Le monde virtuel devient-il la terre promise d'un monde réel moribond incapable de transcender ses troupes?
Le grand chantier de demain consistant à offrir à l'aide de mondes imaginaires de l'envergure sensitive à un esprit privé de ses imaginations les plus folles.
Néanmoins, réalisme et lucidité ne s'évaporent pas aussi facilement d'un contexte n'ayant plus aucun rapport avec une authenticité.
Toutes ces aventures et constructions féeriques aussi démentielles soit-elles dirigent vers la rédemption un esprit abattu par la démesure de ses fantasmes le privant de la présence d'une descendance abandonnée vivant ses émotions naturelles sans se retourner.
Un père accablé de remords se retrouve dans l'incapacité de ressentir pleinement la richesse d'un nouveau concept ne faisant de lui qu'un éternel absent dont l'habitacle principal n'est plus qu'un royaume irréel qu'il ne partage qu'avec lui-même.
Une mise en garde efficace démontrant qu'il est certainement préférable de rester présent dans un monde fabriqué par tous plutôt que de s'enfuir à temps complet dans la démesure de ses ambitions virtuelles qui malgré leur potentiel ne génère qu'abandon et tristesse.
Commenter  J’apprécie         50
"Ne nous leurrons pas. Le pouvoir a besoin, pour se renforcer, d’un taux de délinquance qui progresse (ou qui semble progresser), de faits divers sordides qu’il montera en épingle, et qu’il utilisera pour provoquer lui-même des troubles qu’il réprimera en roulant des épaules, de banlieues pauvres qu’on jouera comme les atouts d’un mauvais jeu de cartes, en les sortant au bon moment."
POURQUOI NE PAS IMAGINER QUE NOUS SOMMES, UN JOUR, ENTRES DANS UN CORPS, COMME ON ENFILERAIT UN COSTUME, QUE NOUS AVONS OUBLIE NOTRE VRAIE NATURE, NOUS AVONS OUBLIE NOTRE AME ET NOUS PENSONS ETRE CE CORPS.
Notre société a tendance à oublier que le mot « meilleur » peut être substantivé à condition d’en déterminer le domaine. On nomme les « meilleurs » tout court, mais ils sont les rois de la manipulation