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Philip Jodidio (Éditeur scientifique)Nicole Stephan-Gabinel (Traducteur)
EAN : 9783822863466
240 pages
Taschen (15/06/2002)
3.7/5   5 notes
Résumé :
L'idée écologique et la protection de l'environnement mèneront-elles au XXIe siècle à une nouvelle architecture ? James Wines, architecte américain et spécialiste d'environmental design, plaide dans ce livre pour une réconciliation de l'architecture et de la nature. Cette question est abordée d'un point de vue plus conceptuel et esthétique que technologique.Après avoir passé en revue "l'architecture verte" au XXe siècle (Antonio Gaudi, Frank Lloyd Wright...), retrac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A travers ses nombreux exemples d'architecture écologique du XXe siècle, James Wines encourage les architectes à penser leur art comme un des porte-paroles majeurs d'une nouvelle philosophie qui réconcilieraient l'humain et la nature.
Ce livre est avant tout un, sinon le premier « beau livre » sur l'architecture verte. Il s'adresse aux architectes et aux amateurs d'art et d'architecture.
Après le moment d'exaltation des premières crises pétrolières où j'entrais à l'école d'architecture et m'engageai dans la conception bioclimatique des bâtiments, je déchantai rapidement voyant la politique gouvernementale choisir l'option nucléaire et encourager l'énergie électrique pour tempérer le climat intérieur de l'habitat.
Le livre de James Wines est venu me réconforter à l'aube du XXIe siècle peu avant l'épisode dramatique de la canicules de 2003 en Europe, qui permit une prise de conscience générale que la conception des bâtiments devait, en amont de la production d'énergie, permettre un climat tempéré dans l'habitat.
L'architecture verte passe d'abord par une prise de conscience des méfaits que produit l'ensemble du secteur du bâtiment sur l'environnement et donc sur l'humain qui y vit. Puis par une recherche des meilleures solutions pour réduire l'impact environnemental de la construction, par l'approche bioclimatique, le bilan carbone des matériaux et de leur mise en oeuvre, la réduction des pollutions de l'air, des sols, de l'eau.
L'architecture pensée seulement sous les points de vue de l'esthétique et de l'économie ne répond plus au nouveau siècle. Elle s'adresse à l'humain aussi, mais ça Vitruve nous le disait déjà, bien avant que nous soyons au bord de l'autodestruction ! James Wines utilise les deux termes d'écoreligion et écosophie. Je préfère quant à moi celui d'écosophie ou philosophie écologique.
Il nous montre avec les projets des précurseurs que c'est dans la beauté que la recherche d'une philosophie architecturale écologique, l'architecture verte, s'exprimera.
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Voici un ouvrage qui retrace à travers l'histoire de architecture du XXe siècle la préoccupation et la prise en compte du paysage, de la nature puis de l'écologie dans les projets et les réalisations architecturales. Abondamment illustré, ce livre offre une vraie synthèse sur "l'architecture verte" et les architectes qui ont contribué au développement de cette architecture ont souvent fait preuve d'un certain avant-gardisme.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les organisations gouvernementales internationales préconisent désormais une stratégie mondiale, en vertu de laquelle les résultats économiques d’une industrie privée ou d’une nation ne pourront plus être mesurés uniquement sur des critères de productivité ou d’accroissement des bénéfices mais aussi en fonction de leur impact écologique.
[ … ]
Mais tous ces gestes de bonne volonté ne sont finalement que des palliatifs d’ordre technologique et économique – face à un potentiel de risques dont la menace grossit de jour en jour. En réalité, le défi se formule en des termes plus catégoriques : il s’agit de mettre au point une philosophie écologique de portée mondiale et, sur cette base, de mettre en œuvre la mutation la plus révolutionnaire que les sociétés humaines aient jamais connue depuis l’invention de l’agriculture. Au rique de paraître attacher trop d’importance à cette question, je ne pense pas exagérer en disant que l’humanité, en définitive, ne sera sauvée que par une sorte d’ « écoreligion » fondée sur une philosophie de la « connexion ». cette fusion totale de l’esprit et de la nature est à la base de toute expérience écocentrée authentique. A de rares exceptions près, dont les civilisations aborigènes, l’existence humaine est gouvernée à l’heure actuelle par la seule obsession du profit et par une technocratie acquise à la consommation.
[ … ]
Le danger, ici, est d’idéaliser par nostalgie un type de société proche de celle des aborigènes, refermée sur elle-même et totalement coupée du monde actuel et de sa haute technicité.
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Si l’on soutient que l’architecture a pour double mission de contribuer à résoudre les problèmes d’environnement et de célébrer visuellement les résultats de cette action, elle peut devenir le porte-parole par excellence de l’écocentrisme et de l’écosophie.
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