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sur 160 notes
Un vieux landau installé sous des ustensiles de cuisine en fer, eux-mêmes accrochés à la branche d'un arbre isolé dans un paysage brumeux et inquiétant… Avouez, cette illustration attire l'oeil. Derrière celle-ci, on découvre que l'histoire se base sur les anciens mythes celtes de « l'échange » des nourrissons dans leur berceau. Voilà de quoi piquer ma curiosité !
L'Echange comporte de bons éléments aussi bien du côté du héros que de l'univers mais également quelques faiblesses de rythme et d'intrigue qui ont fait revoir mes impressions générales à la baisse. Une lecture intéressante et originale, mais pas totalement aboutie, à mon sens.

Les 330 pages de cette histoire reposent entièrement sur les épaules de son héros, Mackie. Mackie (diminutif de Malcolm) 16 ans, n'est pas comme les autres lycéens. Ses yeux noirs et sa peau pâle effraient, mais les adolescents de la ville pourraient s'y accoutumer si le jeune garçon n'avait pas des réactions disproportionnées au contact du sang et des objets métalliques. Porteur d'un secret qu'il ne peut plus supporter, Mackie doit faire semblant, chaque jour, et vivre avec sa culpabilité. Lorsqu'un nouveau nourrisson est enlevé, il ne peut pas rester les bras croisés et nier l'évidence comme le reste de la ville. Sauver cette petite fille sera peut-être le moyen de racheter sa présence en ville ? Ce sera peut-être l'élément qui lui manque pour pouvoir vivre une vie « normale » ?
L'intrigue de L'Echange est entièrement basée sur les agissements du héros après la disparition de cet enfant et sur sa recherche dans les mondes souterrains. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cela un peu trop léger et manquant un peu de rythme. Mackie rencontre des gens, fait des découvertes sur sa ville mais le tout, dans une atmosphère assez « cotonneuse ». Comme si Gentry était dans une bulle, que tous les habitants étaient des zombies auxquels on aurait lavé le cerveau… Il semble que Brenna Yovanoff soit une habituée des jeux vidéos et ça ne m'étonne pas, plusieurs fois je me serais crue dans les mines de Silent Hill…
Je reste volontairement « floue » mais si vous vous lancez dans cette lecture, vous vous rendrez compte que le flou artistique est de mise. On parvient à rassembler quelques bribes du puzzle au fil des pages mais au final, on reste tout de même assez peu renseignés sur ce qui se passe dans cette ville - Gentry -, sur ses traditions ou sur les monstres qui y vivent… J'ai compris que tous les sept ans, un nourrisson est enlevé de son berceau et remplacé par un enfant-monstre qui, la plus grande partie du temps, ne survit pas au rejet de ses parents adoptifs car, même s'ils font comme si de rien était, comprennent que la créature dans le berceau n'est pas leur enfant. Seul Mackie a survécu à l'échange, grâce à sa grande soeur adoptive Emma qui lui a offert tout l'amour qu'elle possédait malgré son très jeune âge (4 ans au moment de l'échange, si je ne dis pas de bêtises).

Mackie n'a donc pas sa place dans le monde des humains « normaux »… mais ne l'a pas non plus chez ses « vrais » parents puisqu'il n'aurait pas dû survivre ! C'est là que je trouve la narration intéressante. En effet, Brenna Yovanoff offre la parole à son antihéros (qui utilise le « je »), le lecteur est ainsi au plus proche de ses pensées, de ses joies et surtout de ses peines. Outre cette crise « d'identité », Mackie, comme tout bon adolescent qui se respecte, est aussi en crise « hormonale ». Les filles prennent donc pas mal de place dans son univers, mais, contrairement aux histoires où ces demoiselles racontent le récit, le jeune homme évite les niaiseries. Je n'ai, pour autant, trouvé aucun intérêt à ses romances adolescentes, mais elles ne m'ont pas gênée non plus. A mon sens, Mackie est un personnage qui peut parler à bon nombre d'adolescent(e)s puisqu'il s'attarde sur les peurs et contrariétés liées à cet âge ingrat.
Garçons, filles, adultes, monstres… beaucoup de personnages secondaires gravitent autour du héros. Certains m'ont convaincue, d'autres non. Tate par exemple, la grande soeur de la petite fille récemment enlevée, est sans doute celle qui m'a paru la moins « vraisemblable » de tous, dans ses réactions notamment. Ou alors je n'ai pas du tout réussi à cerner sa personnalité. Dans tous les cas, je n'ai pas réussi à l'apprécier. En revanche, j'ai été émue par l'amour inconditionnel qu'Emma ressent pour ce frère qu'elle a tout de suite accepté. C'est assez fort, le message est beau. le meilleur ami de Mackie, Roswell, même s'il parle peu, est lui aussi bel et bien présent. C'est un pilier sur lequel le héros peut compter. Côté « monstres », on fait la connaissance de la Morrigane. Grosse surprise lorsque j'ai lu ce nom et surtout lorsque j'ai lu la description de celle qui le porte. Morrigane est une divinité du panthéon celte connue pour sa présence sur les champs de bataille, reconnaissable à son animal totem, le corbeau (ou la corneille). Ici, Brenna Yovanoff a osé « moderniser » cette version pour en faire quelque chose… d'intéressant. Intéressant mais que je ne comprends pas vraiment. Quelle est la finalité de ce choix ? Quel est son but ? Deux autres personnalités des souterrains marquent le lecteur : la Dame et le Coupeur. Malheureusement, nous ne saurons rien sur ces deux-là. J'imagine que l'auteure s'est également inspirée de la matière celte pour les concevoir, mais de quelles personnalités précisément… j'aimerais bien le savoir !

Finalement, le plus gros point négatif de ma lecture réside dans cet aspect « brumeux » qui ne m'a jamais lâchée. Alors oui, cette ambiance « voilée » est propre aux mythes celtes et leur rend justice mais à mon goût, trop de flou tue le flou. Alors peut-être y aura-t-il un second tome pour lever le voile sur certains points ? Ou peut-être pas. La matière est là, elle est intéressante (voire passionnante) mais à trop vouloir faire des mystères, on perd parfois quelques lecteurs en route ; et c'est dommage.


Ecrire un roman, estampillé « jeunesse » qui plus est, sur les traditions celtes liées à ces méchantes « fées » qui enlevaient les enfants au berceau, en voilà une idée originale ! Encore faut-il qu'elle soit menée à bien… Je félicite Brenna Yovanoff pour la mise en scène de son antihéros-narrateur (le vrai point positif de ce livre) mais je regrette qu'elle ait choisi de garder trop de mystères pour elle… Une atmosphère brumeuse c'est bien, mais avec modération !
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Du Stephen King pour ado et ce n'est pas mal du tout!
Mackie est un changelin et sa famille le sait et l'accepte sans jamais en parler. Il cache ses allergies au fer et donc à l'acier, au sang. Il est bizarre mais a quelques amis qui l'acceptent malgré ses bizarreries.
Gentry n'est pas le Derry de Ça mais il y a des parallèles: au lieu d'un vieux canal il y a un crassier, des enfants disparaissent et la ville prospère plus ou moins malgré la crise...
Du déjà vu certainement mais l'ensemble fonctionne bien. J'ai beaucoup aimé la relation très forte entre Mackie et sa grande soeur. Un bon livre fantastique.
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La déception est immense pour ce roman car l'histoire me faisait saliver et cette couverture était superbe.
Malheureusement ce roman ne tient pas la route: lent, beaucoup trop lent. Rien ne s'emboite, le scénario et les rebondissements tombent à l'eau.

Pourtant l'idée était vraiment plaisante: des enfants normaux sont échangés contre des "monstres" dans un petit village où le malheur frappe tous les 7 ans. Mais l'histoire est plate, les dialogues, les personnages rien ne m'a plus dans ce roman.

Pas besoin d'en dire plus, j'ai déjà oublié ce mauvais moment de lecture.

Béné
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Édité en France aux éditons Michel Lafon (éditeur plutôt orienté public adulte), ce roman est vraiment destiné à un public grands ados, jeunes adultes. C'est d'ailleurs pour cela que je l'ai lu, en espérant qu'il me plaise et pouvoir le présenter à des classes de lycée. Pour le coup mon sentiment est plutôt mitigé.

J'ai beaucoup apprécié l'ambiance générale du roman. Mackie est un garçon différent des autres qui se pose énormément de questions sur ses origines et sur la ville qui l'entoure. Dès le début du roman, le lecteur sent l'atmosphère pesante et trouble de la Gentry, Mackie ne devrait pas être le seul à s'inquiéter des événements tragiques qui se déroule dans la petite ville. Son inquiétude, des interrogations, ses états d'âmes sont très bien décrits, je me suis vite mise dans sa peau.

Par contre j'ai trouvé que l'intrigue mettait beaucoup de temps à se mettre en place. Trop de temps même. J'aurai aimé entrer plus vite dans le vif du sujet, pour découvrir plus rapidement le bestiaire qui entoure Malcolm. Ici les révélations tardent à arriver et l'auteur ne prend pas le temps d'approfondir le mythologie des créatures. Je suis donc restée un peu sur ma faim. J'ai eu du mal à rentrer dans le roman, par contre j'aurais aimé que la dernière partie soit plus longue ! C'est un peu paradoxal, non ? Moins d'errements, plus d'actions !

En bref, je dirai que pour apprécier ce roman, il ne faut pas en attendre trop de profondeur, seulement un récit d'adolescence, un peu de fantastique, et un bestiaire riche mais à peine effleuré.
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Commençons par la couverture, elle m'a longtemps rebuté, entre le berceau, certes joli mais sombre, au dessus toutes ces breloques comptant couteaux et ciseaux. Et tous ces nuages. C'est très sombre.
Une fois le livre lu, on se rend compte que cest le temps qu'il fait tout le long du récit, donc c'est cohérent.
Et toutes ces breloques c'est cohérent aussi. Mais ça ne rend pas se livre très avenant.

L'histoire es originale, mais reste sombre aussi. Il pleut quasiment tout le temps, ou alors on es sous terre.
Les personnages sont égal à l'histoire, sombre. Ils ont quelques notes de gaieté, mais voilà sans plus. le perso principal es morne, tristounet, sans note de joie de vivre.
Sa soeur es studieuse, toujours dans ses livres, on ne la voit quasiment jamais sortir.

A côté de sa, le fond es intéressant, tout le long je me suis demandée sans cesse, qu'est ce qu'il es alors ?! Eh bien j'ai plus ou moins ma réponse.
Une histoire qui fini bien en somme.

En résumé, je suis assez partagé. J'ai refermée le livre avec des mouais, bof, ok. J'ai eu du mal à me mettre dedans, il me manquais un petit quelque chose.
Honnêtement si je ne l'avais pas trouvé en occasion, je ne l'aurai pas pris, je n'avais pas lu les avis dessus avant mais j'ai voulut me faire ma propre idée. Me voilà servie.
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Ce roman me laisse un sentiment étrange. Comme si j'avais arpenté un rêve sans jamais vraiment rentrer dans l'histoire. Peut-être est-ce dû à la narration, qui m'a parue décousue à certains moments ou à un manque d'émotions. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, et l'histoire ne m'a touchée plus que ça. D'une manière générale, c'est comme si ce livre n'avait pas eu d'impact sur moi, comme si je n'avais fait que survoler des lignes de texte.

Et pourtant, j'ai tout de même apprécié l'atmosphère particulière qui s'en dégage. Une ambiance nostalgique, à la limite du gothique, dû à un aspect sombre des décors, à la musique rock qui tient une place importante dans l'intrigue. L'action prend place en plein mois d'octobre, à l'approche d'Halloween, la pluie tombe en abondance, le ciel est gris, les masques et les citrouilles ne sont pas loin. Tout cela participe à créer une atmosphère appropriée, parfaitement en accord avec le thème plutôt obscur et sombre du récit.

Toute l'intrigue et l'intérêt de ce roman repose sur un mythe du folklore celte assez connu. Selon les anciennes traditions païennes, les gens faisaient des offrandes au Petit Peuple, (nourriture, bol de lait) afin de rentrer dans les bonnes grâces des Fées et se prémunir de leurs sortilèges. Ces dernières pouvaient parfois échanger des nourrissons humains au berceau, et les remplacer par leurs propres nouveaux-nés. Les enfants changelins, élevés parmi les mortels, ne perdaient pas pour autant leur nature originelle et la magie qui coulait dans leurs veines restait perceptible. C'est donc une version moderne et contemporaine de cette légende que l'on retrouve ici. En revanche, le Merveilleux est loin puisque les fées ont été remplacées par un peuple très étrange, tenant à la fois des zombies et des goules. le héros même de cette histoire, Mackie, appartient à ce peuple. S'il lui est très difficile de mener une existence normale, en raison de ses sens beaucoup trop aiguisés, et d'une intolérance au fer, il est quand même entouré par l'amour de sa famille et de ses amis. Il réside à Gentry, ville en proie à des enlèvements d'enfants, mais dont les habitants se contentent de leur sort, ils sont comme amorphes, et tentent vainement de se protéger avec des amulettes de leur invention. On baigne donc à travers cette histoire, dans un climat empli de superstitions et de mysticisme. Comme dans la mythologie celtique, la ville de Gentry, est séparé en deux mondes bien distincts : celui des Vivants et celui des Morts. C'est à Mackie qu'il appartient de lever le voile et de faire cohabiter harmonieusement les deux communautés. En effet, l'objet de sa quête sera de tenter de mettre fin à ces enlèvements d'enfants et de trouver un terrain d'entente avec son peuple d'origine. Cela lui permettra peut-être de trouver sa véritable nature et de savoir à quel monde il appartient véritablement.

Narrativement, je trouve que le récit a de lourdes faiblesses, certains évènements arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe. L'intrigue manque de profondeur, certains personnages (notamment la Dame) ne sont pas exploités à leur juste valeur. Les références aux traditions ancestrales sont nombreuses, on retrouve donc comme je l'ai dit plus haut, cette fameuse superstition concernant les nouveaux-nés, mais également une incarnation de la Déesse Morrigan, ici, représentée par une petite-fille aux traits diaboliques (ce que je n'ai pas bien compris d'ailleurs...). Il est paradoxal que Mackie arrive à survivre grâce à l'aubépine, ce buisson connu pour faire partie du bosquet des fées, dont elles interdisent l'utilisation aux humains, hormis en certaines occasions.
Mise à part de nombreuses références relativement bien documentées et éclairées sur les traditions celtiques, l'intrigue en elle même est assez décevante. Cette histoire ainsi que ses personnages n'ont rien d'exceptionnel. Les relations entre les protagonistes restent assez plates et sans grande saveur. Quant au dénouement, et bien que dire ? Il est prévisible au possible et j'irais même jusqu'à dire qu'il est décevant.

Finalement, j'ai bien aimé cet aspect mystique du roman. Explorer le folklore anglo-saxon était une excellente idée, mais personnellement, je ne suis pas convaincue par cette réinterprétation assez malsaine. Je n'ai pas non plus complètement adhéré à la vision de Brenna Yovanoff concernant Morrigan. La grande faiblesse de ce récit est son manque cruel de profondeur et d'impulsion. L'intrigue ne décolle jamais vraiment et les émotions peinent à se manifester.
Je ne pense pas que cette histoire me reste en mémoire très longtemps, puisque qu'elle n'a pas réussi à me marquer. En revanche, il y a de bonnes idées en matière de décor, et j'ai énormément apprécié cette sorte de réécriture moderne d'une ancienne croyance. Même si le côté sombre ne m'a pas enchantée, il a le mérite de m'avoir rappelé de bons souvenirs. Je pense que j'aurais nettement plus apprécié ce livre pendant mon adolescence, lorsque j'étais moi même fan de groupes de métal à la Nine Inch Nails. La quatrième de couverture nous apprend que Brenna Yovanoff est une adepte de jeux vidéo, et son écriture en est fortement influencée. La musique qui tient une place de choix dans l'histoire, rappelle indéniablement Guitar hero, tandis que les créatures mises en scène, ont l'air tout droit sorties d'un jeu à la Left 4 dead. On ressent donc à travers ce roman, les goûts personnels de l'auteure et c'est à mon sens une bonne chose, de transmettre ses propres inclinations affectives, au travers d'un roman. Je pense que ce style plaira surtout à des adolescents ou à de très jeunes adultes.
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J'ai passé un bon moment en lisant L'échange de Brenna Yovanoff même si certains points me chiffonnent un peu.

Je vais déjà parler de la couverture que je trouve magnifique même si elle est assez glauque. L'illustration est très belle dans son genre et pour une fois, je trouve qu'elle reflète bien le thème et l'ambiance du livre, sombre et oppressante. Donc déjà premier bon point pour ma part.

Au niveau de l'histoire, je trouve le thème très intéressant. Dans la ville de Gentry, tous les 7ans, un enfant humain est échangé contre un des "Autres". Mais voilà, ces "Autres" enfants meurent généralement rapidement car le fer qui nous entoure les empoisonnent. Ces sacrifices, ces échanges sont connus et acceptés, en quelque sorte, car tout le monde le sait mais personne ne fait rien pour les empêcher. Nous suivons donc Mackie, un de ces autres enfants, élevé dans une famille humaine à la place du vrai Mackie, mais qui est malheureusement entrain de mourir à cause de son environnement. Sa quête d'un remède va l'amener à rencontrer les siens et à remettre son existence en question.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Au début, j'ai eu peur de tomber encore sur des vampires - je les aime mais je ne cherchais pas ça dans cette lecture - mais en fait pas du tout. Ici les "méchants" n'ont pas de noms, pas d'appellations, on les appelle "Eux" ou les "Autres" sans vraiment savoir ce qu'ils sont. Cet aspect est déjà très intéressant car comment ne pas être effrayé par quelque chose que l'on ne peut pas nommer?
J'ai également apprécié le fait que l'on découvre les choses en même temps que Mackie. J'étais un peu perdue, je ne comprenais pas trop ce qui se passait, si ce n'est que ce jeune homme est malade et qu'il ne sait pas quoi faire pour s'en sortir. En fait, j'étais comme lui, perdu et effrayé mais déterminé à trouver une solution. J'ai trouvé ce personnage assez intéressant à suivre même si ces préoccupations d'ado me tapaient sur les nerfs ! Pour rajouter un peu de drame, il est élevé par la famille d'un pasteur, ce qui le pousse à remettre en questions ses origines, qui sont à l'opposé de son éducation.
Enfin l'ambiance et les "Autres" ont fini par me convaincre. Une ville où il pleut quasiment tout le temps, où les gens sont tellement superstitieux qu'ils vont jusqu'à mettre des couteaux au-dessus des berceaux des nouveau-nés, rien de mieux pour que mon imagination s'emballe! Les "Autres" sont morts, ils sont vivants, ils sont morts-vivants, ce sont des monstres, des humains, bref c'est compliqué et mystérieux et ça me plait. L'auteur joue sur ce mystère et rend l'atmosphère oppressante et inquiétante. Mais c'est aussi un des points négatifs que j'ai trouvé à ce livre. En effet, je trouve que ces personnages sont mal exploités, j'aurais aimé en savoir davantage sur ces "Autres" et leurs origines. J'ai beaucoup aimé le personnage de la Morrigane, cette déesse de la guerre, qui ici prend les traits d'une sorte de babydoll maléfique.
Le second point négatif vient du style de l'auteur, ou de la traduction, car parfois, j'ai dû relire plusieurs fois une phrase pour la comprendre. Ce n'est pourtant pas de la haute littérature, c'est un style assez simple mais ici un peu lourd, ce qui a ralenti mon rythme de lecture qui est généralement très rapide pour ce genre de roman.

Enfin bref, malgré ces deux, petits, points négatifs, j'ai passé un bon moment auprès de Mackie et des siens.

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Challenge PAL
Challenge Variétés 2015 "Livre écrit par une femme" 1/52
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Je n'ai pas réussi à accrocher. A peine huit chapitres (soit l'équivalent de la première partie) de lus, et j'ai su que je devais en arrêter là.

L'histoire pourtant aurait pu être intéressante : le narrateur (Mackie) est un jeune homme tout à fait ordinaire à quelques détails près. Il est un remplaçant (il a été échangé avec le vrai fils de ses parents quand il était bébé) et il ne supporte pas de sentir ou d'avoir un contact avec du métal / de l'inox...

Sauf que le récit traîne en longueur, et qu'au bout de 90 pages je ne vois toujours aucun changement à l'intrigue de base...

Bref, une incroyable perte de temps.
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J'avais remarqué ce roman en VO, sa couverture m'avait tapée dans l'oeil et le résumé m'intriguait. Alors quand ce roman est sorti en VF je me suis ruée dessus ^^ Ma lecture n'a pas été exceptionnelle mais cela n'a pas non plus été une déception. En fait, je ne m'attendais à rien de spécial concernant ce roman, je ne savais vraiment pas dans quoi je m'embarquais ^^ Donc au final, quand je l'ai refermé, je n'ai ni ressenti d'enthousiasme particulier pour cet ouvrage ni de déception.

Mackie Doyle est différent de tous les habitants de la petite ville de Gentry : il a été échangé à sa naissance. Monstre, démon ? Il ne sait pas ce qu'il est et personne n'en parle dans la ville, tout le monde fait comme si Mackie était un être normal. Mais Mackie ne peut plus continuer comme si de rien n'était, il n'en peut plus de ses secrets et veut à tout prix découvrir le monde d'où il vient et la raison de ces mystérieux échanges.

Mackie n'est pas un personnage spécialement attachant mais il n'est pas non plus énervant. L'intégralité du récit repose sur ses actes. On découvre donc en même tant que lui les mystères de Gentry et on suit en parallèle sa vie d'adolescent. Résultat avec ces « deux parts » d'intrigue le récit n'a dans aucun des deux cas été bien exploité. Surtout par rapport à la mythologie où nous restons très en surface. Avec une couverture aussi accrocheuse que celle-ci, je pensais avoir quand même le droit à un truc bien glauque et très dérangeant mais c'est resté tout léger et de ce fait, la lecture ne m'a pas beaucoup marquée.

Le roman a été très long à démarrer. Les 150 premières pages ne contiennent aucune action et ce qui se passe manque de rythme. Mackie ressemble à un zombie et le suivre dans ces moments là n'est pas franchement joyeux. En revanche la deuxième moitié de livre a été bien meilleure ! Notre protagoniste se « réveille » et le récit devient plus dynamique. L'auteur nous fait découvrir son univers bien particulier, constitué de mythes revisités et de sombres secrets. Dommage qu'elle n'a pas mieux approfondi l'explication des sujets abordés, l'histoire aurait eu beaucoup plus de charme et aurait peut être mieux attisé mon enthousiasme face à cette lecture.

L'écriture de l'auteure est simple, fluide et sans accroc. Elle comporte cependant quelques passages à vide, rien de bien long rassurez vous. J'ai bien apprécié me retrouver dans la tête d'un garçon pour une fois. J'avais déjà fait l'expérience avec 16 Lunes mais je n'avais pas vraiment apprécié ma lecture. Lire l'échange m'a permis de mieux apprécier me retrouver de « l'autre côté ». ^^

Ce que je reprocherais à ce roman avant tout, c'est son manque d'approfondissement. Autant au niveau de la mythologie, que des personnages ou que des sentiments. Je ne parle pas forcément des « aventures » (appelons ça comme ça ^^) qu'entreprend Malcolm avec des jeunes de filles de son âge, mais plutôt des attaches envers sa famille, surtout envers sa soeur en fait. On sent qu'il y a un lien très fort qui s'est tissé entre eux et j'aurais bien apprécié que les sentiments de Mackie envers sa soeur soient davantage présents.

L'échange a donc quelques défauts qui font qu'il est loin d'être parfait. Je suis tout de même contente de l'avoir lu et d'avoir découvert cette auteure. Elle ne manque pas d'imagination ! Et puis la couverture est juste sublimement glauque ! Dommage que le contenu ne le soit pas autant…
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Des bébés sont échangés contre des monstres, personne ne sait ce qu'ils deviennent et personne n'ose en parler dans Gentry.
C'est une histoire en 4 parties, que j'ai trouvé lisse et un peu brouillon par moment. Les personnages manquent de profondeur ce qui fait que je ne me suis pas attachées aux héros. Toutefois il y a une très bonne idée de départ et la couverture du livre est magnifique.
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