Emeline Wuilbercq nous livre avec
L'ivresse de Dieu un portrait tout en retenue et en pudeur de ces chartreux si intriguant. Sans jamais tomber dans le voyeurisme, elle a su saisir l'essentiel de leur vocation et de leur mystère.
Contre toute attente, j'ai trouvé son récit aussi palpitant qu'un thriller, ce bouquin m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre et j'ai même été émus aux larmes par le chapitre qui donne la parole aux proches de ces moines, qui choisissent de tout quitter pour vivre en solitaire un face à face avec Dieu.
La liqueur renommée, fabriquée par les chartreux et qui porte leur nom n'occupe finalement pas une très grande place dans le livre et c'est bien ainsi.
J'ai réalisé en cours de lecture que le titre porte un double sens savoureux...
Mon seul regret : que le livre ne soit pas livré en multipac avec un échantillon de chartreuse, mais je saurai bien en dénicher chez mon vendeur de spiritueux.
Plaisanterie mise à part, je recommande grandement la lecture de ce livre, outre l'écriture fluide et agréable, il stimule la réflexion sur le sens de la vie, l'utilité des vocations des uns et des autres et de la sienne propre... Mon prochain défi à la suite de cette lecture : une retraite silencieuse évidement et pourquoi pas à Sélignac !
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