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Daniel Cunin (Traducteur)
EAN : 9782020997201
432 pages
Seuil (05/05/2011)
3.75/5   4 notes
Résumé :
(Het recht op terugkeer, 2008) - 2024. L'État d'Israël n'est plus qu'une peau de chagrin cernée d'un mur, en alerte permanente. Une grande partie de la population juive est partie vivre à l'étranger. Tout dans cet État confetti est surveillé, le moindre geste de chaque habitant comme les entrées sur le territoire : on ne peut passer les postes frontaliers que si l'on possède un ADN " juif ". À Tel-Aviv, Bram Mannheim, 53 ans, né en Hollande, est le fils d'un scienti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ces dernières années, Leon de Winter ne s'est pas fait remarquer pour ses livres, mais pour ses prises de positions, tranchées et radicales, en particulier vis à vis de l'Islam et de l'émigration aux Pays-Bas, qui ont provoqué de vives controverses. Avec son dernier roman, le droit au retour, l'auteur néerlandais ne choisit pas la facilité et évoque ni plus ni moins que l'avenir d'Israël, dans un ouvrage qu'on peut qualifier de thriller d'anticipation et qui est assez crédible dans sa vision géopolitique du futur proche. On pourra toujours y trouver matière à polémique et il n'est pas douteux que de Winter se cache derrière certains de ses personnages pour émettre des jugements péremptoires, tant sur les juifs que sur les musulmans, d'ailleurs. du point de vue romanesque pur, le livre est très bien construit et se lit à plusieurs niveaux. L'ambiance y est plutôt délétère et franchement paranoïaque, non seulement à l'intérieur d'Israël, que l'auteur imagine, en 2024, réduit dans ses dimensions , mais aussi dans la tête de son personnage central dont l'existence a été bouleversée, quelques années plus tôt, par l'enlèvement de son très jeune fils. Ce mélange d'intime, de politique et de prophétique donne un livre dans lequel le lecteur se sent parfois mal à l'aise, mais dont l'aisance narrative est indéniable. Il n'est pas fait pour plaire à tout le monde, mais il laisse la latitude à chacun, au-delà de son caractère de suspense bien charpenté, de réfléchir et d'approfondir sa propre conception de thèmes aussi délicats que le droit du sang et celui du sol. C'est un roman, pas un thèse ni un éditorial, bien heureusement.
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critiques presse (2)
Lexpress
19 juin 2011
Là où, sur un thème similaire, un Philip Roth avait fait le choix de l'ironie dans Opération Shylock, Leon de Winter verse, pour sa part, du côté de la détresse et de l'amertume, hanté par le spectre de l'"extermination" réciproque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Liberation
14 juin 2011
L’anticipation est essentiellement politique, et un peu technique. Il y a juste un peu plus de paranoïa, d’angoisse et de haine, comme si l’auteur s’était contenté de prolonger une droite.
Lire la critique sur le site : Liberation

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