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Est-ce un signe d'attachement passéiste de la maturité qui me fait de plus en plus apprécier les quêtes d'identité familiale, ces recherches de racines parentales, de personnes et de lieux?

J'ai donc suivi avec intérêt l'enquête très personnelle de Julie Wolkenstein.
Elle est le "moi" du titre, curieuse du destin de son arrière-grand-mère Adèle, née sous le Second Empire, femme au tournant du siècle, décédée au milieu de 20ème. le "moi" qui s'interroge sur le sentiment d'imposture qu'elle a elle-même toujours ressenti dans son milieu familial.

En s'appuyant sur lettres et journaux intimes, l'auteur réinvente sa famille paternelle. Elle imagine une enfant de 1870, à qui un père médecin, veuf et libertin, donne une éducation peu conventionnelle pour leur milieu, puis une femme corsetée dans son époque mais à la personnalité lucide et affirmée. Elle en esquisse une image partielle mais possible, de grande bourgeoise fortunée, ses lieux de villegiature, sa vie d'épouse et de mère.

Un thème intéressant, très fouillé, très vivant, bien qu'alourdi parfois par une écriture alambiquée à laquelle il m'a fallu m'habituer (que de digressions en parenthèses!).
Mais la puissance narrative est remarquable, et le montage littéraire intelligent, jusque dans le twist final.
J'ai aimé l'humour, l'originalité, la liberté de ton pour s'amuser de trop de bienséance. le livre est un peu long, on imagine la difficulté de l'auteur à quitter son univers personnel. Il se dégage beaucoup de tendresse et de sensibilité dans la description de cet album de famille sur trois générations, avec joies, peines et secrets, sur fond de grande Histoire française.

Par cette reconstitution familiale entre biographie et auto fiction, Julie Wolkenstein jette un pont temporel entre elle même et une élégante de la Belle époque, avec en contrechamp une peinture caustique de la bonne bourgeoisie française, torpillant le conformisme et la "bonne éducation" des filles en dépit de l'évolution tiède des mentalités.

Une identité familiale et sociale qui vaut documentation.
Vraiment bien ce roman!
Et une mention spéciale pour le dormeur du Val d' Arthur Rimbaud, magnifiquement mis en scène dans le coeur d'Adèle.
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Cela fait quelque temps déjà que je me pose des questions sur la grand-mère que je n'ai pas connue, celle qui est morte quelques années avant ma naissance. J'ai appris un terrible secret à son propos, mais sans les détails qui l'adouciraient quelque peu. Cela rejaillit évidemment sur la jeunesse de mon père, qui n'est plus là pour éclaircir ce mystère.

Pourquoi est-ce que je vous révèle tout cela ? Parce que le livre (roman ? biographie ? ) résonne en moi fortement. Je l'ai adoré, tout simplement. Je l'ai lu quasi en apnée pendant 4 jours.
Julie Wolkenstein partage ceci avec son arrière-grand-mère : un amour inconditionnel pour la maison de vacances de St-Pair, sur la côte normande, face au Mont St-Michel.
A partir de là, et de quelques documents en sa possession, l'auteure retrace, brode, invente la vie d'Adèle, née à la fin du dix-neuvième siècle. Adèle aussi cache un terrible secret...

Tout ceci est relié au présent, à l'acte d'écrire, qu'elle opère à St-Pair, justement, et qu'elle raconte à son Jules, l'homme dont elle est amoureuse et qui s'intéresse de très près à ce qu'elle fait.

Passé et présent s'enchainent sans temps mort, avec une tendresse et une empathie infinie, mais aussi avec honnêteté intellectuelle. C'est une auteure qui se joue des codes « roman », « biographie », « autobiographie », avec facilité et décontraction totale.

Nous sommes au plus près d'Adèle, de cette petite fille, jeune fille, femme amoureuse, mère de famille nombreuse, puis grand-mère, ayant dû vivre de nombreux malheurs dès son plus jeune âge mais se relevant chaque fois avec force, colère et ténacité. Elle appelle un chat un chat, Adèle, et parle même d'un certain crocodile…hum, je n'en dis pas plus.

Les évènements politiques et sociaux, dont évidemment les 3 guerres contre les Allemands, sont évoqués, mais c'est surtout la façon de vivre de la fin du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle qui est peinte. Des bals aux séances à l'Opéra, des goûters d'enfants aux grandes réunions familiales, tout est retranscrit, tout est plein de vie.

Quitter cette famille, cette femme, est pour moi comme une sorte de déchirement : c'est là que je reconnais la marque d'une littérature de qualité, celle qui a su m'émouvoir, me tenir en retrait de ma propre réalité pour me pencher sur celle d'autres personnes, fût-elle pas si réelle que ça…

Ah, si j'étais écrivaine, je saisirais ma plume et me mettrais, moi aussi, à raconter l'histoire de ma grand-mère, que j'intitulerais : « Yvonne et moi ».
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En vidant l'appartement de son père décédé, la narratrice tombe par hasard sur quelques pages écrites par sa tante Odette qui évoque succinctement la vie de son arrière grand-mère Adèle Armand-Duval. Son père lui avait très peu parlé de cette aïeule, aussi a-t-elle envie d'en savoir plus sur cette femme d'un autre siècle avec laquelle elle se sent des affinités. Commence alors un voyage dans le temps, sur les traces d'Adèle, son enfance, son mariage, ses enfants, ses maisons, ses joies, ses peines, pour découvrir une femme indépendante, une bâtisseuse, une amoureuse, une mère, et avec elle apparaît le secret de famille qui a pesé sur sa vie. Au fil de ses découvertes, la narratrice entrevoit la possibilité que naisse un livre où elle écrirait ce qu'elle sait et laisserait son imagination remplir les vides.


Elle a connu trois guerres, s'est retrouvée orpheline très jeune, a perdu trois de ses quatre enfants, a subi la honte d'une origine suspecte, mais Adèle a tout de même eu une vie heureuse. Elle était riche, elle a fait un mariage d'amour, elle a mené sa barque à sa guise. C'est cette femme moderne et volontaire qui est le centre de ce beau roman de Julie WOLKENSTEIN. Mais c'est aussi une histoire familiale, ce qui se transmet, ce qui perdure et ce qui se perd au fil des générations, avec comme un coeur qui bat au rythme des naissances et des décès, des arrivées et des départs, la maison familiale qui domine St-Pair sur la côte normande. Lieux des paisibles étés en famille, ancrage immuable, cette bâtisse battue par les vents a vu grandir les enfants Armand-Duval. Depuis Adèle, le village de pêcheur a changé bien sûr, mais ses descendants ont reçu en héritage l'amour de ce petit coin de Normandie et ils continuent à y passer leurs étés. Si l'héritage s'est dilué au fil des successions, si la famille ne trouve plus place dans la grande bourgeoisie, St-Pair reste le lien qui unit les enfants d'aujourd'hui à leur aïeule du XIXè siècle.
Un roman long mais passionnant qui mêle faits réels et imagination créatrice pour une histoire sensible qu'on referme avec la tristesse de quitter cette Adèle qu'on a appris à connaitre et à aimer.
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Ce roman/document familial/enquête (oscillant comme les vagues sur la mer, entre l'imaginé/ le fantasmé et le concret/le factuel ) m'a bouleversée et l'écriture de Julie Wolkenstein a eu sur moi un effet hypnotique et complètement addictif. Elle nous raconte la vie d'Adèle, son arrière-grand-mère née au siècle dernier, amoureuse, puis mère, puis grand-mère. Elle nous raconte des lieux : des maisons (familiales, bourgeoises donc ou transitoires), des chambres (d'enfance, de couple, de repli ) et puis surtout la Mer, personnage central peut-être (la Manche, entre Saint-Pair et Granville). Elle nous raconte le couple, la famille (parmi celle-ci, ceux que l'on préfère, ceux qui sont partis et qui nous manquent, ceux dont on se fout et dont on se moque). Elle nous raconte l'amour, le désamour, la honte, les préjugés, le pardon, la bourgeoise bien-pensante. Elle juxtapose à cette histoire, la sienne propre, avec son amoureux du moment....Tout le monde peut se reconnaître dans ce roman, et puis, si tout n'est pas réel ou ne s'est pas exactement passé comme ça, ce n'est pas grave puisque c'est ce qu'on se raconte qui finit pas être vrai et qui reste ! .. et puis il est important de dire aussi qu'on sourit souvent à la lecture de ce roman.


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Roman, ou plutôt récit autobiographique par procuration.
Une arrière-petite-fille tente de découvrir ce que fut la vie de son arrière-grand-mère.
A travers la lecture d'un journal d'une grande-tante à qui elle rend ensuite visite, l'arrière-petite-fille nous guide sur les traces de son aïeule.
Adèle, maîtresse femme, mène une vie mouvementée surtout pour son époque. On lui prête de nombreuses aventures amoureuses. Un secret familial enfin dévoilé révèle même l'origine de la fortune immobilière de la vieille femme ...
L'intrigue se passe entre les plages normandes où Adèle en son temps fit construire une belle et grande maison de famille, la rue Barbey-de-Jouy à Paris, et Sèvres en banlieue parisienne.
La petite-fille auteure conduit le lecteur à travers la guerre de 70 qu'Adèle connut enfant, la guerre de 14-18 au cours de laquelle Adèle, mère de famille, perdit un de ses fils et 1941, année de la disparition de l'aïeule. d'Adèle .
Récit autobiographique très original qui traite de l'Histoire à travers la vie de femmes et d'enfants. Car les hommes sont tous à l'arrière-plan et ne sont que des seconds rôles dans l'intrigue.
Un roman original et très attachant qui démontre que les voies (et les voix ...) de l'autobiographie peuvent être protéiformes.
C'est le premier roman de Julie Wolkenstein que je lis et qui m'incite à en découvrir d'autres !
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Je suis un peu embarrassée pour parler de ce livre. C'est un gros livre de 600 pages qui retrace la vie d'une femme anonyme : Adèle, née en 1860 et morte en 1941. Je l'ai lu sur une semaine, certains jours, il m'a plu, d'autres j'ai poursuivi ma lecture de manière un peu contrainte parce que j'ai eu de la sympathie pour la démarche de l'auteure.
Julie Wolkenstein découvre dans les papiers de son père un petit récit d' une douzaine de pages qui évoque la vie d'Adèle Armand-Duval, son arrière-grand-mère, qui est la grand-mère paternelle de son père. Elle découvre dans ces quelques pages deux choses qui ont un fort écho en elle 1- c'est Adèle qui a transmis à sa descendance l'amour de Saint Pair, lieu de villégiature de la famille en Normandie 2-Adèle qui découvre tardivement le « scandale »de sa naissance s'efforcera d'en effacer les traces et l'auteure explique ainsi , après-coup, le sentiment d'étrangeté ( au sens se sentir étrangère) d'Adèle dans son monde bourgeois, sentiment qu'elle-même partage et qui la pousse à s'intéresser à elle.
L'auteure est d'autant plus intriguée que son père ne parlait jamais de sa famille.
Il y a beaucoup de « blancs » dans la courte biographie d'Adèle écrite par sa petite fille Odette puisque sont essentiellement rapportés les grands évènements de sa vie avec les dates des mariages et des décès, ainsi que quelques anecdotes singulières à partir desquelles Julie Wolkenstein va construire un destin de femme tout à fait hors du commun.
Ce qui m'a le plus frappé dans cette histoire réinventée, c'est la liberté d'Adèle, qui s'explique peut-être par le fait qu'elle s'est trouvée riche orpheline à 20 ans seulement, qu'elle a eu un épanouissement amoureux et sexuel dans son mariage, qu'elle a fait construire sa maison à Saint Pair en Normandie alors qu'elle était encore très jeune mais cependant très sûre de son choix, qu'elle est toujours restée en marge des mondanités, qu'elle a vécu toute sa vie avec la jeune gouvernante bretonne engagée à la naissance de ses enfants avec laquelle elle a partagé un peu clandestinement une passion pour le cinéma.
J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'écriture de l'auteure, une écriture avec beaucoup de parenthèses et de digressions mais un grand savoir-faire lorsqu'il s'agit de décrire la nature qui est peut-être un goût qu'elle partage ou qu'elle imagine partager avec cette femme moderne qui était son arrière-grand-mère.

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Intriguée et interpellée par les ressemblances entre sa propre vie et celle de son arrière-grand-mère, Adèle, Julie Wolkenstein part sur les traces de celle-ci, tentant de reconstituer ce qu'à été sa vie. de 1870 à nos jours, elle nous fait la chronique de sa famille, nous dévoile les joies et les peines de son arrière-grand-mère et même ses pensées les plus intimes. Prenant appui sur un journal intime retrouvé par la Tante Odette, elle reconstitue du mieux qu'elle peut ces années qu'elle n'a pas connues.

C'est sensible, émouvant, très vrai et en même temps très prenant. On aurait pu croire que la vie d'une vieille dame d'un autre temps nous ennuierait, mais en fait pas du tout. L'auteur parvient à rendre son récit très vivant, de même que ses personnages, qu'il nous semble connaitre personnellement à la fin. C'est une belle histoire de famille, avec des réflexions très justes sur la vie, sur les convenances et les contraintes sociales, sur les gens aussi, ces personnages tous assez stéréotypés et représentatifs de leur époque qui traversent la vie d'Adèle.



Vraiment, un livre à dévorer, absolument.
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J'ai lu ce roman dans le cadre des lectures communes de janvier (oui je suis très très très en retard pour écrire cette critique!!) qui proposait de lire un roman contenant un prénom. Adèle et moi était tout à côté et prêt à être ouvert depuis cet été. J'avais déjà lu Juliette ou la paresseuse de Julie Wolkenstein , roman que j'avais adoré à l'époque.
Adèle et moi raconte une quête d'identité familiale et dresse de jolis portraits de femmes. A la mort de son père, la narratrice débute des recherches sur sa famille et particulièrement sur son arrière grand-mère Adèle Armand-Duval. Au cours de son enquête, elle croisera quelques personnalités de sa famille dont la fameuse Grande tante Odette, qui lui apporteront des éléments de réponses sur la vie d'Adèle en particulier et de l'ensemble de ses proches et descendants en général. Nous rencontrerons le père d'Adèle, homme très moderne pour son époque (la seconde moitié du 19eme siècle), la soeur Pauline, Jacques parti trop tôt et bien sûr Charles! Puis suivront les enfants, les amies, Tudine entre autres personnages....
Cette chronique intime de la vie d'une femme moderne et déterminée rencontre également L Histoire, les guerres notamment (Adèle en vivra 3), l'évolution des moeurs et de la société, la modernisation et les progrès techniques également. Cet aspect m'a particulièrement plu, j'ai trouvé cela intéressant et ça m'a aidée à m'encrer dans l'histoire. Adèle et moi est aussi le portrait d'une époque.
Malheureusement j'ai trouvé ce livre bien trop long (presque 600 pages!!!) et je n'ai que peu apprécié les digressions liées à la narratrice. Je n'en ai pas trouvé l'intérêt...je cherche encore! Je suis restée comme à côté d'une partie de l'histoire racontée...Dommage.
Malgré tout ce roman peint un personnage féminin fort, déterminé et j'aime beaucoup ce principe. Et l'écriture est souvent magnifique.
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Roman, récit, enquête, biographie romancée de l'arrière grand-mère de la narratrice qui fait la part belle à l'imagination puisque peu de choses sont connues. Un début de vie plutôt favorisé dans la grande bourgeoisie de la Belle Epoque et une seconde partie beaucoup plus sombre et traversée par l'Histoire. Liens entre la vie et les préoccupations d'Adèle et celles de la narratrice : permanences et changements entre deux femmes de générations différentes et un point commun : une maison sur les bords de la Manche près de Granville dans la baie du mont Saint Michel. Un héritage plus fort que le lien biologique. La mer, la maison sont en effet les personnages principaux du récit qui structurent la personnalité de deux femmes au-delà du temps. La découverte de la mer sous la tempête par Adèle après sa fuite de la capitale assiégée en 1870 et qui ouvre le roman relève presque du registre fantastique.
Juxtaposition de tranches de vie, pensées, intimité que les mots, l'art en général ont le pouvoir de recréer ou de créer puisqu'il importe peu qu'ils soient conformes à la réalité.
La traduction d'une atmosphère à lire avec la Mer de Debussy on fond sonore.
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La narratrice a hérité de sa famille une maison sur le bord de mer à Saint-Pair-sur-Mer, station balnéaire normande à quelques lieues de Granville. Cette maison, elle l'adore, elle y emmène son compagnon, ses enfants, ses amis. C'est son principal repère dans une vie parfois agitée et incertaine. Lorsque son père meurt, elle décide de partir en quête de souvenirs, notamment ceux d'une arrière-grand-mère, Adèle, dont elle devine le destin inhabituel. Elle remonte jusqu'à une tante, Odette, qui lui remettra des souvenirs et le Journal d'Adèle, permettant à la narratrice de plonger dans la vie de cette ancêtre.

A la fois roman d'introspection, enquête, saga familiale sur plusieurs générations, ce roman passe du présent au passé comme le flux et le reflux des marées sur la côte de Saint-Pair, au pied de la Croix-Saint-Gaud, la maison d'Adèle. C'est elle qui l'a faite construire, après son mariage avec Charles. Mais l'histoire commence plus tôt, lorsqu'Adèle perd son père, qui l'élevait seul dans le souvenir effacé d'une mère mystérieuse. Elle est envoyée par une nuit d'orage chez ses cousins, à Saint-Pair. Premier contact avec sa côte, sa mer, ses vagues. Pendant quatre-vingt ans, ayant traversé trois guerres, ayant aimé la vie et côtoyé la mort, Adèle vivra entre Paris et Sèvres, aux Binelles, une autre maison de famille, mais son coeur la ramènera sans cesse à Saint-Pair. Et pendant qu'on suit cette femme dont le caractère si vivant force notre admiration, la narratrice apparaît par petites touches.

Un roman parfait pour l'été, servi par une plume subtile et chaleureuse.
Lien : http://lecturesandco.com/ind..
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