Canis Dear Mr. Rain

Satoru Kutsuna, un artisan chapelier, découvre un soir un jeune homme évanoui sous la pluie, il le ramène chez lui et le nourrit. Pour le remercier Ryô Kashiba accepte de venir travailler le lendemain dans la boutique de Satoru qui vient de perdre un employé. Ce beau jeune homme annonce que ce sera seulement pour une journée car le surlendemain il doit... mourir... Pourtant, deux jours plus tard, Satoru le retrouvera à nouveau sous la pluie... blessé et sans connaissance....

Quelles belles planches, les niveaux et les plans sont incroyables et le travail de Zakk sur les expressions et surtout sur les regards est fascinant.

Un manga yaoi qui sort de l'ordinaire, l'histoire d'amour n'est que sous-jacente, à peine l'ébauche d'un rapprochement et l'humour discrètement présent par petites touches distillées à bon escient. Par contre, les flash-back sur le passé des deux protagonistes sont assez confus et gâchent un peu le déroulement de l'histoire mais l'ensemble est beau, émouvant, plein de charme et de suspense, ce premier tome de Canis est agréable et prometteur.

J'avais lu beaucoup d'avis positifs sur ce manga, je partais donc avec beaucoup d'attentes, ce qui explique sans doute que je suis sortie de ma lecture un peu déçue.

L'histoire de fond n'est pas pourtant pas inintéressante et j'ai aimé rencontrer le personnage de Satoru Kutsuna , un chapelier tenant une petite boutique et qui aimé que le travail soit bien fait.
En rentrant un soir chez lui, il croise la route de Ryou Kashiba, il lui offre un repas et en échange, celui-ci accepte de travailler pour lui avant d'aller retrouver ce que pour quoi il est venu au Japon, la mort.

C'est un beau manga, avec des dessins splendides et un trait très particulier qui met en valeur des personnages assez atypiques.
Le problème c'est que l'histoire de Ryou est vraiment confuse et expliquée à base de flashbacks balancés d'un seul coup en plein milieu du récit. Et cette partie est vraiment très longue, mélangeant passé et présent mais avec en plus une chronologie floue qui rend compliqué de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé.

Satoru a l'air lui aussi d'avoir un passé un brin compliqué, mais il n'est ici qu'effleuré et je suppose qu'on en apprendra plus dans la suite.

Si j'ai été très sceptique pendant une bonne partie de ma lecture face à ce qu'il se passait, il n'en reste pas moins que j'ai été séduite par l'atmosphère de la boutique, ce petit quatuor qui se forme gentiment et qui donne envie de revenir les voir. Et puis Ryou et Satoru ont vraiment une bonne alchimie, c'est le genre de couple tout à fait improbable mais qui semble évident une fois qu'il existe.

Du coup, maintenant qu'on en a fini avec les flashbacks et que la situation semble s'être stabilisée, j'ai bien envie de lire la suite pour découvrir ce qu'il va bien pouvoir se passer.
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Si je lis beaucoup de yaoi, les titres coup de coeur ne sont pas si nombreux, mais Canis en fait assurément partie !

J'ai à vrai dire du mal à écrire cette chronique, tant il est difficile de déterminer exactement ce qui fait le charme de Canis. Est-ce son graphisme particulier ? Son histoire, ses personnages ? L'ambiance ? Probablement un peu de tout ça à la fois.

Satoru est chapelier, artisan passionné et créateur de mode, cette particularité fait toute l'identité du titre. En effet, tout au long de l'histoire, on le voit créer, faire la promotion de ses oeuvres, rencontrer ses pairs, participer à des défilés. Bref, chapelier, c'est ce qui défini le personnage de Satoru.
Il rencontre Ryou, jeune paumé qui arrive de New-York pour remplir une mission, puis mourir. Rapidement, on comprend que Ryou n'a pas toujours trempé dans des affaires reluisantes et que sa mission est plutôt louche. Leurs deux mondes vont finir par se côtoyer, pas toujours pour le meilleur.

Mais Satoru prend le jeune homme comme il est, sans lui poser de questions. Et Ryou est fasciné par cet artisan, qu'il aide dans son travail. Peu à peu ils vont se découvrir. Et quand je dis "peu à peu", c'est vraiment le cas : ici nulle scène de sexe torride dès la seconde page, les sentiments et la relation des deux hommes évolue progressivement. Et les voir se découvrir est très plaisant, ils sont à la fois drôles, tendres et touchants.

Quant aux graphismes, j'en suis littéralement tombée amoureuse ! Zakk a un style très particulier, un peu pop, qui rend ce manga tout simplement irrésistible.

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J'ai été intrigué par le résumé de ce manga. L'idée du chapelier rappelle "Alice au pays des merveilles". Cependant, il n'en est rien. Ce chapelier, Satoru, est complètement fêlé. Il a un côté tyrannique envers ses employés. Il se consacre exclusivement à la fabrication et création de chapeaux pendant que les employés tiennent la boutique. Néanmoins, au vue de son succès, tenir la boutique à trois est presque impossible. Satoru reste quelqu'un de franc avec un passé particulier. On en suit que l'ébauche dans ce one shot.

Satoru va rencontrer Ryou, un jeune homme paumé dans la rue. D'un séjour de deux jours chez Satoru, Ryou va finalement y passer plus de temps. Ryou est un jeune homme fort qui reste un enfant dans le fond. Sous cet air d'homme mûr se cache quelqu'un de profondément blessé par la vie au point de faire certaines choses qu'il n'aurait pas du. Les regrettent-ils? Je ne suis pas sûre. On a surtout l'impression qu'il ne sait pas ce qu'il veut, qu'il s'adapte à ce que les gens attendent de lui.

La rencontre entre ces deux-là va occasionner aussi bien des moments très beaux que des moments loufoques voir complètement dingue. Je n'aurai pas mis ce manga en yaoï mais plutôt en shonen-aï tout simplement parce que, à part un baiser, il n'y a absolument aucune relation amoureuse ou sentiment naissant entre les deux. Ça change et ça fait du bien.

Autre point fort : c'est un one shot. Certes, il existe une série courte avec les même personnages mais on peut se contenter du one shot si on le souhaite. Personnellement, j'ai hâte de lire la série qui suit.

En bref, j'ai passé un super moment avec ses deux personnages. Je n'ai plus qu'à me procurer la série Dear Mr Hatter.
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Ce one shot me donne vraiment envie de découvrir la série.
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