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Cyril Barrett (Éditeur scientifique)Jacques Fauve (Traducteur)Christiane Chauviré (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070326884
186 pages
Gallimard (14/05/1992)
3/5   13 notes
Résumé :
« Si je m'arrête à considérer ce que l'éthique devrait être réellement, à supposer qu'une telle science existe, le résultat me semble tout à fait évident : rien de ce que nous pourrions jamais penser ou dire ne pourrait être cette chose, l'éthique ; nous ne pouvons pas écrire un livre scientifique qui traiterait d'un sujet intrinsèquement sublime et d'un niveau supérieur à tous les autres sujets : si un homme pouvait écrire un livre sur l'éthique qui fût réellement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ludwig Wittgenstein a tenu messe pour quelques étudiants privilégiés lors de conférences privées données à Cambridge en été 1938. Les élèves assidus ont rempli des feuillets de notes, regroupés pour former cet ouvrage qui n'a été ni relu, ni vérifié par Wittgenstein lui-même. Présentons brièvement l'objectif pédagogique poursuivi par Wittgenstein : « Changer de style de pensée, c'est ce qui compte dans ce que nous faisons. Changer le style de pensée, c'est ce qui compte dans ce que je fais, et persuader les gens de changer leur style de pensée, c'est ce qui compte dans ce que je fais. »


Je commencerai dans le désordre, c'est-à-dire par le chapitre de cet ouvrage qui est censé m'intéresser le plus : celui qui concerne Freud et la psychanalyse. Wittgenstein se montre particulièrement critique vis-à-vis de la méthode employée par Freud en ce qu'il n'en comprend pas le point d'origine. A quel moment devons-nous arrêter une suite d'associations libres pour en faire une interprétation ? Qui décide de la pertinence de ce moment, et selon quels critères ? Wittgenstein regrette que la psychanalyse ne soit pas une science véritablement objective qui, à la manière des sciences physiques, puisse s'appuyer sur des « preuves » - c'est-à-dire des évènements agissant sur le monde matériel et pouvant être mesurés et reproduits. Wittgenstein, qui remet habituellement en cause le sens supposé de chaque mot que la banalité d'un usage automatique aurait vidé de son sens, n'interroge pas cette fois la nature du discours scientifique, ni le caractère de véracité attribué aux preuves découlant de l'expérience scientifique. Il s'agace surtout de voir un Freud qui voudrait enfermer certains phénomènes, tels que les rêves, dans le cadre d'un système qui n'admettrait aucune contradiction. « Il [Freud] voulait trouver une explication unitaire qui montrerait ce que c'est que rêver. Il voulait trouver l'essence du rêve. Et il aurait écarté toute idée qui aurait tendu à suggérer qu'il pourrait avoir raison partiellement, sans avoir raison absolument. Être partiellement dans l'erreur, cela aurait signifié pour lui qu'il se trompait du tout au tout – qu'il n'aurait pas trouvé réellement l'essence du rêve ». Balayant l'oeuvre de Freud d'un regard sceptique, Wittgenstein tire de ces observations la conclusion que les idées de la psychanalyse n'ont suscité l'intérêt – et n'ont parfois fonctionné – que parce que celles-ci étaient plaisantes et parce qu'elles avivaient cette part de curiosité que l'homme éprouve pour tout ce qui lui semble en lui inconnu. La psychanalyse ne serait donc qu'un mythe, remarque Wittgenstein, et elle serait loin de pouvoir s'estampiller du caractère scientifique dont elle a parfois prétendu se parer. Sentant toutefois que ce disant, il passe à côté de quelque chose qui l'intéresse suffisamment pour qu'il en parle, Wittgenstein note : « le genre d'esprit critique qui nous aiderait à étudier Freud devrait aller profond ; et il n'est pas commun. »


Ce genre d'esprit critique s'appelle évidemment Jacques Lacan, et de l'oeuvre de Wittgenstein, Lacan écrivit : « Cette tentative d'articuler ce qui résulte d'une considération de la logique telle qu'elle puisse se passer de toute existence du sujet vaut bien d'être suivie dans tous ses détails et je vous en recommande la lecture ». Cette tentative peut-être réussir réellement ? Lacan a su définir le point d'origine et les coordonnées du graphe dans lequel s'est constitué le discours de la psychanalyse tel qu'élaboré par Freud – manque que Wittgenstein avait déploré en se demandant à quel moment pouvait s'arrêter une interprétation – mais le référentiel permettant d'asseoir la logique propre aux réflexions de Wittgenstein semble encore très indéfini. Toujours pour reprendre Lacan, voici en quelques lignes l'exposé du problème : « Wittgenstein, pendant toute sa vie, avec un ascétisme admirable, a énoncé ceci que je concentre, ce qui ne peut pas se dire, eh bien, n'en parlons pas. Moyennant quoi il pouvait dire presque rien. A tout instant, il descendait du trottoir et il était dans le ruisseau, c'est-à-dire qu'il remontait sur le trottoir, le trottoir défini par cette exigence ». Autrement dit, quelle sera l'astuce rhétorique ou logique mise en oeuvre pour qu'il soit possible d'examiner la structure du langage de manière objective tout en en restant colonisé par lui ? Wittgenstein lui-même remarque qu'il n'est pas possible de se déprendre de la structure de la parole en elle-même, qui s'inscrit dans le creux d'une certaine forme matérielle en ce qu'elle implique de limites et de nécessités pour se mouvoir dans un monde à trois dimensions. « Si vous arriviez dans une tribu dont vous ne connaîtriez pas du tout le langage et que vous vouliez savoir quels mots correspondent à nos « beau », « bon », etc., où est-ce que vous iriez chercher ? Vous chercheriez des sourires, des gestes, de la nourriture, des jouets. ([Réponse à une objection :] si vous alliez sur Mars et que les habitants fussent des sphères d'où sortent des bâtons, vous ne sauriez pas quoi rechercher. »


Wittgenstein remarque en l'usage de la parole une imperfection à dire tout ce qu'il en est de l'expérience du monde : « nos mots ne veulent exprimer que des faits ; comme une tasse à thé qui ne contiendra jamais d'eau que la valeur d'une tasse, quand bien même j'y verserais un litre d'eau ». D'une certaine manière pascalienne, Wittgenstein semble sous-entendre que cette inadéquation du mot, notamment lorsqu'il se veut à usage scientifique, témoigne de la misère de l'homme qui est réduit à ne pas pouvoir tout nommer de la totalité de l'expérience qu'il parvient pourtant à se représenter ou à pressentir – et témoigne également de sa grandeur puisque l'homme peut accéder à ce surnaturel, quand bien même la tentative de l'exprimer ne lui semblerait jamais autre que décevante et incomplète. Nous nous souvenons alors de la très fameuse maxime du Tractactus : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire » - et ce qui ne peut être dit peut être montré. « le genre d'esprit critique » que Wittgenstein recherchait, Lacan, a reconnu de même que toute la vérité ne peut être dite et qu'il n'est possible que de tendre au mieux vers la possibilité d'en réaliser la plus complète expression – mais le renoncement à dire et à symboliser n'appartient certes pas au domaine de la psychanalyse.


Lacan a cependant pu se sentir proche de Wittgenstein en ce qu'il pressent de ce que son travail signifie : « Il n'y a de sens que du désir [...] ; de vérité que de ce qu'il cache, ledit désir, de son manque pour faire mine de rien de ce qu'il trouve » et qu'il permet d'avancer dans la « détection de la canaillerie philosophique », c'est-à-dire dans la détection des discours de certains hommes qui pensent pouvoir domestiquer le mot pour faire advenir leur fantasme d'un monde qui serait à leur image. Wittgenstein le remarque très bien lorsqu'il critique la séduction que peuvent exercer les interprétations psychanalytiques ou le mysticisme mathématique (« Cf. Cantor : comme il est merveilleux, écrivait-il, que le mathématicien puisse, dans son imagination, transcender toutes limites. Je ferai l'impossible pour montrer les effets du charme et des associations des mathématiques avec lui. Comme il s'agit de mathématiques ou de physique, la chose a l'air incontestable, ce qui lui donne un charme encore plus grand), mais encore l'éthique qui, dans la mesure où elle naît « du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, [...] ne peut pas être science ». Wittgenstein parvient ainsi à détecter les risques de canaillerie philosophique partout où ils peuvent se dissimuler, sauf dans la science en elle-même, qu'il n'interroge pas et à laquelle il se borne. Sans doute est-ce ce fameux trottoir sur lequel il vient se réfugier lorsqu'il ne reste plus d'autre ancrage de référence solide. Il semble que ce soit ainsi presque à son corps défendant que Wittgenstein parvienne à écrire cette magnifique réflexion sur l'éthique à l'issue de laquelle il constate, du manque qui en émerge, du reste déchu, qu'autre chose que la simple efficacité matérielle conduit l'homme.


« [...] nous ne pouvons pas exprimer ce que nous voulons exprimer et tout ce que nous disons du miraculeux absolu demeure non-sens. [...]
Nous n'avons pas encore réussi à trouver l'analyse logique correcte de ce que nous désignons en esprit par nos expressions éthiques et religieuses. [...]
Ce qui revient à dire ceci : je vois maintenant que si ces expressions n'avaient pas de sens, ce n'est pas parce que les expressions que j'avais trouvées n'étaient pas correctes, mais parce que leur essence même était de n'avoir pas de sens. En effet, tout ce à quoi je voulais arriver avec elles, c'était d'aller au-delà du monde, c'est-à-dire au-delà du langage signifiant. Tout ce à quoi je tendais – et, je crois, ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d'écrire ou de parler sur l'éthique ou la religion – c'était d'affronter les bornes du langage. C'est parfaitement, absolument sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage. Dans la mesure où l'éthique naît du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, l'éthique ne peut pas être science. Ce qu'elle dit n'ajoute rien à notre savoir, en aucun sens. Mais elle nous documente sur une tendance qui existe dans l'esprit de l'homme, tendance que je ne puis que respecter profondément quant à moi, et que je ne saurais sur ma vie tourner en dérision. »


En quelque sorte, si Wittgenstein poursuit l'objectif salutaire de secouer les mots lorsqu'ils sont devenus monnaie de singe et de désamorcer les pièges issus de certains jeux de mots dans certains contextes – ce qui revient à parler de l'usage mondain des mots comme objet de reconnaissance au sein d'une caste – il semble étrange qu'il accorde une telle confiance à ce qui pourrait être un usage scientifique de la raison pour s'aider à se repérer. Son seul défaut, mais non le moindre, serait-il de n'avoir pas su reconnaître le discours scientifique comme un autre type de jeux de langage ? Lacan l'a fait, et s'il a reconnu qu'il n'était pas possible de parler de nulle part et qu'il n'est donc pas possible de parler extérieurement du langage, comme si nous n'étions pas par lui envahis, puisque nous nous y trouvons, il a toutefois avancé l'idée qu'il soit possible de parler d'un type de jeux de langage depuis un autre type dont les coordonnées seraient repérées afin que, de leur écart logique, une compréhension des enjeux implicites et des conséquences de chacun puisse se constituer.
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La première partie de ce livre, "Leçons et conversations" ne me plut pas vraiment. Tout d'abord, je fus assommé par une préface de 54 pages. Je la fuis pour directement rentrer dans les notes prises par des élèves de Wittgenstein. En effet, les Leçons et conversations ne proviennent pas de Wittgenstein mais de ses élèves. Je n'ai vraiment pas accroché à celle là. Je trouvais la pensée de Wittgenstein très floue, c'est comme si il donnait une idée qu'à base d'exemple. J'ai souvent l'impression de ne pas voir de thèse, d'idée en elle même, seulement des exemples et des explications interminables qui nous laissent dire, une fois lues: "Et alors ? Mais encore ? Où veux-tu en venir Ludwig ?" Bref, ce ne peut-être que mon avis mais la première partie ne me toucha point.

La conférence sur l'éthique fut totalement différente. Malheureusement, le style Wittgensteinien à coup d'exemples et d'explications interminables teinte bien cette conférence, mais la puissance des idées évoquées nous le font oublier. Tout ce qui relève de l'éthique, soit, du "bien", de ce qui "compte réellement", ou encore de "ce qui rend la vie digne d'être vécue", est inatteignable par le langage. Seuls les "faits" le sont. "Par exemple, si nous lisons dans notre livre du monde la description d'un meurtre, avec tous ses détails physiques et psychologiques, la pure description de ces faits ne contiendra rien que nous puissions appeler une proposition éthique". D'un coup d'un seul, Ludwig Wittgenstein balaye l'idée même de parler de choses inatteignables par la langue car "c'est parfaitement, absolument, sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage".


Je ne vous en dit pas plus et vous laisse vous plonger dans cette petite conférence passionnante et vous invite tout de même à lire Leçons et conversations si la motivation vous prend, mais sans regret.

Luc
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Il est caractéristique des rêves que souvent le rêveur a l’impression qu’ils demandent à être interprétés. On n’est pratiquement jamais enclin à prendre note d’un rêve éveillé, ou à le raconter à autrui, ou à se demander : "qu’est-ce qu’il signifie ?" Mais les vrais rêves semblent avoir en eux quelque chose de troublant et d’un intérêt spécial, de sorte que nous voulons en avoir l’interprétation (on les a souvent regardés comme des messages). Il semble qu’il existe dans les images du rêve quelque chose qui a une certaine ressemblance avec les signes du langage [...]. Il y a à Moscou une cathédrale à cinq clochers. Sur chacun de ceux-ci, la configuration des spires est différente. On a la vive impression que ces formes et arrangements différents doivent signifier quelque chose. [...]. Quand nous interprétons des rêves, notre démarche n’est pas homogène. Il y a un travail d’interprétation qui, pour ainsi dire, appartient encore au rêve lui-même. Quand on examine un rêve, il est important d’examiner quels sont ses avatars, comment il change d’aspect lorsque, par exemple, il est mis en relation avec d’autres choses remémorées. Au moment du réveil, un rêve peut nous impressionner de diverses façons : on peut être terrifiés, angoissés, excités, etc. Si on se souvient alors de certains événements du jour précédent, et si on les met en relation avec ce qu’on a rêvé, on voit d’ores et déjà apparaître une différence, le rêve change d’aspect. Et si, en réfléchissant sur le rêve, nous sommes amenés à nous ressouvenir de certaines circonstances de notre prime jeunesse, le rêve prendra encore un autre aspect [...]. Nous pourrions dire d’un rêve une fois interprété qu’il s’insère dans un contexte où il cesse d’être troublant. En un sens, le rêveur rêve à nouveau son rêve dans un environnement tel que le rêve change d’aspect. C’est comme si on nous présentait un fragment de toile sur lequel un artiste aurait peint une main, une portion de visage et certaines autres formes dans un arrangement qui nous paraisse incongru et qui nous laisse perplexes.
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L'explication que l'on cherche lorsqu'on reste perplexe devant une impression esthétique n'est pas une explication causale, n'est pas une explication corroborée par l'expérience ou par la statistique des manières que l'homme a de réagir, vous ne pouvez pas arriver à l'explication par l'expérimentation psychologique [...]. La perplexité esthétique suggère un "pourquoi ?", mais pas une cause. L'expression de la perplexité prend la forme d'une critique [...]. La forme qu'elle pourrait prendre, c'est de dire, en regardant un tableau : "qu'est-ce qui ne va pas dans ce tableau ?" [...]
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Freud se réfère à divers mythes de l’antiquité et prétend que ses recherches ont enfin permis d’expliquer comment il se fait que l’homme ait jamais pu penser ou proposer cette sorte de mythe. Ce n’est pas cela que Freud a fait en réalité mais quelque chose de différent. Il n’a pas donné une explication scientifique du mythe antique. Il a proposé un mythe nouveau: voilà ce qu’il a fait. Par exemple l’idée selon laquelle toute anxiété est une répétition de l’anxiété à laquelle a donné lieu le traumatisme de la naissance, a un caractère attrayant qui est précisément le même que celui qu’a une mythologie. "Il n’y a là que l’aboutissement de quelque chose qui s’est passé il y a longtemps." C’est presque comme s’il se référait à un totem. On pourrait pratiquement en dire autant de la notion de "scène primitive". Celle-ci comporte l’attrait de donner à la vie de chacun une sorte de canevas tragique. Elle est tout entière la répétition du même canevas qui a été tissé il y a longtemps. Comme un personnage tragique exécutant les décrets auxquels le Destin l’a soumis à sa naissance. Il y a de nombreuses personnes qui, à un moment de leur vie éprouvent des troubles, des troubles si sérieux qu’ils peuvent conduire à des idées de suicide. Une telle situation est susceptible d’apparaître à l’intéressé comme quelque chose de néfaste, quelque chose de trop odieux pour faire le thème d’une tragédie. Et il peut ressentir un immense soulagement si on est en mesure de lui montrer que sa vie a plutôt l’allure d’une tragédie, qu’elle est l’accomplissement tragique et la répétition d’un canevas qui a été déterminé par la "scène primitive".
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Je crois que le meilleur moyen de décrire [la valeur éthique ou valeur absolue], c'est de dire que, lorsque je fais cette expérience, je m'étonne de l'existence du monde. Et je suis enclin alors à employer des phrases telles que "comme il est extraordinaire que quoi que ce soit existe !" ou "comme il est extraordinaire que le monde existe !". Sans m'arrêter à cela, je poursuivrai par cette autre expérience que je connais également et qui sera sans doute familière à nombre d'entre vous : celle que l'on pourrait appeler l'expérience de se sentir absolument en sécurité. Je désigne par là cette disposition d'esprit où nous sommes enclins à dire "j'ai la conscience tranquille, rien ne peut m'atteindre, quoi qu'il arrive !" [...]. La troisième expérience du même genre, celle du sentiment de culpabilité, s'est trouvée également décrite par la phrase selon laquelle Dieu réprouve notre conduite [...].
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Cf. Cantor : comme il est merveilleux, écrivait-il, que le mathématicien puisse, dans son imagination, transcender toutes limites.
Je ferai l’impossible pour montrer les effets du charme et des associations des mathématiques avec lui. Comme il s’agit de mathématiques ou de physique, la chose a l’air incontestable, ce qui lui donne un charme encore plus grand. Si nous expliquons quel est le contexte de cette expression, nous voyons que la chose aurait pu être exprimée d’une façon toute différente. Je puis la formuler d’une manière telle qu’elle perdra son charme pour un grand nombre de gens et que certainement elle perdra son charme pour moi.
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Vidéo de Ludwig Wittgenstein
Présenté par Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire.
« Lettres à sa famille. Correspondances croisées 1908-1951 », Ludwig Wittgenstein, Édition de Brian McGuiness, traduction de Françoise Stonborough, @Éditions Flammarion , 414 pp., 26€
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