La classe fut secouée par un énorme éclat de rire, qui redoubla lorsque Rufus, se glissant subrepticement derrière le maître leva bien haut sa tablette où l'on pouvait lire: "Caïus est un âne".
Cependant, le lendemain, lorsque les élèves virent la même inscription en lettres rouges sur la façade du temple de Minerve, ils n'eurent plus du tout envie de rire. Dans la Rome antique, à l'époque des Empereurs, c'était un sacrilège.
ces ma prof de français qui nous la fait acheté au début je n'aimé pas du tout mes aprés c'était trop cool il parle non seulement des romain et de leur vie et de l'action juste TROP COOL !!!!!!!!!!!!
Un homme riche doit commettre ses crimes lui-même, s'il veut dormir tranquille.
- C'est moi! cria Antoine. J'ai une mémoire phénoménale, et je me souviens encore du temps où j'étais dans le berceau. C'était épouvantable! J'étais si furieux de ne pas savoir parler que je ne cessais de hurler."
Xantippe haussa les épaules.
"Cela ne prouve rien. Moi aussi, je me souviens de temps où j'étais au berceau!"
Les écoliers éclatèrent de rire. L'idée que Xantippe avait été lui aussi bébé était pour eux d'un comique irrésistible.
Ils commençaient à trouver bizarre l’absence de leur maître, et les propos d’Antoine n’étaient pas faits pour les rassurer.
- Et pour quelle raison crois-tu que Lukos aurait pu le tuer ? lui demanda sèchement Mucius.
- Oh ! Pour une raison bien simple, répondit Antoine. C’est parce que le bruit de l’école dérange Lukos pendant ses consultations.
- Le mobile du crime me semble insuffisant ! objecta Jules en prenant la voix de son père, un juge réputé.
Antoine haussa les épaules.
- Eh bien, il ne l’a pas tué, dit-il. Il l’a métamorphosé en cochon, ce qui revient au même.
Malgré leur inquiétude, les élèves ne purent s’empêcher de rire. Mais Jules insista.
- Si Xantippe était transformé en cochon, dit-il, nous l’entendrions grogner à côté !
- Pas forcément, dit Antoine. Lukos a pu le métamorphoser en cochon muet.
- Ça n’existe pas !
Il se disputèrent alors pour savoir s’il y avait ou non des cochons muets. Publius allait intervenir dans la discussion lorsque ses yeux tombèrent sur le mur, derrière le pupitre de Xantippe, et il s’écria :
- Tiens ! La tablette a disparu !
je vais bientôt lire ce livre pour français...j'éspere qu'il est bien !
Le profond silence qui régnais depuis un moment dans la classe fut soudain troublé par des rires étoufés seul Mucius le meilleur élève de l'école ne se laissa pas distraire...........
Tu mens ! Dit Mucius.
Autant être pendu si je mens ! dit Rufus.
Les jeunes garçons furent impressionnés par l’accent de sincérité de Rufus. Jusqu’à présent, ils avaient eu la conviction que leur ami était l’auteur de l’inscription, et l’idée que ce pût être quelqu’un d’autre ne les avait même pas effleurés.
- Jure-le ! ordonna Mucius.
- Je le jure ! dit Rufus d’une voix ferme et en levant la main droite.
Mucius se retourna alors et considéra ses compagnons d’un œil soupçonneux.
- Ne serait-ce pas l’un de vous ? demanda-t-il sur un ton menaçant.
- En tout cas, ce n’est pas moi ! répliqua Publius en prenant un air offensé.
- Moi, reprit Rufus, j’ai si souvent répété à Caïus qu’il était un âne, que je n’éprouve pas le besoin de l’écrire encore sur les murs.
"Les écoliers retenaient leur souffle en attendant la sentence de l'expert.
Scribonus pris son temps. Il tira de sa poche un grand mouchoir à carreaux et se moucha longuement ; encore une fois il regarda la tablette de cire, puis le mur ; enfin, après avoir toussoté à plusieurs reprises d'un air important, il déclara :
"Il ne s'agit nullement d'un faux. C'est la même écriture."