Allah superstar

Pour mon challenge ABC, j'avais besoin d'un Y et je suis tombée sur ce livre. Faut dire que des auteurs en Y, il y en pas des masses dans ma bibliothèque. Et le titre m'a attirée. Heureusement d'ailleurs parce qu'honnêtement la couverture est tellement neutre qu'elle ne saurait être un élément qui pourrait aider à faire son choix.

L'histoire est sympa. Celle d'un jeune arabe français qui vit en banlieue et qui veut devenir humoriste. Après, je dois dire qu'elle m'a pas spécialement marquée. Et puis ça part dans tous les sens. On a l'impression que l'auteur suit le fil de sa pensée et que parfois il sort du cadre. Mais malgré tout, j'y ai trouvé une certaine réflexion sur le terrorisme qui m'a paru intéressante.

Par rapport à l'écriture, il me semble important d'en parler parce que cet auteur a un style bien à lui. En fait, c'est assez marrant parce qu'il écrit comme un jeune parle. On retrouve donc d'innombrables fautes de syntaxes et c'est aussi ce qui explique qu'il dévie souvent. Et honnêtement, j'ai bien apprécié ce style. Ca rapproche du protagoniste, ça le rend plus réel, on a l'impression de l'entendre parler.

Pour résumer, un livre intéressant, agréable à lire mais faut se concentrer un peu pour suivre les tours et détours de la pensée du personnage principal.

J'ai découvert ce livre par hasard et comment dire, ce que je prenais pour un livre passe-temps à lire sur la plage est en fait une véritable bombe au propre comme au figuré.
Le livre commence comme une histoire légère avec un style qui imite la façon de parler des jeunes d'origine difficile comme le dit le narrateur.
Mais peu à peu l'ambiance se fait plus lourde et toujours avec cette façon de parler "banlieue", on comprends qu'il va se passer quelque chose de terrible, je n'en dis pas plus.
L'écriture qui fait sourire la plupart du temps se fait poétique par moment.
Y.B l'auteur n'a pas une analyse manichéenne de la situation : il décrit la stigmatisation que peuvent resentir leus jeunes d'origine étrangère mais également une certaine victimisation qu'ils utilisent pour justifier leur intégration difficile.
On y voit aussi le poids de la religion Musulmane qui s'insinue jusqu'aux moindre recoins de leur vie.
La fin du livre montre combien on peut facilement se faire manipuler y compris par ceux qui sont sensés être garants du "Bien".

Drôle mais dérangeant. En mettant en scène la "génération Djamel Comedy Club" et sa confrontation à l'extrémisme religieux, Y.B. tape sur tout ce qui bouge et fait mouche : politique, religieux, show-biz, médias, tous en prennent pour leur grade. Un roman provocateur qui reste, hélas, d'actualité.

Mon avis : Un superbe livre qui traite de nombreux sujets encore sensible, qui sont beaucoup stigmatisés, l'Islam et le terrorisme. le roman, traite sur les nombreux préjugés des nations Chrétiennes envers l'Islam. le narrateur se présente comme un jeune d'origine difficile qui veut devenir star du one-man-show.

Ce jeune représente en réalité, toute la couche sociale des jeunes d'origine difficile, il présente tous les discriminations qu'il a subit, mais tente de remonter la pente.

En même temps, il présente tous les rites musulmans, mais aussi la relation avec Al-Quaida. Il décrit les extrémistes avec une touche d'humour sans lequel, ce texte serait très lourd à lire. Alors que, ici, la lecture est très agréable, mais attention, les fautes d'orthographes et le verlan sont très nombreux.

J'ai trouvé que la fin était très tragique pour dire, sans la raconter, j'aimerais dire que la fin est très ambigüe, il nous montre la vrai face des personnes, sincèrement, j'ai été tout simplement choqué de la fin. Mais la surprise, est un des moyens qui permettent de dénoncer quelque chose. Donc, bravo à Y.D.

Je vous le conseille ou pas ? Si vous voulez savoir tous les rites et préjugés envers cette religion, et envers les musulmans, je vous le conseille fortement.
Lien : http://litteraire-en-herbe.b..

J'ai beaucoup apprécié ce livre, dévoré d'une seule traite tellement ça m'a conquis. le style littéraire et la forme sont très originaux, puisqu'on comprend au fur et à mesure qu'il s'agit d'un spectacle raconté depuis la scène de l'Olympia, un 11 septembre, par un comique franco-algérien originaire d'Evry. Kamel Hassani (alias Kamel Léon) s'exprime dans un argot truculent, ses vannes claquent, l'humour est décapant. Un traitement original d'un sujet qui reste malheureusement d'actualité : l'islam(isme) en France.