La guerre des Sambre : Hugo & Iris, Chapitre 2 : Automne 1830 : la passion selon Iris

Je suis toujours aussi subjugué par la beauté des dessins de cette bande dessinée et du côté mystérieux qui s'en dégage et ici cette atmosphère est omni-présente avec le personnage d'Iris à qui il faut des fleurs spécifiques à aller chercher chez une sorte de voyante.

Hugo est subjugué par les yeux de celle-ci et cherche à savoir d'ou vient cette couleur si particulière, il va donc tout faire pour approcher cette mystérieuse Iris quitte à se ruiner.

Je poursuivrais la lecture de cette saga avec plaisir ayant d'ailleurs ramené quatre autres tomes à la maison.

Dans ce second tome, Hugo semble de plus en plus sombrer dans une obsession aux limites de la folie.
Blanche adopte peu à peu le dédain qui la caractérise dans la série consacrée à Bernard et Julie.
Nous ne saurons peut-être jamais ce que Maxime avait à dévoiler à son fils (à moins, sans doute, que la réponse soit dans la série qui lui est consacrée...Yslaire sait appâter le chaland)
Les personnages évoluent au fur et à mesure que l'histoire avance et je dois avouer que peu d'entre eux me sont sympathiques. Alors que certains éveillent l'intérêt (comme Judith-Egalité par exemple), je ne comprends pas (encore?) l'intérêt des jumelles ou encore ce qui différencie Victoire de Sarah à la génération suivante.
Le dessin, quant à lui, est absolument magnifique et abouti. Splendide.

Hugo tombe doucement dans la folie quand il croise les yeux rouges d'Iris. Il veut maintenant tout savoir de cette drôle de maladie. La guerre des yeux commence pour lui.
Et si vôtre vie était déterminée par la couleur de vos yeux...

Hugo a tout fait pour conquérir Iris, il n'a pas compris qu'elle se joue de lui. Même ruiné, il ne pense qu'à elle et à ses yeux rouges qui l'obsèdent.
Une fin de cycle marqué par la maladie, le mensonge et le sacrifice.
Le graphisme toujours aussi beau.

N'en déplaise à Balac, mais je préfère largement le coup de crayon de Bastide et Mezil, qui est beaucoup moins caricatural et beaucoup plus doux et estompé, tout en rendant hommage au travail de leur prédécesseur.

La mise en scène est encore plus poussée que dans les premiers tomes de la saga "Sambre", car même si le rouge est encore une couleur dominante, les nuances et couleurs se transforme pour suivre les émotions des personnages et la gravité des péripéties.

Après j'ai toujours le même problème avec la rapidité avec laquelle les actions arrivent, sans préambule et de manière toujours très abrupte, quoique moins que dans la saga "Sambre".

La noirceur de l'histoire est toujours très poussée mais jamais trop pour ne pas étouffer son lecteur. C'est profond, sombre, mélancolique et toujours excellemment mené.

On comprend un peu plus l'histoire de ce lien entre les hommes de la famille Sambre et ces jeunes filles aux yeux rouges, bien que les auteurs posent d'autres questions pour relancer notre intérêt et aborde de manière assez clair le thème de l'inceste, auquel j'attends de voir les réponses qu'ils apporteront dans les tomes suivants.

Enfin bref...Une histoire captivante et magnifiquement bien dessinée, une poésie et une candeur, une exploration de l'humain à la limite de la folie artistique.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..

Après ma lecture du tome 1 de la série « La Guerre des Sambre – Hugo & Iris 1 », que j'ai beaucoup aimé, je me suis jetée avidement sur les tomes 2 et 3 afin de découvrir la suite, et je peux le dire, le clamer haut et fort, ces bandes-dessinées sont extraordinaires, et j'ai eu un immense coup de coeur pour cette saga ! Et je lui décerne une mention spéciale, très spéciale pour son graphisme sublime. Je ressors de cette lecture absolument conquise, et je ne peux qu'espérer que mon enthousiasme sera communicatif et vous donnera envie de la découvrir. Je ne dévoilerai rien de l'intrigue des deux autres tomes, car ce serait spoiler ceux qui n'ont pas lu le premier et ça serait bien dommage tant elle est étonnante et captivante.

J'ai été passionnée par cette grande et énigmatique famille, les Sambre. Nous suivons dans ces trois volets Hugo Sambre, fasciné par les yeux rouges et le regard profond et intense d'Iris, une très belle et envoûtante comédienne et courtisane, très prisée à Paris, dont il va tenter de percer le mystère, à ses risques et périls. du suspens, des mystères, une passion amoureuse dévorante, du danger, des mensonges, des trahisons, autant d'éléments qui font la solidité et la réussite d'un scénario.

Mais je dois dire que j'ai surtout été bluffée et émerveillée par le graphisme de cette série. Bastide et Mezil sont parvenus à insuffler à cette oeuvre une impressionnante vraisemblance, un incroyable sentiment d'authenticité et de naturel. Ils réalisent avec fidélité une fresque très réaliste de cette époque, de son ambiance et de la société Parisienne. Les décors sont incroyablement précis, qu'il s'agisse des bâtiments Parisiens, des paysages campagnards, ou encore du temps qu'il fait. le temps qu'il fait, chose très bénigne en soi, je vous l'accorde, mais qui trouve toute son importance dans cette série : chaque scène, qu'elle soit pluvieuse, enneigée, ou marquée par des couleurs automnales, fait sens et intègre une ambiance particulière et unique au récit. Les couleurs et les détails utilisés pour dépeindre l'automne et l'hiver m'ont particulièrement marquée.
Puisque l'on parle d'ambiance, je dois aussi m'incliner face au travail accompli sur la luminosité dans ces bandes-dessinées et sur l'utilisation judicieuse de clairs-obscurs. Les lumières naturelles (aube, crépuscule, lumière estivale ou hivernale) ainsi que les lumières artificielles (toutes issues de bougies) créent des atmosphères différentes : froide, triste et inquiétante, ou chaude, intime et tamisée.

Cette saga en trois tomes, « La Guerre des Sambre – Hugo et Iris » est donc un immense coup de coeur pour moi, grâce à la force de son scénario, à cette famille et ses membres fascinants, et à son graphisme époustouflant ! Je l'ai lu, la relirai et la relirai encore, et contemplerai inlassablement chacune de ses planches magnifiques.
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J'ai moins aimé ce tome au précédent.

Hugo Sambre commence a sombrer dans la folie et l'obsession de ses divagations.
Sa quête n'a rien de scientifique, à peine est-elle une chimère vacillante et délirante.

Aveugle à ce qui se joue autour de lui, Hugo Sambre me fait bien pitié...
Son épouse n'espère plus rien de lui et ne rêve plus de bonheur conjugal depuis bien longtemps.
Des tensions familiales éclatent, saupoudrées de railleries et de haine.
Le bras droit d'Hugo semble douteux et hypocrite, mais le jeune Hugo s'en remet presque entièrement à lui.
Enfin, il pourchasse une femme qui n'a que faire de lui et de ses suppositions pseudo scientifiques.

Le dessin est toujours aussi agréable, mais le héros m'ennuie.

Je lirai le troisième tome puisqu'il m'attend sagement, mais je doute qu'il me prenne aux tripes.

Je suis moins enthousiaste à la lecture de ce second tome.
J'ai trouvé cette histoire très longue..... L'impression qu'il ne se passait rien... Dommage.
j'ai eu à peine le temps de faire connaissance avec les personnages secondaires, tout est centré sur Hugo,peut-être un peu trop.... peut-être le dernier volet du triptyque en dira plus
Par contre j'aime toujours autant le dessin.

Une histoire qui prend plus d'ampleur dans la deuxième partie du livre où le but d'Hugo prend tout son sens avec la rencontre d'Isis, laquelle soulèvera de nombreuses interrogations de sa part, notamment à propos de sa propre famille.
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Voir ma critique sur le tome : Hugo et Iris - 1