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Critique de Galadriel


Oksa Pollock... Cycle qui, si nous en croyons la critique, est plein de promesses... C'est ce que nous allons voir.

Co-écrit par Anne Plichota et Cendrine Wolf, ce livre raconte l'incroyable histoire d'Oksa, jeune adolescente de treize ans qui déménage à Londres avec son meilleur ami, Gus, et leurs deux familles. Les deux compères se font rapidement des amis, et très vite, l'adolescente se rend compte qu'elle est... particulière. Elle arrive à voler et lancer des boules de feu, et peu à peu, une étoile à cinq branches apparaît sur son ventre... Elle en parle alors à sa grand mère Dragomira, qui finit par lui dire la vérité : la Baba d'Oksa est originaire d'Edéfia, un monde parallèle, et elle n'est pas la seule... Toute la famille Pollock, sauf la mère de la jeune fille, Marie, vient de là, de même que les parents adoptifs de Gus. Mais Dragomira était spéciale : elle était la future Gracieuse, la souveraine d'Edéfia, et, de par cette marque, sa petite-fille est appelée à délivrer sa contrée des forces du mal, incarnées par le terrible Ocious, pour enfin monter sur le trône...

Une histoire qui, en somme, apparaît vraiment sympathique, sans pour autant innover. Des élus venus de n'importe où, les amateurs de Fantasy en ont vu des dizaines. Mais c'était sans compter sur l'imagination déjantée des deux auteures, qui nous amènent à la rencontre de créatures comme les amusants Foldingots, serviteurs de la famille royale, ou les Devinailles, drôles de galinacés. Mais les auteures ne s'arrêtent pas là, conscientes que leur héroïne est encore une adolescente, donc soumise aux joies et aux peines d'une jeune fille ordinaire...

Très vite, la jeune Gracieuse est attirée par Tugdual, mais n'aime pas qu'une autre fille approche de Gus. Nous oscillons donc entre ordinaire et extraordinaire, le tout avec une étonnante facilité. L'héroïne, malicieuse, vive, et quelque peu enfantine, est tout à fait adorable, de même que les autres personnages, dont certains sont pour le moins complètement décalés et tarés. Certaines situations sont tout de même vraiment recambolesques, et manquent un peu de crédibilité... Comme la mission "récupération dossier Othon", par exemple.^^

Le personnage d'Othon, en revanche, même s'il reste intéressant, de par l'affection qu'il éprouvait pour Dragomira et son amitié avec Léomido, pour ensuite devenir un homme froid et plein de ressentiment, est exagéré sous sa couverture de prof de maths : il aurait dû être plus discret, moins sadique vis à vis d'Oksa, pour pouvoir mieux l'approcher et ainsi l'anéantir.

En somme, une véritable partie de plaisir, qui ravira les adolescents.
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