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Et voilà, c'était trop beau ! Après plusieurs années de paix et de stabilité voilà que les choses se gâtent à nouveau en Ambre. Contrairement aux cinq premiers tomes de la série la narration est cette fois assurée par le fils du précédent héros, Merlin, puissant sorcier faisant le lien entre la cour d'Ambre et celle du Chaos et maîtrisant de ce fait les pouvoirs conjugués de la Marelle et du Logrus. Tentatives d'assassinats, créatures monstrueuses lâchées par de mystérieux commanditaires, manipulation, magie, trahison... : on retrouve ici tous les ingrédients précédemment utilisés par les membres de la famille royale pour s'étriper joyeusement les uns les autres. Étonnamment, la querelle n'oppose toutefois pas directement les héritiers d'Obéron mais leurs descendants qui ne trouvent évidemment rien de mieux que d'imiter maman et papa et donc de comploter à tout va pour solder de vieux comptes. Après avoir arpenté quelques unes des nombreuses variations de la réalité auxquels tous les Princes d'Ambre ont accès (dont notre propre monde), notre ami Merlin se voit ainsi forcé de retourner à la cour afin de démêler le noeuds d'intrigues dans lequel on l'a, bien malgré lui, impliqué.

Un retour qui nous permet d'explorer un peu plus cet univers fascinant qui n'a de toute évidence pas fini de nous surprendre. La très mal famée Ruelle de la Mort, l'auberge de Guillaume le Sanguinolent, le manoir des Treilles, le donjon des Quatre mondes... : notre protagoniste est amené à beaucoup se déplacer dans ce septième tome qui fournit l'occasion à Zelazny d'étoffer encore un peu plus sa création. En ce qui concerne l'intrigue, on reste sur un rythme assez intensif mais heureusement plus modéré que dans le précédent opus qui nous laissait à peine reprendre notre souffle entre chaque péripétie. Si l'identité du sauveur du héros demeure encore floue, l'auteur apporte quelques précisions concernant sa nature et nous permet ainsi de résoudre un certain nombre des mystères évoqués dans le précédent tome. Malgré ces quelques réponses, le récit prend, comme on pouvait s'en douter, une tournure qu'on aurait eut peine à imaginer, les ennemis bien identifiés d'hier se révélant les potentiels alliés de demain tandis que de nouveaux acteurs aux motivations indistinctes arrivent sur le devant de la scène. Les dialogues, enfin, sont toujours aussi savoureux, le narrateur bénéficiant d'un sens de la répartie les rendant particulièrement dynamiques et agréables à suivre.

Avec ce septième tome, Zelazny rebat encore une fois la plupart des cartes, embrouillant ainsi davantage son pauvre héros tout en maintenant en halène son lecteur. Si l'on cerne désormais un peu mieux la nature de la menace pesant sur la cour d'Ambre, impossible cependant de deviner ce que l'auteur nous réserve pour les trois derniers volumes qui se révéleront sans aucune doute d'aussi bonne facture que le reste de la série.
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Faut-il se faire un sang d'encre pour le brave Merlin, qui se précipite dans la gueule du loup comme il faut: tout seul et sans prévenir les autres de ses intentions?
Non, il ne faut pas s'en faire car s' il voyage seul c'est toujours bien armé avec son bracelet Frakir, ses atouts et toute la magie qui va autour.
Mais il est vrai qu'il va souvent chercher des noises à ses pires ennemis. Cela paraît peu crédible le " c'est pour avoir des réponses à mes questions".

Ici on se prend tout de même au jeu tout en sachant qu'il y aura de l'action et que, par conséquent, "Le sang d'Ambre" va couler.
Mais hélas, dans ce tome le champ d'action s'agrandi encore avec de nouveaux territoires en dehors d'Ambre et des Cours du Chaos. Je n'ai pas compris pourquoi Zelazny a compliqué son récit avec la multitude de nouveaux sites "à visiter" alors que les zones habitées des Cours du Chaos n'ont pas été du tout été explorées. Cela entraîne aussi que de nouveaux personnages de ces contrées nouvelles se greffent à l'histoire déjà bien compliquée.
Pensez qu'il faut tout d'abord se rappeler de la généalogie de Merlin avec ses parents, ses 8 oncles et tantes, ses petites amies et ses connaissances sur l'Ombre Terre. Si en plus, dans ce tome, s'ajoutent la famille et l'entourage de son ami Luke, on s'y perd un peu.
Malgré cela, le talent de narrateur de Zelazny s'exprime pleinement dans une fin haletante maitrisée et comme de coutume, surprenante.
On finit une fois de plus intéressé par la suite mais, pour ma part, moins accroc que pour les cinq premiers tomes qui, décidemment dégagent plus de magie, d'exotisme et de suspense que ces deux derniers récits.
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Un tome placé sous le signe du voyage.
En effet, notre héros se voit contraint de retourner chez lui en Ambre, et c'est l'occasion pour l'auteur de développer encore un peu plus sa mythologie, de nous faire découvrir des coins d'Ombre que nous ne connaissions pas.
On se laisse donc porter par la magie de sa plume et l'on apprend à découvrir un peu mieux merlin, le protagoniste principal de ce second cycle. Je remarque seulement à quel point il n'est pratiquement pas nécessaire d'apprécier l'univers d'Ambre, pour se laisser envoûter par l'auteur. En effet, son style si fluide permet simplement de se laisser aller, comme si on vous racontait une histoire au coin du feu. Même pas besoin d'une histoire cohérente, seuls les mots et le rythme que leurs insuffle Roger Zelasny suffisent.
Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié le fait que Merlin soit aux prises avec de nombreux dangers, périls et autres énigmes à surmonter. Cela contribue à leur plus humain et plus accessible, là où, habituellement on aurait tendance à le considérer pratiquement comme un dieu, d'autant qu'il est présenté comme un grand sorcier.
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Difficile d'ajouter un commentaire original pour le septième tome d'une série, si la lectrice s'est rendue là, c'est qu'elle est complètement accro, non ?

Ben oui, je l'avoue je suis accro et je n'ai pas été déçue par cet opus no 7. J'ai toujours beaucoup de plaisir à me promener dans les Ombres de Zelazny, avec son héros qui vit toutes sortes d'aventures, mais qui garde toujours une ironie face au danger et n'hésite pas à nous servir ses réflexions philosophiques.

Quoique vous ayez pu penser à la vue du titre, ce n'est pas une histoire sanglante. C'est plutôt une histoire qui a à voir avec les nombreuses filiations, les rejetons conçus lors des aventures amoureuses de la famille royale.

C'est un épisode d'amitiés et d'amours et où, bien sûr, Merlin, fils du prince Corwin, se déplace à travers des mondes étranges. Il est un initié de la Marelle grâce à son sang d'Ambre, mais il a aussi traversé le Logrus et été élevé par sa mère dans les Cours du Chaos. Et, vous l'aurez deviné, c'est aussi un magicien fabuleux, c'est Merlin…

Une très bonne série de Fantasy, mais pour l'apprécier, il faudra commencer au tome 1 ou à défaut, au numéro six où débutent les aventures de Merlin.
Bonne lecture !
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Un ressenti mitigé pour cette lecture, incontestablement on ne s'ennuie pas, il se passe beaucoup de choses dans un univers toujours aussi riche, et pourtant...
Ce n'est pas évident à traduire mais je vais essayer, la quasi perfection du premier cycle à tous les niveaux (histoire, univers, créativité, etc.) a créé une certaine attente en terme d'intensité et plus globalement de tout ce qui m'avait fasciné précédemment.
Ici bien que brillante, l'intrigue me paraît un peu "capillotractée" (désolé), je ne vais bien sûr rien révéler, je me bornerais juste a signifier mon agacement concernant Merlin et son hallucinante naïveté pour quelqu'un ayant sa filiation et son éducation, il s'agit d'une anomalie qui rend le scénario moins cohérent et du coup moins passionnant.
En fait, autant j'avais été subjugué et en immersion lors du premier cycle, autant là je ne me sens que spectateur, c'est bien aussi, mais c'est quand même moins bien, voilà c'est dit.
Cela reste quand même un très bon moment de lecture, c'est juste qu'il est plus difficile de commencer par le meilleur, car ce qui suit en pâti forcément...
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Je l'avais déjà dit la dernière fois, j'ai énormément de mal avec ce nouveau cycle que je trouve à mille lieu du précédent. Baisse de qualité, baisse d'intérêt s'associent pour rendre ma lecture difficile alors que pourtant nous sommes de plus en plus dans une fantasy qui a tout du divertissement et de la revisite des grands courants du genre.

Nous retrouvons donc Merlin, fils de Corwin, après la trahison vécue dans le tome précédent, qui va tenter de percer le mystère de ce qui se trame. Récit plein d'aventure, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un RPG pour enfant pendant toute la première sortie, ce qui m'a fait ouvrir grand les yeux d'incrédulité. C'est tellement différent de la finesse et la noirceur de la première série... Ici, j'ai l'impression d'être dans quelque chose de tellement plus léger et simpliste au niveau de la construction et du développement de l'univers que j'en suis un peu triste. C'est pourtant une jolie porte d'entrée pour des lecteurs plus jeunes, mais je n'en fait plus partie ^^!

J'ai cependant apprécié de retrouver la relation vaguement complexe qu'entretiennent Merlin et son meilleur ami Luke, le traître qui a essayé de le tuer et qui a réussi avec son oncle. La dynamique entre les deux est ce qu'il y a eu de plus savoureux dans ce tome, de même que les révélations et les aventures qu'elle déclenche. J'aime les duos improbables comme ici entre une victime et son potentiel meurtrier.

Du côté de l'univers, on en voit de toutes les couleurs, Merlin voyageant pas mal, mais s'il faut retenir une chose, c'est encore ces fameuses Marelles aux pouvoirs tellement étrange et fascinants, ainsi que les ombres qui en découlent, qui viennent tordre notre conception de la réalité. J'aime toujours autant la façon dont l'auteur s'en sert et nous berce avec, nous faisant basculer dans des mondes différents. le retour des Atouts dans ce tome est aussi une jolie trouvaille, même si ça en devient classique à ce stade quand on a lu le premier arc de la série. Cependant, j'aime être aux côtés de gens pouvant en concevoir de nouveaux et ainsi faire bouger les choses, cela n'avait pas été trop exploité au auparavant.

Je liste beaucoup de choses que j'aime aimé dans cette chronique mais j'oublie de dire que j'ai quand même un peu beaucoup subi cette lecture et ça uniquement à cause de mon attachement à l'univers de la saga. Pour être honnête, bien qu'il y ait de nombreuses références aux contes, au merveilleux, à la Table Ronde, j'ai trouvé l'ensemble assez insipide alors que c'est plein d'énergie propice à l'aventure. C'est très paradoxal. Je peine vraiment à m'attacher à ces personnages et je trouve leur histoire tellement, mais alors tellement classique et linéaire, comparée aux plans foireux et tortueux de leurs oncles et grand-père. Je m'ennuie un peu. Ainsi nonobstant la promesse d'un univers totalement fou dans le prochain avec le détournement des chefs d'oeuvre de Lewis Carroll, je crois que je me serais arrêtée là, mais je suis faible.

Il est dur pour moi d'écrire cela mais quand on a aimé comme j'ai aimé les Princes d'Ambre première version, la chute est rude ici avec cette espèce de parodie de la saga à destination de jeunes lecteurs. C'est peut-être amusant, loufoque, inventif sur certains points et aventureux, mais c'est tellement en-dessous de ce dont est capable l'auteur que je suis quand même bien déçue. Allez plus que 3 tomes et on verra si ça redresse la barre.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Cette fois-ci c'est Merlin, le fils de Corwin, qui nous conte ses aventures. Bien entendu celles-ci se passent entre Ambre et le Chaos, en passant par l'Ombre Terre…
Ce second cycle dans le cycle est conforme à ce que l'on pouvait attendre de lui : une réplique, un ton en-dessous, des cinq premiers volumes. La structure des aventures de Merlin est similaire à celles de Corwin. Cela démarre sur l'Ombre Terre et se poursuit par des allers et retours entre Ambre et le Chaos. Ce dernier est toutefois bien plus présent que lorsque Corwin était le narrateur. Il faut dire que Merlin a été élevé dans les cours du Chaos et qu'à ce titre il est capable de faire appel aussi bien à la Marelle qu'au Logrus, les deux puissances antagonistes qui permettent, notamment, de se déplacer en Ombre.
Le récit est centré sur Merlin et, à la différence des cinq premiers volumes, les personnages secondaires sont peu détaillés. Roger Zelazny concentre en effet ses efforts sur la quête et les choix de Merlin, celui-ci évoluant souvent seul en Ombre. Selon moi, c'est à ce niveau que le cycle perd une bonne partie de son intérêt, et ajoute une certaine confusion pour le lecteur inattentif.
Cette critique est toutefois à relativiser puisque le lecture du cycle de Merlin reste plus qu'agréable. Pour une suite, je dirais même que le résultat est plutôt bon. En outre, l'univers de Roger Zelazny est si riche que l'on peut être certain de trouver un intérêt à une relecture quelques mois ou quelques années après la première lecture. C'est suffisamment rare pour être souligné.
Enfin, le cycle de Merlin est l'occasion de découvrir plus ouvertement la source d'inspiration de l'auteur. Celle-ci est double : c'est Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll, et la Trilogie d'Enfer, de Mervyn Peake. S'il est besoin, rappelons que ces deux classiques nous dépeignent notre monde tel qu'il est, mais également le monde tel qu'il pourrait être si nous osions le transformer comme notre imagination nous le dicte. Sans atteindre leur qualité littéraire, Roger Zelazny n'a pas à rougir de l'exploitation qu'il a fait d'un tel thème.
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Un tome qui revient plus dans la qualité à laquelle nous a habitué Zelazny;
Dans celui-ci, on a un retour en force de l'humour, des sarcasmes et autres forme d'auto-dérision, cette légèreté qui aide à s'approprier les personnages.
L'intrigue également quitte sa forme linéaire (et parfois quelque peu facile du tome 6) pour monter en suspense et retrouver une vraie construction.
Bien qu'ayant eu un peu moins de temps perso disponible pour lire ce tome et ai donc pris plus de temps à le lire, j'y ai pris plus de plaisir que dans le précédent.
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Après avoir échappé de justesse à une autre tentative d'assassinat, Merlin se réfugie chez Vinta, mais est-ce bien elle?, et se livre à un jeu d'échange d'informations dans lequel chacun tient à tour de rôle le fonction de chat et de souris. Cet échange en soi est plutôt passionnant et malgré les confidences ultérieures de Luke les mystères demeurent quant aux complots en cours et aux intentions des nombreux protagonistes. Malgré cette complexité, ce roman se lit très bien et soutient l'intérêt sans aucun problème. Merlin devient de plus en plus sympathique, déploie son grand Art avec finesse et on a bien hâte de voir où tout cela va nous mener. À cet égard d'ailleurs, la chute de ce livre est aussi étonnante que spectaculaire. Cela promet pour la suite des choses!
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Je ne sais si je me suis habituée au ton de narration de Merlin, ou si c'est le talent de Zelazny qui fait mouche à nouveau, toujours est-il que je suis bien ravie par ce nouvel opus! Les complots se multiplient, le mystère s'épaissit, Merlin se débat avec plus ou moins de talent dans tout cet imbroglio, cherchant à trouver la clé de l'énigme (ou plutôt DES énigmes) tout en devant veiller à sa vie. le tout se clôt sur un final tellement surprenant que me voilà déjà lancée dans la lecture du tome suivant, le signe du chaos ! Merlin n'a certes pas le charme de baroudeur de Corwin, mais ses aventures, si elles sont moins enchanteresses, n'en sont pas moins passionnantes !
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