Une femme là-dessous

Barney Godwin jusqu'à ce jour-là, où Mme Jewell Nunn mit les pieds dans son magasin d'articles de pêche, vivait une vie sans relief certes, mais sans problème non plus...

Ce n'est pas tant la beauté de Mrs Nunn qui le mit dans l'embarra, mais les deux billets avec lesquels elle paye ses articles....

Ceux-ci sont tâchés de sang...

De l'argent sale, sans aucun doute, mais au moins il n'a pas d'odeur...

Quelques heures après le passage chaloupé de la brune Nunn, voila qu'un agent du FBI se pointe dans le commerce et questionne notre bon Barney sur ce sujet...

Mais le Barney noie le poisson....

D'autant plus, qu'il se souvient qu'une banque s'est faite dévaliser il y a quelques jours et que le voleur fut blessé gravement en prenant la fuite...

Il se jette à l'eau et se rends au camps des Nunn...

Si Jewell semble facile d'accès ce n'est pas le cas du mari....

Rien ne sera facile pour Barney, et pourtant il trouvera toujours une solution, mais c'est sans compter sur la persévérance du FBI...et les femmes.

" Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est ".
L'erreur est humaine. Persévérer (dans son erreur) est diabolique.

"Une femme là-dessous" de Charles Williams est une fois de plus, marqué par la nonchalance du Sud, et une certaine lenteur sur le déroulement de l'histoire.
Mais, comme à chaque fois, on y retrouve cette sensualité, si particulière, où d'un simple regard d'une fille, d'un battement de paupière, d'une bouche rouge écarlate à moitié entrouverte peut vous basculer en enfer....

Barney Godwin vivait .... et puis Mme Nunn entra....