Je suis tombée sur ce livre dans une boîte à livres et le titre m a donné envie. Mais malheureusement, je n ai pas apprécié cette lecture. Je ne sais pas trop expliqué pourquoi... sûrement les personnes qui m ont tapés sur les nerfs. Je ne pense pas que ça soit l'écriture de l auteur qui était facile avec des petits chapitres nominatifs où on passait d un point de vue à l autre des personnages.
Commenter  J’apprécie         80
Trois générations de femmes. Marta, brillante violoniste juive à la jeunesse douloureuse qui a abandonné son époux Pierre et sa fille, encore enfant, pour aller faire carrière aux Etats-Unis. Cécile, sa fille, qui travaille dans le cinéma. Esther, enfin, médecin comme son père, mais dans l'humanitaire et qui se passionne pour le violon comme sa grand-mère.
Marta a 90 ans et sa fille Cécile, malgré l'ambivalence de ses sentiments pour sa mère, entend fêter dignement l'événement avec la famille et quelques amis. Cette journée de préparatifs est l'occasion pour ces femmes et Pierre de se remémorer le passé...
Quelques regards sur la vieillesse m'ont plu... A part ça, un livre qu'on a l'impression d'avoir déjà lu : un secret de famille rapidement deviné, mystère entretenu de façon classique par l'alternance des personnages à chaque chapitre, des relations mères-filles certes difficiles mais sans grande profondeur cependant. Bref, un petit roman (trop) léger, bien que plaisant. C'était la première fois que je lisais cettte auteur et je ne pense pas renouveler l'expérience.
Commenter  J’apprécie         30
bof, on a du mal à se laisser prendre par l'histoire de ces trois femmes.
Commenter  J’apprécie         20
Trois femmes, trois générations. Un jour, l'anniversaire de Marta, la grand mère.
On découvre par le biais des souvenirs des trois personnages la vie de Marta
Commenter  J’apprécie         00
Le jour, elle lutte pour résister au naufrage, un pas après l'autre, titubant la canne à la main, s'accrochant aux rebords des tables, aux bras des fauteuils, pour éviter de s'effondrer sur le plancher. La fameuse chute qui conduit au cimetière. La lutte est sans merci. La nuit, elle dort sans dormir pour ne pas se laisser engloutir par la mort. (p. 111).
Pourquoi Cécile continue-t-elle à la contempler comme si elle était un animal de laboratoire ? Voilà bien ce que deviennent les vieux : des rongeurs qu'on observe à la loupe pour évaluer le déclin de leur énergie, de leur moral et de leur puissance de séduction, en déduire ainsi le temps qui leur reste à vivre. (p. 65)
Elle voudrait être cette note qui vient d'éclater et fait tressaillir sa mère, bouleverse son visage, embrume son regard. Elle voudrait être le violon que sa mère tient sous le cou et qu'elle manie avec prudence, douceur, grâce, amour. Elle voudrait être la partition sur laquelle elle penche ses grands yeux aux reflets d'or. Elle voudrait être la musique qui emplit la vie de Marta, ou devenir sa confidente. Elle voudrait être Mozart pour que sa mère l'admire. (pp. 12-13)
Le miroir ne reflète plus qu'une ombre indécise d'elle-même. Les contours de son visage se font de plus en plus imprécis. La vue s'évanouit avec la vie. Peut-être est-ce mieux ainsi. Ne pas savoir ce que l'âge a bouleversé, ignorer les sillons que l'existence trace sur la peau. Être à côté de soi. Seul le regard de Cécile la rappelle à sa condition de femme de quatre-vingt-dix ans. (p. 152)
Creuser les bas-fonds de la mémoire provoque des douleurs intenses dans tout son corps. Elle en pleurerait si il lui restait quelques larmes. Mais elle n'est qu'une vieille femme hantée par une histoire dont elle n'est même plus capable de savoir comment elle l'a vécue. Le passé s'éloigne d'elle et le présent est un vain mot. (p. 200)
Maryse Wolinski nous raconte son amour