AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782823101522
200 pages
Persee (09/07/2012)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Les êtres humains sont comme certaines maisons : la façade peut se révéler trompeuse, et ne rien dire de leurs mystères. Dans la Villa Giudita sur les rives du Lac Majeur, que Régis et Maïka croyaient déserte et vouée à la démolition, un vieux chanteur aigri espère l'improbable retour de sa partenaire. Régis et Maïka cherchaient à s'abriter de la pluie, les voici invités, à leur corps défendant, dans une histoire douloureuse aux feux mal éteints. Dans les autres nou... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Villa Giudita et autres nouvellesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est grâce à Masse critique que j'ai découvert, avec un certain plaisir, José Wolfer, professeur d'anglais à la retraire et nouveau venu en littérature. Ce premier recueil de nouvelles, qui sont aussi diverses qu'agréables à lire, fait preuve à la fois d'un humour décapant auquel j'ai été particulièrement sensible et de beaucoup d'humanité.
Elles sont construites sur le thème du voyage et de la rencontre, chacune donnant lieu à une expérience vécue assez particulière, pour le moins inattendue : il y a l'histoire de ce sud-africain à la recherche du crâne de son ancêtre qui s'en fait refiler un faux, il y a celle d'une rencontre sur un directeur de cirque et d'un automobiliste coincés sur l'autoroute suite à un blocage de routiers, il y a celle des deux français qui, invités par un italien provoquent sa colère en parlant d'Hemingway, et celle du géant grec embauché malgré lui par la police du régime qui tombera amoureux. Il y a des récits d'enfance, de l'enterrement d'un professeur qui prit la défense de ses élèves allant jusqu'à gifler un écrivain impoli mettant ainsi en péril sa carrière, l'histoire de ce garçon turbulent et indiscipliné qui se révèle peintre (ou plutôt tagueur) de talent , et celle de ces touristes dont le bateau est piloté par un guide pour le moins bizarre....
José Wolfer sait mener un récit. J'ai regretté toutefois un style plat et quelquefois franchement lourd, qui nuit à ces histoires pour le moins originales et bien construites. Je lirai toutefois volontiers ses prochains textes. Merci à Babelio et aux Editions Persée pour cette découverte divertissante et sympa.
Commenter  J’apprécie          160
Dans les neuf nouvelles qui composent ce recueil, il est plus question de rencontres que de voyages, au contraire de ce que laisse croire le résumé de quatrième de couverture. Ces textes dont les histoires sont en apparence simples, presque banales, nous parlent avec une certaine sensibilité du rapport à l'autre dans toutes ses variantes. Il y a ces personnes que l'on croise et qui changent nos vies, pour le meilleur ou le pire, ces rencontres brèves qui ne laissent qu'un mince souvenir et à cause desquelles, quand on y repense, on ne peut qu'explorer le champ des possibles en esprit avec nos « et si » approximatifs, qui resteront à jamais invérifiables. Rencontres dérangeantes, désagréables ou au contraire inespérées, gens qui ne se comprennent pas ou se comprennent au contraire trop bien, communion d'âmes, sympathie innée ou qui se tisse petit à petit… Les rencontres sont multiples, mais toujours enrichissantes à leur façon et c'est cela, cette alchimie fragile qu'il peut y avoir dans la confrontation à autrui, que vous trouverez dans ce recueil empreint d'humanisme.
Sans chercher à donner des leçons ou à montrer les gens meilleurs qu'ils ne le sont, l'auteur brosse des situations qui sortent un peu de l'ordinaire, ce qui évidemment justifie leur récit, mais n'enlève rien au fait qu'elles restent plausibles, presque normales.
Certaines histoires m'ont plus intéressée que d'autres, mais c'est plus une question de goût que de style. Il y a une grande cohérence dans ce recueil et les différents textes se valent plus ou moins en qualité. le style varie peu, agréable, mais sans plus, avec ses longues phrases fleuves. Il y a par contre de nombreuses coquilles, des sauts de ligne inexplicables, un usage des tirets plutôt incongru et quelques autres petites erreurs de ce genre qui gâchent un peu la lecture et m'ont agacée. Mais revenons au plus important : les nouvelles en elles-mêmes.
Certains textes, donc, m'ont laissée de marbre, comme Villa Giudita ou encore Un désir d'arc-en-ciel, parce que, tout en n'étant pas déplaisants pour autant, ils sont assez convenus. D'autres par contre m'ont séduite par leur originalité. Je pense notamment au premier texte qui ouvre ce recueil et qui nous parle de la confrontation de deux cultures ou de deux visions du monde, cela dépend de quel point de vue on se place. le mysticisme et la tradition se trouvent en face de la logique, qui n'admet ni l'à peu près, ni le symbolisme. J'ai apprécié le thème autant que la façon dont il a été traité.
Massimo le magnifique est une nouvelle aussi agréable à lire que la précédente, grâce, en grande partie, à son petit côté décalé. La situation sortant de l'ordinaire dans laquelle se trouvent empêtrés les personnages n'est pas non plus étrangère à l'intérêt de ce récit. C'est un texte pétri d'humanisme et c'est probablement pour cela qu'il me plaît.
Pour d'autres, comme La chambre d'appel et Lâcher prise, j'ai plus apprécié le propos que le récit en lui-même.
L'été des deux chagrins et Si la photo est bonne… sont pour moi un peu à part, par rapport aux autres textes. Ils sont consacrés à l'esprit de groupe, mais par l'intermédiaire d'un individu, sans doute pour ne pas présenter le groupe comme une masse compacte qui nous serait inaccessible. J'ai beaucoup aimé le premier, mais le second m'a laissé une impression mitigée, comme s'il manquait quelque chose à cette histoire, bien que la façon dont peuvent se créer des liens dans les groupes soit bien amenée.
Ma grande préférence va finalement à La monnaie de sa pièce, récit conté par un jeune homme. Celui-ci nous parle de la rencontre d'une classe avec un professeur un peu particulier et de cette année spéciale passée auprès de lui. Cette histoire de solidarité, de liens qui se tissent, d'alchimie qui se crée et perdure représente bien l'esprit de ce recueil, car il n'est, dans toutes ces nouvelles, question que de cela.
Je ne garderai sans doute pas un souvenir impérissable de cette lecture dans son entier, mais plutôt de certains textes en particulier. Quoi qu'il en soit, Villa Giudita et autres nouvelles et un recueil bien construit, cohérent, au thème plaisant et plutôt bien développé.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          20


autres livres classés : cirqueVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
598 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}