop accroché au personnage de Théo mais j'ai beaucoup apprécié Poppy avec sa franchise (qui me fait un peu penser à moi ^^) ainsi que sa situation familiale et amoureuse qui m'ont peinées.

De plus, malgré le spoil du début, on attend impatiemment les révélations qui nous aideront à mieux comprendre toute l'histoire.

J'ai été un peu déçue à la fin par la rapidité à laquelle on passe de l'action au dénouement. La chute a été trop rude à mon goût. J'aurais bien aimé un ou deux chapitres avant la fin pour avoir un moment tranquille qui nous détend avant de nous dire : déjà fini ?!

Je suis tout de même contente d'avoir continué ma lecture malgré mon appréhension car ce roman m'a finalement beaucoup plus et m'a permis de m'évader durant mes moments de stress. Je le conseille évidemment à tous les lecteurs avides de fantasy !
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Théo Vilmos est un trentenaire comme il y en a beaucoup. Sous une apparence de vie ordonnée et responsable, il a gardé son âme et son comportement d'adolescent. Cela ne va pas sans lui causer quelques problèmes lorsque les difficultés de la vie se rappellent à lui. Et c'est lorsqu'il est au bord du gouffre qu'il est projeté en Faërie où, en dépit des apparences, il apprend à vivre dans son propre univers en compagnie des siens…
On le sait maintenant, la Fantasy de Tad WILLIAMS ne brille pas par son originalité. Que ce soit dans L'Arcane des Epées ou Les Royaumes des Marches, il s'est lancé dans des récits consacrés à la traditionnelle lutte du Bien contre le Mal en utilisant tous les artefacts du genre. Mais ce que l'on sait aussi, c'est que Tad WILLIAMS est un formidable conteur, qui sait structurer ses histoires et captiver ses lecteurs.
La Guerre des Fleurs ne fait pas exception à cette règle. WILLIAMS se lance cette fois dans la Fantasy urbaine, en utilisant pour point de départ un San Francisco bien réel, dans lequel vit un homme tout ce qu'il y a d'anodin, lequel découvre malgré lui que le merveilleux existe à la frontière de son univers rationnel. Au fil de sa lecture, le lecteur découvre alors un monde complet dont les règles de fonctionnement sont cohérentes et précises.
Ainsi en Faërie vit un impressionnant panel de créatures (gobelins, sprites, doonies, trolls, etc.). Peu (aucune ?) sont oubliées et tout cet univers est dirigé par les sept grandes familles dirigeantes. Ces dernières portent chacune un nom de fleur et se trouvent au bord de l'affrontement lors de l'arrivée de Théo. Ce dernier découvre bien sûr qu'il est l'élément clé de cette « Guerre des Fleurs ».
Tout cela est mis en valeur par le style plaisant de l'auteur. On y trouve de l'aventure, de l'émotion et de l'humour, tout cela sur un rythme effréné. Comme à son habitude, WILLIAMS fait très long ; on pourra donc regretter ici ou là quelques longueurs, tout en se consolant que cette fois-ci il s'agit d'un roman qui n'appelle aucune suite.
La Guerre des Fleurs est finalement une nouvelle oeuvre très plaisante de Tad WILLIAMS. Elle confirme surtout qu'il ne manque à ce dernier que l'originalité de ses thématiques pour que l'on parle d'excellence à son propos.
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Une histoire qui m'a surprise sur un point : elle met un temps fou à décoller, à rentrer dans le sujet (en fait, le résumé au dos vous donne environ 300 ou 400 pages du livre), sans que je ne le remarque. C'est à un moment que je me suis rendu compte qu'on arrivait à la moitié du livre et que l'histoire commençait à prendre le virage qu'on sentait dès le début. le seul hic, à mon avis, c'était qu'il y allait avoir un problème pour la fin. Et je ne me suis pas trompé.
Ce livre est vraiment génial, car il arrive à nous raconter une histoire qui prend tout son temps pour être développée. Elle se met en place lentement, les personnages se développent petit à petit et pourtant tout semble aller à vitesse normale. Et puis, progressivement c'est l'accélération jusqu'au crescendo final. Avec tout le monde qui se retrouve, évidemment.
Le seul hic, c'est que la fin n'est pas à la hauteur du reste, et je trouve ça vraiment dommage. En gros, l'histoire prend le temps de poser des bases très intéressantes, mais se conclut trop vite et trop facilement, bien loin de ce qu'on attendrait d'une saga de cette ampleur. Classique et sans grandes surprises, avec un Happy End un peu trop artificiel, ce qui est dommage au vu du reste. Et, le problème qui me semble le plus important, c'est que la fin vient trop rapidement. L'auteur a un véritable talent pour nous entrainer dans les centaines de pages sans qu'on y prenne garde, je pense qu'il aurait du continuer un peu et nous faire quelques pages en plus.
Mais ne contestons pas ce livre, qui reste excellent, il faut bien le dire. Les différents personnages notamment sont excellents, à commencer par le héros, mais aussi tout ceux qui l'entourent, et surtout Trognon d'Pomme, qui est comme son prénom ! Et il faut bien avouer que l'histoire, quoique sans originalité énorme, est très bien menée d'un bout à l'autre et surprendra quelques fois par des détails simples mais bien trouvés. Alors il est de bon ton de le lire, non ?


Ce livre est, dans mon jargon, un bon petit livre qui se lit avec plaisir, et qui manque de peu de passer dans la sélection des meilleurs. de la fantasy sympathique et bienvenue, avec des personnages intéressants, mais aussi avec des idées bienvenues et souvent présentes, des situations bien sympathiques et surtout un style d'ensemble qui se dévore sans qu'on n'en laisse passer une miette. Pour un livre de fantasy, c'est rare de laisser passer autant de pages avant de commencer l'histoire. Et ça fait plaisir. C'est le genre de livre qu'on lit par plaisir, qui fait plaisir, et dont on se souvient avec plaisir. A peu de choses près, je lui aurait accordé une place dans le haut du pavé. Presque, mais lecture hautement et chaudement conseillée tout de même !
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Dans ce roman, on s'attache aux pas de Theo Vilmos, musicien en devenir depuis trop longtemps pour qu'il devienne autre chose qu'un raté.Dans les cent premières pages de ce roman, Théo va perdre sa copine, sa mère, et peut-être même plus que ça.Une fois qu'il aura tout perdu, on lui rendra peu à peu une identité, une vie, et même un rôle dans un monde ... qui n'est pas celui des humains.Bon, personne ne mérite d'attendre une mauvaise nouvelle : ce bouquin est authentiquement nul (d'autres qualificatifs me viennent en tête, mais je suis trop honnête pour les ddire ici). Je gardais de [a:Tad Williams|6587|Tad Williams|http://photo.goodreads.com/authors/1191183065p2/6587.jpg] des souvenirs un peu confus de [b:l'arcane des épées|28689|Stone of Farewell (Memory, Sorrow, and Thorn, #2)|Tad Williams|http://photo.goodreads.com/books/1167954963s/28689.jpg|1000406], mais néanmoins agréables, grâce à quelques scènes assez grandioses.Il y a aussi ici quelques scènes grandioses (je pense en particulier aux "lugubres" luttant contre ces fameux monstres volants). Mais elles sont noyées dans environ 900 pages d'attentes. Et ces 900 pages, elles sont si longues, si ennuyeuses, que quand les scènes un peu flamboyantes arrivent, le lecteur (moi en l'occurence) est déjà engourdi intellectuellement et laisse tout passer sans réagir.Alors vous aller sans doute me demander d'où vient cet ennui ? C'est bien simple, d'un personnage principal encore moins charismatique que le personnage de [b:l'assassin royal|45107|Assassin's Apprentice (The Farseer Trilogy, #1)|Robin Hobb|http://photo.goodreads.com/books/1170273738s/45107.jpg|171715] tout en nous racontant *encore* plus sa vie de minable. Et le pire, c'est que les rares personnages qui pourraient relever l'intrigue (comme par exemple la petite fée qui l'accompagne un moment) ne font pas des apparitions suffisament remarquables pour sauver ce récit qui part inéluctablement à vaut-l'eau.Ce qui fait que je n'ai qu'une chose à vous dire, vous, lecteurs de goût : ne le lisez pas. Ne l'achetez pas non plus. Et si vous voulez l'offrir à quelqu'un, offrez-le à quelqu'un que vous n'aimez pas, ou que vous ne reverrez jamais.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Éditions : Fleuve Noir
p.662.
Théo ne comprenait pas. Les gobelins paraissaient un peu plus va-t'en-guerre que ça. Il n'arrivait pas à les imaginer accepter la servitude juste par peur des morts qui surviendraient dans une rébellion.
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Cumber Sedge se retourna à moitié pour montrer dans son dos les cicatrices roses et irrégulières.
- Où sont mes ailes ? Envolées ! Tranchées ! Parce que ma mère voulait que je sois comme vous ! Mais je le regrette chaque jour ! Vous m'entendez ? Parce qu'un fey sans ailes n'est... n'est rien ! Une abomination clouée au sol !
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On me parle d'une "guerre des fleurs". Tout le monde dit qu'il n'y en aura pas, personne n'oserait, tout ça, tout ça. On dirait un divorce ou un décès. Quand on dit aussi souvent que quelque chose ne va pas se produire, c'est parce que tout le monde a peur que ça arrive pour de bon.
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- Nounours ?...
- C'est comme ça que les ogres s'appellent eux-mêmes, expliqua Trognon d'Pomme. Ils se nomment pendant l'enfance, du nom de leur jouet préféré. Mais avant que tu trouves ça tout mignon, le nounours de son frère était un ours adulte qu'il a broyé un jour, par accident. Et Poupée...euh, crois-moi, tu ne veux pas savoir ce qu'elle avait comme poupée.
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Ce n'était pas un déplacement. D'une certaine façon, il s'étirait - comme si une partie de lui se trouvait encore dans sa réalité, tandis qu'une "Théo-ité" de plus en plus atténuée était trainée sur des milliers de kilomètres de bruit et de lumière. Tout ce qu'il était paraissait s'affiner et perdre de sa substance, jusqu'à ce qu'il se sente comme une ligne de conscience presque infinie, presque invisible, chaque grain de pensée ne touchant que les perles de compréhension de chaque côté. Et toutes s'éloignaient de plus en plus les unes des autres. Il était un élastique entre les mains de Dieu, et Dieu ouvrait ses bras puissants aussi loin qu'il pouvait...
Puis l'élastique cassa.
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- Masques et Monstres, R. Oncedor, 23€ - La légende du noble chat Piste Fouet, Tad Williams, Mnemos, 21€ - La communauté des esprits, tome 2 de la Trilogie de la Poussière, Philip Pullman, Gallimard Jeunesse, 22€
Musique du générique d'intro par Timo Vollbrecht.
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