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sur 398 notes
J'aime retrouver de tant à autre Martin Winckler, retrouver l' humanité de ces personnages, leurs dévouement pour un métier difficile et extrêmement prenant. Ici on retrouve avec grand plaisir Bruno Sachs (« La maladie de Sachs) bien avant son installation comme généraliste à Tourmens.
7 années en fac de médecine, crée des liens, des animosités. Avec quelques camarades, Sachs se démarque par une vision plus humaine, plus à l'écoute du patient, plus novatrice. On suit ces péripéties, mais aussi celles de ces amis André, Basile, Christophe qui tels « Les trois mousquetaires » de Dumas luttent pour un idéal, loin des idées préconisées dans les années soixante-dix par certains mandarins de la corporation. Les histoires de coeur viennent pimentées ces longues années d'apprentissage.
Martin Winckler s'appuie sur son expérience personnel pour donner vie à ces personnages. Entre rires et larmes, convictions et déceptions, tendresse et passion,, il nous ballade dans un arc-en-ciel d'émotions. L'écriture est toujours fluide, plaisante, facile d'accès. le roman est foisonnant, Winckler mélangeant, entrecroisant époques, personnages avec un vrai plaisir pour le lecteur. On pourra reprocher peut-être certaines facilités (situations convenues, personnages stéréotypés) mais au final l'on referme « Les trois médecins » avec l'espoir un jour de rencontrer notre Bruno Sachs.

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De multiples voix se joignent à celle de Bruno Sachs pour nous raconter les sept années d'étude de la médecine de ce dernier ainsi que son amitié avec trois autres étudiants – Christophe, André et Basile –, ses amours, et surtout la conception qu'il a du métier de soignant. ● J'avais beaucoup aimé La Maladie de Sachs, roman choral brillant qui parvenait à sauvegarder une ligne narrative malgré la multitude d'histoires qu'il racontait, mais déjà moins le Choeur des femmes qui m'avait paru longuet même s'il était très instructif ; cet opus de 2004, Les Trois Médecins, m'a de nouveau laissé assez perplexe. On y retrouve la même conception humaniste de la médecine, contre le mandarinat, à l'écoute du patient, mais je trouve ce roman beaucoup trop long et décousu. Il est aussi plein de clichés et d'une bien-pensance un peu trop tonitruante. La trame narrative, trop lâche, diluée sous une avalanche d'anecdotes d'intérêt inégal et l'inclusion de documents multiples, ne parvient pas à captiver le lecteur. Si je me suis par exemple intéressé au personnage de Mme Moréno, beaucoup d'autres m'ont paru caricaturaux. Les aventures rocambolesques d'un stylo ne sont pas parvenues à retenir mon attention… La fin (l'élucidation de la mort d'un des personnages) m'a semblé forcée et invraisemblable. Enfin, l'intertexte des Trois Mousquetaires m'est apparu plaqué et artificiel.
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Comme les Trois Mousquetaires de Dumas, ces Trois Médecins de Winckler sont quatre, et ruent dans les brancards au besoin.
Bruno, Christophe, André et Basile ont fait leurs études au milieu des années 70, ils étaient amis, potassaient ensemble, sortaient beaucoup, s'amusaient, se soutenaient pendant les coups durs. Voici leurs souvenirs, assurément très proches de ceux de l'auteur, de la même génération...

Après 'La maladie de Sachs' et 'Le choeur des femmes', j'ai retrouvé avec plaisir les mots de Martin Winckler et son approche humaine de la médecine généraliste et de la gynécologie. Il prône toujours le respect, l'observation et l'écoute. Il insiste sur la nécessité d'instaurer un climat de confiance entre le patient et le soignant, et conseille, pour ce faire, de commencer par parler, avant toute chose - avant de dégainer les instruments qui font peur, notamment...

Ce récit fourmille d'anecdotes intéressantes (tragiques, amusantes...). On est tour à tour côté patient, côté soignant, côté étudiant, on reconnaît forcément des situations vécues. On s'indigne du mépris et de la connerie de certains médecins, des humiliations subies par certains malades, des épreuves qu'endurent les futurs médecins à la fac et pendant leurs stages, de l'ineptie de l'organisation des hôpitaux (cf. le rendez-vous kafkaïen pour la radio de l'estomac de Mme M.). On admire ceux qui ont l'audace de faire bouger les choses, ceux qui en prennent le temps.
« ... soigner ça n'est pas une question de compétence ou d'éthique ou de titres, et ça n'est pas non plus acquérir un savoir pour prendre le pouvoir : le pouvoir c'est mortel tandis que soigner c'est pareil à aimer éduquer partager élever accompagner porter guider... » (p. 750)

J'apprécie les constructions en patchwork des romans de cet auteur, elles rendent la lecture agréable et dynamique. Mais j'ai trouvé pas mal de passages superflus dans ce récit trop dilué. Il faut dire que quelques fils rouges ne m'ont pas convaincue - les intrigues amoureuses rocambolesques, notamment.

Moment de lecture bien agréable malgré tout, j'ai dévoré chacun des ouvrages de Martin Winckler au même rythme et avec le même plaisir qu'un bon thriller, chaque court chapitre entraîne le suivant.
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Les Trois Médecins ou les trois mousquetaires du soin. Forcément, ils sont quatre : Bruno Sachs, André Solal, Basile Bloom et Christophe Gray. Quatre pour qui « médecine » rime avec « accompagnement », « soin », « attention » et « éducation ». Quatre à combattre l'apprentissage et la pratique de la médecine dans ce qu'ils ont de plus consumériste, méprisant, écrasant et néfaste. Dans un chassé-croisé de 1973 à 2003, ce récit polyphonique nous emmène dans les couloirs et les amphis de la fac de médecine, de café en chambre d'étudiant. Il égrène les combats d'une époque – encore contemporaine : le droit à l'avortement et à la contraception, à un enseignement humain sans humiliation, la défense de la médecine générale, la place des femmes dans le corps médical et la société. Entre engagement moral et politique, c'est une histoire d'amour, d'amitié, de vie, de mots et de mort, sur fond de roman d'aventures.

Quel plaisir de retrouver D Artagnan armé d'un stéthoscope et d'une bonne écoute. Tout y est : la jument jaune, les duels à répétition, les ferrets de la reine… Peut-être le scénario est-il parfois cousu de fil blanc, mais c'est pour une bonne cause et le tout fonctionne. Dans une langue fluide, Martin Winckler parvient à nous régaler tout en forçant la réflexion. Un bel hommage aux soignants et à la littérature.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Gros coup de coeur, « Les Trois médecins » de Martin Winckler

octobre 1, 2013
Après avoir lu et adoré le choeur des femmes, je plonge avec bonheur et délectation dans les trois médecins.

les_trois_medecins



L'allusion aux trois mousquetaires est évidente et Bruno Sachs tombe sur ses trois acolytes comme D Artagnan sur les trois mousquetaires ! Point de capes et d'épées mais la découverte d'un monde tout aussi agressif et fait de manipulations : celui des étudiants en médecine !

On s'attache à ces personnages, on en déteste d'autres et on dévore les 700 pages en quelques heures de lecture !

Comment dire ? J'ai adooooré ! Et je ne cesse de recommander les livres de cet auteur autour de moi. La multiplicité des narrations, le sujet qui nous concerne tous – la médecine, les soignants – les personnages sont autant d'éléments qui me plaisent et plaisent aux lecteurs.

Trop en dire vous gâcherait le plaisir alors seul conseil : allez lire les Trois médecins !

En résumé : un gros coup de coeur !
Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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Très cher M.Winckler,
il faut que je vous dise...

Depuis ce jour lointain où j'ai fêté mes onze ans, depuis ce jour où j'ai découvert dans son papier cadeau mon exemplaire des Trois Mousquetaires, depuis ce jour là donc, je suis tombée amoureuse. Fidèlement amoureuse. Follement, violemment amoureuse. de ce roman, de l'oeuvre d'Alexandre Dumas. de D'Artagnan. Surtout de D'Artagnan.
Je suis entrée dans le roman comme on entre en religion.
Je l'aime de la première à la dernière page.
J'en aime l'introduction de Simone Bertière, la préface, la notice historique, le répertoire des personnages que je relis avidement quand j'ai tourné la dernière page du dernier chapitre, pour retrouver encore un peu la présence de mes chers mousquetaires, celle du cardinal, celle de Constance. Et même, oui même celle de Milady.
Les Trois Mousquetaires, je le connais par coeur. Ou presque. J'en possède plusieurs exemplaires et je le relis régulièrement. Quand j'ai envie de voyager dans le temps, quand la monotonie me pèse, quand je vais mal, quand je vais bien, quand D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis me manquent trop.
Des années durant, j'ai traqué les réécritures, les adaptations. J'ai maudit la plupart d'entre elles et voué aux gémonies les réalisateurs qui osaient trahir le grand oeuvre, la Bible. Il n'y a guère que George Sydney que j'affectionne dans cette cohorte...
Alors quand j'ai appris qu'un auteur contemporain -dont j'ignorais tout jusque là, pauvre que j'étais- s'était emparé de Mon Roman (oui « mon » roman) pour en proposer une transposition, j'ai frémi, j'ai tremblé, j'ai dû tempêter contre tant d'insolence et d'effronterie.
Pourtant, je dois bien avouer que j'étais tentée par ces « Trois Médecins », par cette faculté de médecine, par ces années 70, par ces étudiants frondeurs et idéalistes.
Il y avais là-dedans une audace et une originalité qui me déjà me séduisaient bien malgré moi.
Bien sûr quand j'ai acheté le livre, je clamais à qui voulait l'entendre que c'était pour mieux le condamner, ben oui. Et j'y croyais. Pauvre folle.
Monsieur Winckler, je dois vous confesser que dès la première page de votre roman, j'ai été conquise, happée. Je dois vous confesser que j'ai adoré vos Trois Médecins et qu'aujourd'hui, il fait partie de mon panthéon contemporain.
Tout y est.
Les personnages sont parfaits jusque dans leurs défauts. Ils sont une évolution audacieuse mais cohérente des héros originels : Bruno rêveur et insolent, la douceur et la finesse d'André, la bonhomie rassurante et drolatique de Basile, Christophe mystérieux et charismatique... Ils sont eux tels que Dumas les a forgés jusque dans leurs spécialités médicales...
Et tous les autres : Fisinger, royal et pusillanime, et LeRiche, et Mathilde, vénéneuse Mathilde...
Et moi qui attendais avec une fièvre effrayée et impatiente le bidet jaune, les ferrets de la reine (pardon, la parure de stylo de la femme du doyen de la faculté de médecine), je ne peux que saluer le tour de passe passe qui les transporte en 1971 à Tourmens !
Je crois aussi, Monsieur Winckler, que ce qui fait la force de votre roman, c'est qu'il n'est pas qu'une réécriture, qu'un hommage rendu au plus grand des romans d'aventures, qu'il n'est pas qu'un récit d'amour fou, de quête d'idéal et d'aventures romanesques. Non. Il est aussi un roman polyphonique à la construction et à la narration complexes mais toujours maîtrisée, qui cadence le récit avec panache. Il est aussi un roman engagé, politique, social, frondeur, sans concession qui interroge la médecine et sa pratique, mais qui met aussi en avant des questions de société essentielles (et à l'heure où le droit des femmes à disposer de leurs corps se trouve mis à mal, ils font du bien ces bretteurs de faculté à se battre pour cela aussi).
Oh... et votre dernière phrase, hommage discret mais résolu... Je la reprendrai pour clore cette missive : celui qu'il faut remercier pour cet ineffable bonheur de lectrice « c'est vous Monsieur Winckler »...
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Quand la lecture provoque l'émotion, la compassion, la sympathie au sens premier : "souffrir avec".
Ce roman célèbre la vie et ceux qui tentent de nous la garder plus douce, le plus longtemps possible, malgré la maladie, la douleur et la mort qui guette, jamais très loin.
Ce roman est universel car il parle des médecins, des étudiants, des infirmières, des parents, des enfants, des amoureux, des homos, des aides soignants et de la femme de ménage du foyer des étudiants. Tous au même niveau. Eh oui, c'est la vie. Même si certains médecins prennent la grosse tête et deviennent ivres de leur pouvoir de garder la vie et éloigner la maladie.
J'ai vraiment adoré ce livre.
Tous les médecins devraient le lire, pour garder à l'esprit que derrière toute maladie ou accident se cache une personne sensible. Hélas certains oublient.
Tous les non médecins devraient le lire pour garder à l'esprit la difficulté de ce métier, cette vocation. Les dures années d'apprentissage. Les heures qui s'étirent, de jour comme de nuit et le week-end. Les urgences qui empiètent la vie personnelle. Les défaites face à la maladie, le combat contre la mort. Les brimades , les luttes de pouvoir, les collègues qui ne veulent pas ou ne peuvent pas. Les patients qui ne comprennent pas. Les proches qui ne veulent pas comprendre.

Les quatre mousquetaires, principaux personnages de ce roman, sont attachants, terriblement bons, dans tous les sens du terme. Nous pensons médecin, nous grandissons médecin à travers leurs yeux, leurs émotions et leur amitié.
Il est question aussi dans ce livre, de la liberté des femmes, du droit à l'avortement balbutiant, des essais cliniques pas toujours suffisamment encadrés pour les patients, des pratiques jolies jolies des grands labos et des luttes de pouvoir au détriment des soins.

Alors faut-il le lire ? Oui un grand oui. Même et surtout si vous êtes sensibles à la maladie et la souffrance. Pas de scène sanguinolente grand guignolesque ici. De l'humain, rien que de l'humain. Et ça fait du bien. ça me donnerait presque envie d'aller voir mon médecin juste pour le remercier d'être un bon médecin, un bon humain.
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Un énorme coup de coeur, lu sur recommandation d'une autre lectrice qui me sait fétichiste de Dumas. Ce roman est en effet un hommage respectueux, un pastiche délicieux, de l'oeuvre la plus célèbre de Dumas Père. Les Mousquetaires ont troqué la casaque pour la blouse blanche d'étudiants en médecine mais ils restent égaux à eux-même et se battent avec violence contre tout ce qu'ils estiment injuste dans cette fac remplaçant le royaume dans l'oeuvre originale. C'est très riche, de personnages, d'évènements, le lecteur des Trois Mousquetaires retrouvera tous les parallèles avec bonheur, de la reine en épouse du doyen à la folle équipée vers l'Angleterre, d'indignation qui soulèvent nos héros, droit à l'avortement, scandale du distilbène, grandes réformes...
J'ai trouvé la fin moins triste que celle des Trois Mousquetaires mais sinon, le même souffle épique, le même bonheur à le dévorer... Un bonheur!
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Quel plaisir de rentrer dans la vie du jeune Bruno Sachs ! Fils d'un obstétricien original, Bruno commence ses études de médecine, rencontre de fortes têtes, et se forge peu à peu une idéologie. Il rencontre l'amitié, l'amour, et se bat pour ses idées.
L'auteur parvient à créer une fresque de personnages tous plus vrais que nature, tous en lien avec le monde de la santé, qui décrivent au mieux les préoccupations, et le contexte social et politique de l'époque. La construction riche (plusieurs époques, extraits d'articles, de lettres, de témoignages), et l'alternance des personnages pour raconter le récit créent une dimension dynamique appréciable.
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On reconnait une bonne histoire au fait que la trame peut être adaptée à des époques et des contextes différents et que les personnages n'en demeurent pas moins bien reconnaissables ce qui fait que le lecteur assidu peut plonger avec un plaisir renouvelé dans leurs aventures.
Grand amateur de séries télé et fan d'Alexandre Dumas, Martin Winckler a choisi d'adapter le roman "Les trois mousquetaires" dans le contexte bien particulier d'une faculté de médecine dans les années 1970 et d'y placer comme étudiant le Bruno Sachs dont nous avons précédemment fait connaissance quand nous nous sommes interrogés sur ce que pouvait être sa fameuse maladie !
Avant de devenir ce soignant plein d'empathie, voire même de tendresse, celui que tout malade souhaiterait avoir à ses côtés, a été jeune et fou, il a aimé, il a vibré, il s'est enrichi de l'expérience de ses aînés qui ont guidé ses pas dans le délicat apprentissage du métier de médecin , en lui évitant les écueils dénoncés avec une vigueur salutaire et illustrés en particulier par l'institution du mandarinat et ses dérives.
Mais surtout , il a eu trois amis... Ce d'Artagnan moderne qui a éprouvé une passion fulgurante pour une belle dont nul n'ignore le destin tragique, a d'abord auparavant fait connaissance avec ses compères autour d'une voiture brinquebalante qui n'a rien à envier au célèbre cheval jaune , et il est même allé en Angleterre pour récupérer un objet précieux, maladroitement offert au mépris du danger (mais non, ce ne sont pas les ferrets , mais un simple stylo !)
J'ai vraiment jubilé tout au long de ma lecture en reconnaissant les passages de l'histoire originale et j'ai admiré la virtuosité de l'auteur qui intègre parfaitement dans le récit ces références littéraires en les parant de nouveaux atours !
Ah, la perfide Mathilde qui fait une Milady tellement crédible jusqu'à la marque d'infamie à l 'épaule !
Mais j'ai aussi été terriblement émue par les témoignages qui émaillent ce superbe texte, qu'ils émanent de Mme Moreno, la femme de ménage au grand coeur, d'Emma, la valeureuse infirmière qui osera devenir médecin et aussi tous ces vieux laissés pour compte dans l'attente de la mort que l'attention bienveillante d'un interne peut ramener à la vie...
Un livre quelque en soit le thème laisse toujours percer un peu de la personnalité de son auteur car dans toute histoire que l'on raconte, on y met toujours un peu de soi.
Je viens de terminer ce livre et je me surprends à espérer qu'un jour je pourrai (peut être grâce à BABELIO ?) rencontrer Martin Winckler pour lui témoigner l'admiration que j'éprouve pour lui à un quadruple titre.
Ainsi qu'il le souligne lui même malicieusement à la fin de son livre, dans chaque médecin, il y a un chercheur , un soignant, un enseignant mais aussi un conteur.
Et pour toutes ses casquettes, je lui manifeste mon estime. Mais c'est bien vrai, les trois mousquetaires, finalement, ils étaient bien quatre ...
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