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Nathalie Serval (Traducteur)
EAN : 9782258071759
600 pages
Presses de la Cité (02/07/2007)
3.48/5   53 notes
Résumé :
1150, dans un village indien du Nouveau-Mexique. La jeune Hoshi'tiwa est enlevée par le cruel seigneur Jakal, qui lui lance un défi : elle devra convaincre les dieux de mettre fin à la sécheresse qui ravage la région en fabriquant la plus belle poterie qu'ils aient jamais vue. En cas d'échec, elle sera sacrifiée ainsi que tout son clan. Hoshi'tiwa se met au travail, la rage au cœur. Mais, au fil des semaines, la haine qu'elle voue à Jakal cède la place à des sentime... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est une histoire qui traverse les siècles puisque la première partie se déroule en 1150 avant JC chez les Indiens du Nouveau Mexique et que la seconde se passe au début du XXème siècle avec la vie de Faraday, médecin et aventurier, une vie romanesque et pleine de rebondissements où Morgana sa petite fille va être ballotée entre les absences de son père et l'attitude étouffante de sa tante maternelle Bettina. Faraday disparaît mystérieusement quand Morgana a 10 ans. On ne le retrouve pas malgré des recherches dans le désert. Est-il vraiment parti au Mexique avec une femme de mauvaise vie ?
Morgana grandira sous la coupe de Bettina sans oublier son père. Comme lui, elle développe un grand amour du désert. C'est compter sans les ambitions de Bettina.
Ce genre de roman-fleuve (760 pages chez Pocket) n'est pas ma tasse de thé. Je n'ai pas manqué d'y trouver quelques longueurs même si la première partie est intéressante et que la seconde contient tous les ingrédients d'un polar romancé.
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La quatrième de couverture ne reflète pas très bien le livre ou plutôt elle retrace ce qui se passe aux environs de la page 500 !!!!!!!
En fait, on commence en 1150 avec l'histoire d'une jeune indienne enlevée aux siens pour créer des jarres en poterie afin de faire venir la pluie.
On passe ensuite en 1910 à la naissance de la fameuse Morgana, et l'histoire de sa vie et de celle de son père.
Mon avis est un peu partagé sur ce livre.
J'ai bien aimé l'histoire de la jeune indienne à laquelle je me suis attachée, j'ai découvert avec plaisir la façon de faire les poteries, qui est tout un art.
Ensuite j'ai eu plus de mal avec la vie du père de Morgana, j'ai trouvé ça un peu long, il part il revient, il part il revient ..... une centaine de pages qui m'ont moins passionnée, bon ça se laisse lire quand même j'exagère, mais c'est un peu longuet.
En revanche à partir du moment où il rencontre une femme qui fait aussi des recherches sur les indiens, mon interêt est revenu jusqu'à la fin du livre.
Mon impression générale est quand même une impression de longueur : 760 pages en édition pocket.
Malgré tout, c'est une histoire facile à lire pleine d'aventures, d'amour, et d'histoires familiales.

Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Malgré quelques longueurs dans le récit, j'ai bien aimé ce roman qui nous fait découvrir la culture amérindienne.
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Le theme abordé dès les premières lignes m'a directement happée!
Le style d'écriture m'a par contre un peu déstabilisée! Autant quand l'auteur explique la culture indienne, on sent la passion et l'envie de transmettre tout ce qu'elle sait.. autant le reste de l'histoire semble avoir été écrit rapidement pour se concentrer essentiellelent sur la transmission des connaissances de cette culture... j'avais parfois l'impression que le style d'écriture avait deux vitesses : normale et rapide! L'histoire concernant la culture indienne m'a passionnée, le reste m'a un peu ennuyée car le récit allait bien trop vite que pour s'attacher aux personnages et nous transporter dans leurs aventures..
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Excellente détente de vacances
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Attachée derrière la tente de Moquihix, Hoshi'tiwa se demandait quand le jour allait se lever. Tremblant de peur, elle s'attendait à ce que les Jaguars reviennent et lui fassent subir le sort de Nez Coupé. Si le vieil esclave avait eu la langue tranchée pour avoir bavardé, nul doute qu'on lui arracherait les yeux pour avoir osé contempler le Seigneur.
Mais quand le soleil éclaira enfin le plateau et la vallée, les Jaguars poussèrent une clameur unanime qui lui évoqua les cris d'allégresse de son peuple lors des rituels de solstice et d'équinoxe.
Hoshi'tiwa comprit alors pourquoi elle n'avait pas été mise à mort : l'homme qu'elle avait épié n'était pas le Seigneur, mais un prêtre ou un augure qui invoquait l'Etoile du matin afin que celle-ci quitte sa retraite. Elle comprit également pourquoi le Seigneur ne l'avait pas encore fait appeler. Les huit jours qui venaient de s'écouler revêtaient un caractère trop sacré pour qu'il se souille au contact d'une femme. Il attendrait pour cela d'avoir atteint le Lieu central.
Quand le cortège s'ébranla à nouveau, la jeune fille remarqua que l'ambiance avait changé. Toute la tension et la nervosité des jours précédents s'étaient envolées. Il faisait chaud, le soleil brillait et Hoshi'tiwa avait retrouvé sa place parmi les captifs.
Bientôt, les arbres s'espacèrent et la végétation devint rare. La route poursuivait vers le sud en bordant un canyon encaissé. En contrebas, Hoshi'tiwa aperçut des fermes échelonnées le long d'un cours d'eau trop étroit pour mériter le nom de rivière, mais plus large qu'un ruisseau, puis des groupes d'habitations qui se succédaient à perte de vue. Des gens campaient à travers la plaine, dans des huttes de branchages ou accroupis autour de feux. Au pied des falaises escarpées qui délimitaient le canyon se trouvait le coeur du Lieu central, un vaste complexe d'appartements, de places, d'escaliers et de kivas disposé en demi-cercle, tel un arc-en-ciel de pierres et de briques. Hoshi'tiwa n'aurait jamais cru qu'on puisse réunir autant de monde dans un même endroit. Montés sur des échafaudages, des ouvriers réparaient les immenses murailles avec des briques et du mortier, d'autres les enduisaient de plâtre frais afin qu'elles brillent au soleil. Les terrasses étaient couvertes de gens qui travaillaient, cuisinaient ou conversaient avec leurs voisins. Des panaches de fumée s'échappaient d'une centaine de cheminées. La place principale accueillait un marché dont l'activité évoquait une ruche.
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Assise au soleil au pied de la falaise, Hoshi'tiwa filait du coton pour sa tenue de mariée. Elle roulait le fuseau de bois le long de sa cuisse, tirant d'un panier des fibres de coton cardé pour former le fil qui, une fois teint et tissé, attacherait ses cheveux.Le clan vaquait à ses occupations quotidiennes : les cultivateurs plantaient le maïs, les femmes veillaient sur le feu et les enfants, les potières fabriquaient les jarres qui faisaient la réputation du clan, même si certaines avaient laissé leur travail pour aider aux champs. La dernière fois que le Peuple du soleil avait apporté son tribut annuel au Lieu central, il avait reçu l'ordre de fournir le double l'année suivante. Cette décision imposait un effort supplémentaire à la communauté, mais grâce au concours de chacun ils étaient assurés de relever le défi.Hoshi'tiwa ignorait que de l'autre côté du monde, une autre race d'hommes désignait ce cycle solaire sous le nom de «Anno Domini 1150». Ces étrangers chevauchaient des animaux inconnus de son peuple et transportaient des marchandises grâce à une invention appelée roue. Hoshi'tiwa n'avait aucune notion des cathédrales, de la poudre à canon, du café ou des horloges. Elle ignorait aussi que ces autres hommes donnaient des noms aux cours d'eau et aux sommets.
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Rien ne devait se perdre: les femmes salaient les restes de la veille afin qu'ils se conservent tout l'hiver, les os serviraient à fabriquer des armes et des outils, les tendons des cordes d'arc, les plumes et les peaux des couvertures et des vêtements tandis que les becs, les dents et les griffes seraient transformés en bijoux, en talismans et en amulettes.
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Je comprends que vous craigniez de transmettre la vie, mais nul ne peut prédire l'avenir de ses enfants. La vie est un cadeau divin, aussi imparfaite soit-elle. Moi-même, j'ignore qui étaient mes parents et pourquoi ils m'ont abandonné. Si ça se trouve, j'ai hérité d'eux une maladie qui me condamne à mourir jeune. Mais cela ne m'empêche pas de jouir pleinement de l'existence. CE NE SONT PAS NOS PEURS, MAIS NOS JOIES ET LES DÉFIS QUE NOUS RELEVONS QUI NOUS DÉFINISSENT.
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Ce qu'il faut savoir, c'est que les Indiens n'ont pas l'habitude de s'interroger. Ils acceptent les choses comme elles sont, sans chercher à les analyser.
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