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Fables tome 1 sur 25
EAN : 9782809410433
120 pages
Panini France (18/11/2009)
4.13/5   306 notes
Résumé :
A Fableville, où les personnages de contes de fées cohabitent avec les New-Yorkais, la question est sur toutes les lèvres. Mais seul Bigby, le Grand Méchant Loup, peut résoudre l'énigme et, avec l'aide de Blanche Neige, empêcher la communauté des Fables de voler en éclats. "Fables : légendes en exil" rassemble les cinq premiers épisodes de la célèbre série créée par Bill Willingham et dessinée ici par Lan Medina, Steve Leialoha et Craig Hamilton. En prime, une nouve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Ce premier tome de Fable est des plus surprenant. J'avoue que le concept de base ne m'inspirait pas grandement. Je ne suis pas spécialement fan des héros que l'on détourne de leur contexte pour en faire n'importe quoi.

Mais ma curiosité est quand même plus forte que mon scepticisme et j'ai donc tenté l'aventure. de plus c'est édité chez Urban Comics, une maison d'édition que j'adore et qui sort des séries de grandes qualités.

Fable nous plonge dans un univers complètement décalé, je ne parlerais pas de l'intrigue, car elle est assez simple au final, et se résout à la fin du premier tome. Par contre, les personnages sont fantastiques ! Détourner à ce point des personnages issus de divers univers et les mettre en scène, sous une personnalité différente mais en gardant tout de même une certaine cohérence avec ce qu'ils étaient auparavant, c'est vraiment bien fichu !

On découvre avec plaisir des personnages tels que : la belle et la bête (qui ont des problèmes conjugaux) , le prince charmant (qui n'est qu'un gigolo baratineur), Barbe Bleu (qui est un riche homme d'affaire sans scrupules) etc…

Il y a également beaucoup d'humour, de répliques cinglantes, caustiques à tel point que l'intrigue principale, n'est pas vraiment le plus intéressant dans cette histoire, on suit avec envie les relations entre les personnages.

J'ai regretté que la série ne se lance pas immédiatement, j'aurais aimé une intrigue qui s'installe sur plusieurs tomes, mais d'après les autres critiques que j'ai lues sur Babelio, dès le deuxième tome, un suivi va s'installer. Ce tome sert vraiment à poser les bases solides pour la suite des aventures.

Je crois qu'à ce jour il y a une vingtaine de tomes sortis, car je prends la série un peu un retard, mais je pense m'y lancer sérieusement très prochainement, à condition que le portefeuille soit d'accord :)
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Je me lance dans un exercice périlleux en critiquant la série comics "Fables" en ayant lu que 17 des 150 épisodes de la série (sans parler des séries dérivées), mais je ne peux faire l'impasse sur la shitstorm que l'auteur a lui-même déclenchée avec ses propos engagés certes mais hautement clivants pour rester poli…
L'idée de départ est que les royaumes de contes de fées existent bel et bien et qu'ils ont été envahis par une puissance hostile et conquérante. Les « Fables » se sont bien lolées quand sont tombés les royaumes de Narnia et d'Oz, avant de se chier dessus quand ils ont été victimes à leur tour des armées de l'Adversaire (qui dans le "Talmud" désigne Satan et dans "Le Seigneur des Anneaux" désigne Sauron). Elles se sont donc réfugiés dans notre monde au fur et à mesure des conquêtes de l'Adversaire, pour former une communauté en exil auto-nommée « Fabletown » dirigée par le Roi Cole et Blanche-Neige comme bras droit et exécutrice des basses-oeuvres.
Chasser le naturel il revient au galop, autrement dit plus les choses changent et plus elles restent les mêmes : les « Fables » nobles ont eu le temps de préparer leur départ et même en exil restent riches et puissantes, et les « Fables » roturières ont fui en urgence pour sauver leur peau avant de se retrouver en exil encore plus pauvres et plus faibles que jamais (il y avait matière a développer tout plein de trucs sur la lutte des classes, mais les orientations politiques libertariennes de l'auteur Bill Willingham vont l'inciter à passer outre). On va donc suivre les heurs et malheurs des « Fables » qui ont amené dans notre réalité leurs défauts et leurs qualités, ainsi que leurs éternelles rivalités...
C'est une super utilisation du concept de « Masquerade » (la société cachée coupée du reste de l'humanité, invention de l'immense auteur de Science-Fiction Robert A. Heinlein), sauf que l'auteur a publiquement déclaré que ses « Fables » étaient une allégorie du peuple juif. Comme la plupart des Américains, Bill Willingham est judéophile et sioniste, et c'est parfaitement son droit, mais cela ne l'autorise pas à raconter n'importe quoi. Car l'Adversaire chassant ses ennemis de ses terres ancestrales, cela pourrait être l'Empire Romain chassant les Juifs de Judée pour les disperser dans tout le bassin méditerranéen (ce qui aurait permis à la série de visiter tous les États-Unis voire même le monde entier). Oui mais non, nos « Fables » sont toutes regroupées à New York, la première ville juive du monde, ce qui nous ramène à la situation de l'entre-deux-guerres où les Juifs en exil ont collaboré activement à l'effort de guerre américain contres les forces fascistes en Europe (et effectivement dans la série, les « Fables » vont se rassembler pour oeuvrer à la reconquête de leurs territoires). Sauf que l'auteur a écrit noir sur blanc, y compris dans sa propre saga (voire le fameux dialogue entre Bigby Wolf et Geppetto), qu'il voulait faire référence aux gentils juifs civilisés menacés par les méchants musulmans barbares, faisant écho aux gentils colons WASP menacés par les méchants Amérindiens barbares. Je n'ai pas envie de lancer de polémique, toutefois considérer comme en danger un État qui possède 500 têtes nucléaires et comme dangereux un peuple qui recourt aux armes du pauvres que sont les roquettes artisanales, les couteaux et les cailloux c'est assez fort de café pour rester poli... le monde se serait mieux porté si on avait appliqué la résolution 181 de l'ONU, mais pour des raisons que la raison ignore on a laissé un peuple en coloniser et en exploiter en un autre, et on s'étonne tous les jours des conséquences qui en découlent…
Cerise sur le gâteau si j'ose m'exprimer ainsi, l'auteur qui n'a jamais su où il allait ne s'assume pas du tout : après avoir annoncé en grande pompe que l'Adversaire était Peter Pan (ce qui aurait pu amener plein de trucs très intéressants), il a complètement rétropédalé pour vaguement suggérer qu'en fait il s'agissait de Geppetto : ce n'est pas nul, c'est très nul en fait !


Dans ce premier arc / tome paru en 2003, intitulé "Légendes en exil", et rassemblant les épisodes 1 à 5, Rose Red a été sauvagement assassinée. du moins c'est ce qui est présumé en l'absence de corps et en l'abondance de sang sur la scène du crime Et sa soeur Blanche Neige confie au Grand Méchant Loup le soin de mener l'enquête. Ce dernier se tourne immédiatement vers ses anciens amants Jack aux haricots magiques, le Prince Charmant, et Barbe-Bleue, avant de mettre sur sa liste de suspects sa supérieure hiérarchique Blanche-Neige…
Début de série / saga oblige, il y a beaucoup de scènes d'exposition avec des guest stars comme la Belle et la Bête, où l'un des trois petit cochon qui n'est plus si petit que cela... Mais le scénariste qui ne va cesser de changer de dessinateurs tient bien le cap avec une histoire de polar comme fil directeur. Chaque suspect déclenche un interrogatoire, chaque interrogatoire déclenche un flashback, et mis bout à bout chaque flashback permet de poser le cadre de la saga. Ce que j'ai beaucoup aimé c'est la manière donc le scénariste met tout cela en scène, puisqu'il joue avec les classiques du genre : on a une enquête très « roman noir », puis une grand scène de révélation à la « Agatha Christie » (qu'on retrouve dans moult séries policières américaines vintage), et pour terminer une fin à la « Scooby Doo » (vous savez, un truc du genre « mais donc qui se cache derrière ce masque »)...

Peu communs sont les comics à briller par leurs graphismes, mais franchement les dessins de Lan Medina assez bien encrés par Steve Leialoha et Craig Hamilton sont pas mal du tout. Pourtant ils donnent l'impression d'accuser leur âge et ce dès leur date de sortie. La faute peut-être à la colorisation de Sherilyn van Valkenburgh, car je l'ai trouvé un peu pâle et terne (pour ne pas dire jaunâtre par moment, tellement certains personnages donnent l'impression de souffrir de jaunisse).
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Grâce à ma petite Bichette, j'ai enfin pu me lancer à l'assaut du monde des Fables : féérie, aventure et enquêtes au programme !

Bill Willingham nous crée un scénario à première vue classique : les personnages des contes et des fables que nous connaissons bien sont parmi nous et vivent leur vie comme ils peuvent. Un méchant ultime guette peut-être, des tensions naissent entre eux et la menace d'être découvert par les humains est toujours présente. L'auteur nous livre une histoire de lancement où le polar est bien choisi et bien mené, mais il va falloir aller creuser ailleurs, plus loin, pour nous tenir sur des histoires plus longues. Un peu comme dans la série 100 Bullets, les débuts ne représentent sûrement pas le potentiel de la suite, heureusement.
Pour le reste, les dessins de Lan Medina font le travail et, un peu à l'image de Fiona Staples sur Saga, nous l'attendons forcément au tournant dès qu'il s'agit de nous présenter une nouvelle créature fantastique, et il y a de quoi avec ces personnages de contes et fables comme les trois petits cochons ou de gros crapauds bien flippants. C'est dans l'ensemble une très belle mise en oeuvre avec de nombreuses allusions référencées : à vous de toutes les dénicher dans les décors. Toutefois, au vu des quelques dessins présents en bonus en fin de volume, nous pourrions quand même regretter que Bill Willingham n'ait pas le temps de faire à la fois le scénario et les dessins, car le petit aperçu est vraiment de toute beauté.

Une mise en bouche alléchante, sans être parfaite, mais le duo Bill Willingham – Lan Medina est suffisamment captivant pour poursuivre l'aventure après cet avant-goût. Fables est quand même un étendard du label Vertigo depuis des années, ce n'est pour rien. La série Once Upon a Time en a tiré ses principales idées, mais mieux vaut s'en tenir au comics Fables, voire à l'adaptation en jeu vidéo, The Wolf Among Us.

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Ce comics me fait de l'oeil depuis un moment, surtout que les critiques le concernant sont plutôt bonnes. le problème avec les comics c'est que souvent, pour moi, les couvertures envoient du rêve graphiquement, et ensuite, c'est la déception au niveau du contenu. C'est pour cela que je n'en lis pas énormément. Que ce soit pour les bandes dessinées, les manga ou les comics, le dessin a autant d'importance que l'histoire.

Avec Fables, j'ai tout de même passé outre. le dessin n'est pas vraiment à mon goût, mais il reste assez agréable à l'oeil. Je lui trouve un côté vieillot quelque peu figé, avec un manque cruel d'expression surtout au niveau du regard. On a du mal à ressentir les émotions des personnages à les appréhender même. La colorisation est aussi pour moi trop terne, manquant de relief. Pour avoir lu les premiers X-men, j'ai clairement l'impression de me retrouver à la même époque. Après, je connais peu le mode de travail des dessinateurs américains mais je me doute qu'ils n'ont pas le temps de pousser la création trop loin, vu le rythme de parution. Si je me trompe, n'hésitez pas à me le faire savoir !

Question scénario maintenant. le côté « contes revisités » à le don de me charmer. Cela me rappelle mon enfance et je trouve toujours très intéressant de voir comment un auteur peut mettre à sa sauce ces vieilles histoires. Il y a un côté un peu déjanté que j'ai beaucoup aimé. On casse les codes, les auteurs malmènent nos héros. Après, j'avoue que j'ai eu du mal avec le fait que certains personnages soient tournés en ridicules, certains personnages que j'aime beaucoup. Il faut dire que les stéréotypes sont plus qu'utilisés. Un côté peut être un peu facile. Ce premier tome est clairement un tome de présentation qui met en place l'univers, le pourquoi du comment, les personnages principaux… Je ne vais donc pas forcément m'arrêter à cette première impression et espérer que la suite sera plus recherchée. Car franchement, même l'enquête m'a laissé de marbre… Surtout sa conclusion. Un scénario de série B qui m'a laissé un peu perplexe. Je m'attendais à mieux à tous les niveaux, je l'avoue.

Je vais me laisser un peu de temps avant de poursuivre, mais je suis assez curieuse de savoir comment tout ce petit monde évolue. J'aime aussi particulièrement la fin du tome avec ses explications sur les différents personnages que l'on rencontre. Certains contes m'étant totalement inconnu, c'est un bon moyen de s'ancrer un peu plus dans l'univers.
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Et si on réunissait les contes de fées européens, toutes ces histoires et ces royaumes originellement séparés, en une seule et même histoire, on les réunirait où, au Royaume-Uni ? Nenni ! Ils s'exilent Outre-Atlantique, aux Etats-Unis où l'on retrouve les princes et les princesses, ces aristocrates déchus, dans les rues de New-York - un New-York underground - quelque peu sordide. de l'urban fantasy qui fonctionne à merveille, cool.

La communauté de Fabletown, c'est une ville dans la ville. Woodland.
Blanche-Neige règne dans les hautes sphères de la politique puisqu'elle est en charge du contrôle de Fabletown ; qu'elle canalise comme elle peut l'énergie débordante du personnel des contes qui risque fort de troubler l'ordre public. Il s'agit de cohabiter avec les habitants de New-York, the Mundanes, et il faut recourir à quelques subterfuges, il faut du Glamour, pour se fondre dans la masse. Une règle essentielle étant : "not reveal fable nature". Il faut que les personnages des contes gardent leurs secrets bien gardés pour ne pas perdre de leur charme ...

Sauf que voilà, le Prince Charmant, il ne peut pas s'empêcher de séduire, c'est sa nature de pervers narcissique. Il couche avec tout ce qui bouge, et s'enfuit au petit matin après avoir laissé un mot où il demande à sa nouvelle conquête de s'occuper de sa lessive et il signe : "your handome prince du jour" (en français dans le texte). Vive la séduction, ouais. On est très loin du monde merveilleux de Disney (qui raconte un peu n'importe quoi aux enfants). Et puis, n'oublions pas que les contes traitent la question sexuelle. Il s'agit d'un mariage et d'enfants à la fin. Il doit bien se passer quelque chose pour que les enfants apparaissent, parce que tout ne se fait pas par magie.
Dans la vraie vie, il arrive que les princes et les princesses divorcent, après.

"No more happily ever after" – "No more happening ever after".

Dans ce New-York sordide, Bigby, le sheriff de Fabletown, enquête sur la disparition de Rose Red (Bill Willingham m'a d'ailleurs rappelé son existence, je l'avais oublié celle-là, elle avait complètement disparu de mon esprit). Rose Red, c'est la soeur de Blanche-Neige, dans un autre conte de Grimm. Sauf que voilà, on découvre sa chambre ensanglantée, tapissée du sol au plafond. J'ai trouvé l'enquête bien menée et le personnage de Bigby est charismatique. On se croirait dans un James Ellroy. On enquête et j'imagine que cet aspect a bien plu à ceux qui ont repris ce comics pour le jeu vidéo : The Wolf Among Us.

Tout le monde se souvient du passé de Bigby. Certes, il s'appelle Bigby et non Big Bad Wolf mais tout de même, on oublie pas les violences perpétrées dans le passé. Blue Beard (qui est loin d'être innocent) le lui rappelle : "Most of us knew it was only a matter of time before you reverted to your old ways, Bigby. Nature cannot be denied". le cochon que Bigby héberge (parce qu'il a détruit sa maison), ne se prive pas de le lui rappeler, lui aussi. le cochon pratique le crash on my couch et Bigby lui propose du bacon au petit-déj. C'est trash comme humour, certes un peu violent, mais ça fonctionne bien, aussi. Les contes originels sont cruels et la cruauté fonctionne bien, ici aussi.

On a une certaine atmosphère, l'esprit des contes de fées avec une touche de subversion européenne et une touche de corruption américaine. Graphiquement, c'est très sympa ; et surtout, adapté au contenu. On dirait du Roy Lichtenstein pour ce qui est du dessin des personnages, du pop-art, ce qui modernise le personnel des contes qu'on retrouve dans les bureaux de New York ou dans des appartements plus ou moins miteux. Roy Lichtenstein ... le Liechtenstein, c'est aussi le pays d'un château de contes de fées et ça me plaît cette coïncidence par l'intermédiaire de l'art du réel et du merveilleux. Les décors sont réussis et les grands espaces fourmillent de détails, de multiples appels à l'imaginaire (parce qu'on s'amuse à retrouver les différentes références). J'ai même retrouvé Alice au pays des Merveilles au premier plan d'un feu de camp (elle semble extérieure à la scène, comme si elle ne devrait pas être là, et elle regarde fixement le lecteur, comme si elle avait quelque chose à dire).
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critiques presse (3)
BulledEncre
15 mai 2012
Un premier tome qui vaut plus pour son univers débridé, jubilatoire et irrévérencieux que pour une intrigue trop légère.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
ActuaBD
26 avril 2012
Le scénario de Bill Willingham nous entraine dans une enquête bien réelle, agréablement construite. Son récit est servi par des illustrations de Lan Medina, au trait simple mais diablement efficace.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
17 avril 2012
L'intrigue est fort bien menée. Nous avons droit à un très bon récit policier qui tient ses promesses jusqu'au bout. Bigby Wolf, qui n'est autre que Le Grand Méchant Loup, s'avère être un détective à la hauteur de sa tâche. Il en a le look, avec son imper et sa clope toujours allumée.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
- Salut, Pinocchio. Il y a longtemps que je ne t’ai pas vu. Tu t’amuses bien ? Non. Je ne m’amuse absolument pas. Je ne m’amuse jamais à cette célébration ridicule.
- Pourtant tu viens tous les ans.
- Pour la seule raison que tôt ou tard, la fée bleue qui m'a changé en véritable petit garçon finira par se montrer, et que je pourrai lui botter son joli cul pervenche.
- Mais c’est toi qui voulais être un vrai petit garçon.
- C’est exact. Mais de là à rester à jamais un gamin… Cette pétasse éthérée a exaucé mon vœu au pied de la lettre. J’ai plus de trois siècles, et je suis pas encore pubère. Je veux grandir, je veux que mes couilles descendent, et je veux niquer.
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- On n’est plus au Moyen-Âge ! Lâche-le, Barbe-Bleue ! Si je pose les mains sur toi, ça ne finira que lorsque l’un de nous deux sera mort.
- Et alors ? Ce ne serait pas la première fois que je tue un loup ! J’ai protégé mes terres contre cette vermine pendant des siècles.
- A distance et avec une lance je parie… entourée d’une flopée d’hommes armés pour te protéger. Voyons voir ce que tu vaux avec ton lardoir pour seule défense.
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- Dans les romans policiers, c’est la scène du dénouement. Celle où le brillant détective dévoile toute la vérité. Dans une œuvre de fiction, l’auteur marquerait une pause dans le récit pour demander au lecteur s’il a assemblé tous les indices.
- Venons-en aux faits, jeune homme.
- Désolé, mais tous les vrais flics rêvent secrètement de cet instant… Et rares sont ceux qui ont l’occasion de le vivre. Alors laissez-moi le savourer.
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De quel droit se permet-elle de critiquer la vie privée des gens après ce qu’on raconte de sa petite aventure salace avec les sept nains ?...
(La Belle à propos de Blanche-Neige)

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Le Grand Méchant Loup :: Vous comptiez faire quoi avec votre pic à fondue ?
Blanche Neige :: Vous aider.
Le Grand Méchant Loup :: Je suis touché... et content que vous ne soyez pas arrivée plus tôt. Barbebleue est épéiste jusqu'à la moelle, ce que vous n'êtes pas.
Le Grand Méchant Loup :: Ils vous aurait arraché ça, et il s'en serait servi pour nous étriper tous les deux.
Blanche Neige :: Pas avant que je l’aie frappé un bon coup, et ça aurait suffi. C'est la lame vorpale rendue célèbre par le Bredoulocheux. "Fulgurant d'outre en outre, la lame vorpale virevolte perce et tranche : Flac-Vlan ! Elle terrasse la bête !" Bref, il se bat à votre place !
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