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EAN : 9782080664846
310 pages
Flammarion (07/01/1999)
3.5/5   4 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Flammarion - 06/1991)


La Croisière noire, une marque d'automobiles en lettres de feu sur la Tour Eiffel, la Traction avant de Pierrot-le-Fou. Personne n'a oublié ces images mythiques. Elles appartiennent à la mémoire collective, aux souvenirs d'une époque. Derrière elles, un personnage exceptionnel : André Citroën.

Fils d'un émigré hollandais, orphelin de père à six ans, élève de l'Eco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Passion, amour, détermination, inspiration... voici les maîtres-mots de la vie d'André Citroën (1878-1935) ! Une biographie qui se lit comme un roman d'aventure, celle d'un industriel français à la conquête de l'automobile. Ce n'est pas pour rien qu'il sera surnommé le " Henry Ford français " : ses nouvelles méthodes d'organisation du travail qui lui permettront de construire des millions d'obus pendant la 1ere guerre mondiale seront appliquées dans ses futures usines automobiles de Javel à la fin de la guerre (1919). Il est le premier à reconnaître les atouts de la publicité et des médias pour la diffusion massive de ses véhicules produits en série. Sa fascination pour la tour Eiffel érigée en 1889 pendant l'exposition universelle le mènera à apposer son nom sur celle ci à l'aide de milliers d'ampoules. Il fut également un homme à défier lors des courses automobiles, mais surtout sur les trajets longues distances en territoires hostiles comme en témoignent l'épopée de la croisière noire (Afrique) et celle de la croisière Jaune (Asie). Pour résumer, un livre passionnant pour tous les lecteurs.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
André Citroën se revoyait travaillant dans l'atelier de joaillerie créé par son père Barend Citroën, le fondateur de la dynastie Citroën. Avant lui, la famille ne s'appelait pas comme ça. En 1806, Roelof, fils de Jacob, le grand ancêtre qui avait survécu à la quatrième guerre anglo néerlandaise, avait épousé Rosje, fille su forgeron Isaac. Ils avaient 26 ans chacu et se firent marchands de fruits itinérants dans les villages autour d'Amsterdam, un dur métier. Ils se specialisèrent dans les fruits exotiques et vendirent notamment des limons, petits citrons aigrelets à l'écorce fine de la Guyane hollandaise. En 1811, Napoleon 1er exigea de Charles François lebrun, duc de Boulogne, ex troisième consul qu'il avait nommé stathouder des Pays bas, un grand recensement comportant l'institution de patronymes pour tous ceux qui n'en usaient pas. L'occupation française valut donc à Roelof d'être dénommé, par décret, à 31 ans, Limoenman, en référence à sa profession : l'homme aux petits citrons. Ce nom, presque un sobriquet, avait été choisi comme par plaisanterie, ainsi que ce fut souvent le cas, les bonnes gens pensaient que son enregistrement ne durerait pas plus que la présence des français, qu'ils souhaitaient brève. Roelof mourut jeune, à 32 ans, laissant deux enfants Barend et Sara à sa femme Rosje qui les éleva seule comme elle put. Barend devint ouvrier bijoutier. Lorsqu'il eu 21 ans et se mit à fréquenter la pétillante Netje Rooseboom, fille d'un grossiste en montres ayant pignon sur rue dans le Jodenbreestraat, le papa, qui s'estimait d'un rang social bien supérieur à celui d'un simple ouvrier manuel, ne consentit au mariage que si ledit ouvrier s'engageait à modifier un patronyme que son beau père jugeait par trop pittoresque. C'était chose relativement facile à l'époque, il suffisait lors du mariage civil, de produire le témoignage de 7 personnes certifiant que le demandeur est bien celui qu'il disait. C'est ainsi que Barend Limoenman devint Barend Citroen - nom qui en néerlandais s'écrit sans trema et signifie citron - lorsqu'il épousa Netje en 1831.
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