Je n'ai lu que 100 pages. Ce roman n'est jusqu'ici qu'une suite de discussions médicales. Faire se rencontrer Breuer et
Nietzsche, pourquoi pas ? Mais je m'étonne que Breuer parle de stress. C'est un concept qui a été inventé vers 1920-30 à Montréal par Dr Selyé. Une fiction historique ne doit pas être anachronique quand même.
Je trouvais ce pseudo roman plutôt ennuyeux. Mais s'il n'y a même pas de respect pour la vérité historique, je décroche complètement.
J'ai du mal à comprendre que l'auteur, un psychiatre, fasse une erreur pareille. Peut êtrea que je me trompe.
J'ai finalement lu la suite. La première moitié est un jeu de chat et souris pour amener
Nietzsche à se faire soigner en lui faisant croire qu'il va lui-même soigner Breuer. Aucun intérêt. Puis les rôles s'inversent et Breuer dévoile sa passion maladive pour sa patiente
Anna O et c'est lui le patient.
Nietzsche lui l'amène à voir que sa passion cache une angoisse existentielle. J'ai eu du mal à y croire.
Il y a partout des annonces de la psychanalyse que
Freud va supposément inventer. Breuer imagine même le canapé. Sans blague. Et des tas d'idées nietzschéennes sont éparpillées au fil des conversations.
Pourquoi ai je lu ce roman de 300 pages ? On me l'avait tant vanté. La fin devait me surprendre. Bof.
Je ne suis pas grand amateur de roman historique. Mais si on essaie honnêtement de recréer le passé, passe encore. Par contre l'histoire réinventée et fabriquée avec d'authentiques figures à qui on fait jouer un rôle imaginaire pour faire passer de prétendues vérités me semble une partie perdue d'avance.